
Double expo apparemment fortuite, mais belle image, très poétique. Bravo !

Dans les temps anciens, ça arrivait tout le temps puisqu'avec la plupart des appareils amateurs, l'avancée du film était dissociée de l'armement de l'obturateur. Le couplage des deux actions, en particulier avec Leica et Contax, a constitué un gain de temps appréciable et une sécurité contre cette étourderie.
Du coup, il devenait aussi difficile de faire volontairement une double expo (bien tendre le film avec la manivelle, appuyer sur le bouton de rembobinage puis armer l'appareil tout en maintenant ce bouton enfoncé...). Dans les années 80, certains boitiers expert ou se prétendant tels offraient un petit bouton de surimpression, permettant de réarmer simplement l'obturateur sans que la pellicule ne bouge d'un poil. Une option qui servait rarement mais pouvait constituer un argument commercial au moment de l'achat. Je n'étais pas peu fier d'avoir cette possibilité sur mon fantastique Chinon CE4, même si j'ai du ne l'utiliser que 2 ou 3 fois tout au plus...
Jean-Marie