Nicci78 a écrit :
Points importants :
- un Leica est facile à prêter à un novice. Aucun bouton à dérégler. Ils n’ont pas peur de l’utiliser.
- wife acceptance factor : ma femme adore l’ergonomie minimaliste de Leica. Elle avait détesté nos précédents Sony et Lumix. Trop de boutons intimidants. Donc cette aversion des boutons doit exister chez de nombreux clients de Wetzlar.
Lorsque je les avais revendu. Elle me disait : bon débarras. Mais à chaque Leica, c’est : tu es sûr de ne pas faire une bêtise ?
Ma femme ne comprend pas un Sony ou un Pana. Mais elle peut utiliser un M10 sans problème.
Du coup il me sera dur de lui faire accepter autre chose que du Leica.
Prête un M à quelqu'un qui n'a jamais utilisé un Leica : il sera incapable de faire une photo nette à la volée et il ne comprendra rien à la visée télémétrique, ni aux collimateurs et shootera donc plein cadre systématiquement.
Quand j'ai revendu mon M, ma femme m'a dit également : "tu es sûr que tu ne fais pas une bêtise ?" ; et puis elle a vu les photos sur le 27" et elle a compris.
Contrairement à la tienne, elle ne veut surtout pas d'un Leica. Justement parce qu'elle les trouve intimidants.
Elle garde son XT2, fait 10x plus de photos que moi avec et se trouve très bien comme ça.
On peut toujours imaginer que les exemples que l'on a autour de soi sont l'avis général.
Mais la vraie vie est un peu plus nuancée.
En revanche, une chose est vraie : il est très difficile de quitter Leica.
Je veux dire définitivement.
Je me laisserai peut-être tenter un jour par un SL2.
Ce ne sont pas ses performances pures qui m'attirent, ni son ergonomie ; mais c'est à mes yeux une sorte de parfait compromis, ou de chainon manquant, entre les R5 / A7RIV explosifs, et le M contemplatif.
C'est-à-dire un boitier à qui je pourrais demander de se plier à mes humeurs, tantôt bucoliques, tantôt speed.