Comment oser prendre les gens

fOre1
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Salut !

Avec plaisir si je suis dispo oui !

J'ai un Rolleiflex 2.8f et j'ai déjà essayé de faire le genre de portrait que tu m'as montré (que j'aime bcp d'ailleurs, bravo) mais je trouve que je suis encore plus voyant avec ça.

Déjà, quand je l'ai a la main ou au tour du coup, tous les gens le regardent dans la rue et/ou se retournent dessus...
J'ai aussi bcp de mal à être discret, je suis tjrs repéré quand je m'approche, même quand je fais doucement. Je me fais même repérer de loin... C'est pour dire... haha

Plus je m'approche, moins j'ose. Je crois que ma zone de confort correspond à un cercle de 10 bons mètres de diamètre haha ;)
fredtravers
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Vieux briscard
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Allos La Foux
Pas osé leur demander ...



M3CronrentrantTriX
Pascal Reydet
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Bonjour,

Sujet bien intéressant.

Planter l'objectif entre les deux yeux des gens n'est pas une obligation. il faut lire Depardon à ce sujet. Sa timidité, sa distance... Et revoir les grands classiques (Ronis, HCB) car c'est rarement du frontal.

La photographie humaniste est devenue difficile. Les "gens" n'aiment pas plus être photographié que nous-mêmes... Le refus d'une diffusion massive de sa bobine dans les labyrinthes du Net et la volonté de contrôler son image rendent les réactions souvent très nerveuses.

Que faire, donc?

Chacun prendra la méthode qui lui convient. Il me semble que l'éloignement ne nuit pas à une vison "humaniste". Placer l'Homme dans un décor en dit aussi assez long sur sa propre nature et permet de raconter une histoire.

J'aime assez également prendre les gens de profil. Certes, le décor est plus présent, l'expression du visage moins lisible mais les passants sont souvent peu attentifs à ce qui se passe sur le côté, imaginant le photographe attiré par tout autre chose qu'eux. Se fondre dans le paysage urbain, se monter attentif au décor et feindre la surprise, voire la gêne... Voilà la ruse de base. Il est assez marrant de voir les gens se baisser pour ne pas gêner l'objectif alors que ce sont eux qui attiraient notre oeil.

J'ajoute que l'hyper proximité aide plus qu'elle n'empêche la prise de vue car il n'est pas naturel de saisir, donc pas attendu, un profil en marche.

Bien sûr, dans ce cas, c'est le graphisme qui l'emporte sur l'Humain mais cela peut aussi raconter une histoire ou comme ici, relever de l'abstraction...


Paris - Métro ligne 13 - Station Pernety, le 3 mai 2011

:iboitier: M9 :iobj: Summicron 35mm

(à suivre)
MakiBar
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La streetphotographie, c'est s'attendre à avoir de belles choses :



et des surprises :? :


Crop

:rollvert:
fabrice deutscher
    Il y a plusieurs écoles.
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Vieux briscard
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stevie voodoo
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MakiBar a écrit :
La streetphotographie, c'est s'attendre à avoir de belles choses :



et des surprises :? :


Crop

:rollvert:


extra :D
MakiBar
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:oops: je dirais "surprenant" :wink:
Totorr
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En quoi cette photo est-elle osée ?
1. Tu es entouré de personne.
2. Tu ne capte pas son regard à travers ton objectif.




(Mais j'aime particulièrement l'ambiance qui s'en dégage)
Totorr
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Région Sud
De personnes


Désolé :wink:
Totorr
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Capturer son regard c'est oser...
Kadolor
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Quand je fais des photos de personnes en street j'ai la démarche suivante:

Je fais la photo et je continue (pas de sourire, je continue à marcher). 99.5% des fois ça se passe comme ça.

Si on m'interpelle, je fais:

- un sourire; Si ça se prolonge avec des questions -> Soit je parle en portugais ou en allemand. La personne lâche l'affaire assez rapidement.

- Dernier recours: Faire le débile, triso, etc.. (rôle de composition) :wink:

En fait, j'ai remarqué la chose suivante:

Tout est une question de confiance en soi. Si je fais des photos de personnes avec l'état d'esprit que je suis dans mon bon droit, que j'en impose (ok, 1M90 et 88kg ça aide, oui c'est vrai) , que je n'ai de compte à rendre à personne, je n'ai jamais de problèmes.

Mais si je montre une hésitation, une faille, une timidité, la personne va plus facilement vouloir poser des questions, et faire une "rabachade" concernant les droits à l'image, etc.

Alors il faut foncer et ne pas se poser de questions!

Kadolor
Leica un jour, Leica toujours!
invite7

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Pascal Reydet
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Dijon
Bonsoir :D

J'avoue avoir été une fois ou deux dans un état... disons... joyeux après une petite bouffe entre copains. Il est vrai que la désinhibition aide. Ainsi, pour cette image réalisée au Lumix GF1 (désolé) :


Paris - Station Montparnasse, le 6 novembre 2011

:iboitier: Panasonic GF1 :iobj: 20mm

A noter qu'elle compte double avec ces deux regards de reproche... :lol:
Kadolor
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Lausanne - CH
will91 a écrit :
Tu parles d'assumer à fond et d'être sur de soi.
Moi je parle en français, ou anglais. Je ne fuis pas la discussion.
Je trouve ça un peu contradictoire de dire que tu fais le triso et dire en même temps que tu as confiance en toi... Encore faut-il savoir ce qu'est un triso.


Je préfère fuir la discussion au lieu de me confronter à une discussion sur le droit à l'image, me faire confisquer mon film, scandale dans la rue ou bagarre. C'est mon choix. Si tu as envie de t'expliquer, libre à toi.

Ce que je dis c'est que lorsque j'ai confiance en moi, les gens ne s'arrêtent pas.
Mais lorsqu'une fois j'hésite, et "que je suis démasqué", j'évite la confrontation.
Soit en me faisant passer pour un touriste, soit en faisant le rôle du mec luné qui est en marge.

ça ne serre à rien de vouloir se justifier, expliquer, alors que la plupart des gens ne comprennent pas qu'on puisse trouver intéressant de prendre des photos d'inconnus.

Encore une fois, libre a chacun d'agir comme bon lui semble.
Leica un jour, Leica toujours!
invite7

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