Posté: vendredi 1 octobre 2021 - 9:23
Bouteille à l'encre, n'est-il pas...
J'ai commencé avec une HP 9180 en 2006 suivie d'une Epson 3800 puis 3880, convertie en piézo, et d'une 4880 achetée d'occasion sur Summilux.
La 9180 a claqué presque immédiatement après l'expiration de la garantie, le 3800 a duré 5 ans avant de partir en vrille, la 3880 n'a pas supporté le passage en piézo HD (pompe)
et a été reprise pour pièces par mon revendeur (All Pages à Paris) contre une SPC 800. La 4880 vient d'être changée pour une P 5000, avec une bonne reprise par All pages également.
L'intérêt de cette énumération réside essentiellement dans la fragilité relative de ces machines malgré le soin que l'on apporte à leur utilisation et il y a une différence assez nette entre les machines typées "amateur" et les machines semi-pro, les machines pro étant hors de portée (prix, encombrement).
Le bouchage des buses est un vieux serpent de mer, très aléatoire dans mon expérience. La seule parade, relative, est de garder une certaine humidité dans la pièce ou à proximité de la machine, avec un plat ou ramequin (en évitant de renverser de l'eau dans la machine !). J'ai remis en service il y a pas longtemps une R 2880 qui n'avait pas servi depuis deux ans, stockée dans un débarras non chauffé,
et un simple débouchage de 2 buses seulement a suffi, ce qui était a priori inattendu.
L'autre différence provient de la taille des cartouches et du coût de revient, prohibitif avec les petites machines. Il y a, bien sûr, la possibilité de recourir à des encres de fournisseurs indépendants, mais les puces de protection sont parfois redoutables.
Ensuite, tout dépend de la production. Si le travail des grands labos, comme Picto ou autres, est de très bonne qualité avec un choix de papier assez large, le coût de revient est élevé.
On peut estimer qu'une machine a une durée de vie de 5 ans en usage normal, pas "intensif", ce qui permet de calculer un amortissement approximatif. Les bons papiers, épais avec une bonne main, sont forcément plus chers et on en gaspille parfois... Comme en argentique, il faut prospecter un peu et se tenir à un papier pour la couleur et à un papier pour le noir et blanc, sauf à faire des recherches de rendu, ce qui est une autre discussion. Bien sûr, l'écran calibré est de rigueur et la réalisation de profils spécifiques de l'imprimante et du papier améliore très nettement la qualité du résultat.
Le point fondamental est que d'imprimer soi-même est une source supplémentaire de progrès et de connaissance de ses images, comme en argentique avec le labo.
D'ailleurs, malgré de multiples expérimentations, je n'ai pas trouvé la combinaison qui permette d'avoir le rendu d'un baryté argentique en noir et blanc, raison pour laquelle j'ai repris le labo argentique...
Le tirage par impression numérique tire avantage des multiples papiers, mais il n'y a pas de méthode universelle et toutes les images ne peuvent tirées de la même façon !
L'hégémonie relative de Epson explique peut-être que les produits ne soient pas parfaits et que le contrôle de qualité laisse à désirer, notamment pour les papiers.
Les autres fournisseurs ne sont pas non plus à l'abri de la critique malgré leurs prétentions.
La SPC 800 est assez fragile et un peu capricieuse. La P 5000 est du niveau de la 4880, plutôt robuste.
Ce qui est intéressant aussi est de voir que la qualité d'image s'est améliorée au fil du temps et que l'on arrive à de très bons résultats, améliorés par le changement de machine... Il y a actuellement sur le marché d'excellentes machines, abordables au départ mais dont les cartouches ont une capacité variable, à bien prendre en compte.
La Prograf PRO-1000 Canon donne d'excellents résultats et constitue une alternative tout à fait crédible.
J'ai commencé avec une HP 9180 en 2006 suivie d'une Epson 3800 puis 3880, convertie en piézo, et d'une 4880 achetée d'occasion sur Summilux.
La 9180 a claqué presque immédiatement après l'expiration de la garantie, le 3800 a duré 5 ans avant de partir en vrille, la 3880 n'a pas supporté le passage en piézo HD (pompe)
et a été reprise pour pièces par mon revendeur (All Pages à Paris) contre une SPC 800. La 4880 vient d'être changée pour une P 5000, avec une bonne reprise par All pages également.
L'intérêt de cette énumération réside essentiellement dans la fragilité relative de ces machines malgré le soin que l'on apporte à leur utilisation et il y a une différence assez nette entre les machines typées "amateur" et les machines semi-pro, les machines pro étant hors de portée (prix, encombrement).
Le bouchage des buses est un vieux serpent de mer, très aléatoire dans mon expérience. La seule parade, relative, est de garder une certaine humidité dans la pièce ou à proximité de la machine, avec un plat ou ramequin (en évitant de renverser de l'eau dans la machine !). J'ai remis en service il y a pas longtemps une R 2880 qui n'avait pas servi depuis deux ans, stockée dans un débarras non chauffé,
et un simple débouchage de 2 buses seulement a suffi, ce qui était a priori inattendu.
L'autre différence provient de la taille des cartouches et du coût de revient, prohibitif avec les petites machines. Il y a, bien sûr, la possibilité de recourir à des encres de fournisseurs indépendants, mais les puces de protection sont parfois redoutables.
Ensuite, tout dépend de la production. Si le travail des grands labos, comme Picto ou autres, est de très bonne qualité avec un choix de papier assez large, le coût de revient est élevé.
On peut estimer qu'une machine a une durée de vie de 5 ans en usage normal, pas "intensif", ce qui permet de calculer un amortissement approximatif. Les bons papiers, épais avec une bonne main, sont forcément plus chers et on en gaspille parfois... Comme en argentique, il faut prospecter un peu et se tenir à un papier pour la couleur et à un papier pour le noir et blanc, sauf à faire des recherches de rendu, ce qui est une autre discussion. Bien sûr, l'écran calibré est de rigueur et la réalisation de profils spécifiques de l'imprimante et du papier améliore très nettement la qualité du résultat.
Le point fondamental est que d'imprimer soi-même est une source supplémentaire de progrès et de connaissance de ses images, comme en argentique avec le labo.
D'ailleurs, malgré de multiples expérimentations, je n'ai pas trouvé la combinaison qui permette d'avoir le rendu d'un baryté argentique en noir et blanc, raison pour laquelle j'ai repris le labo argentique...
Le tirage par impression numérique tire avantage des multiples papiers, mais il n'y a pas de méthode universelle et toutes les images ne peuvent tirées de la même façon !
L'hégémonie relative de Epson explique peut-être que les produits ne soient pas parfaits et que le contrôle de qualité laisse à désirer, notamment pour les papiers.
Les autres fournisseurs ne sont pas non plus à l'abri de la critique malgré leurs prétentions.
La SPC 800 est assez fragile et un peu capricieuse. La P 5000 est du niveau de la 4880, plutôt robuste.
Ce qui est intéressant aussi est de voir que la qualité d'image s'est améliorée au fil du temps et que l'on arrive à de très bons résultats, améliorés par le changement de machine... Il y a actuellement sur le marché d'excellentes machines, abordables au départ mais dont les cartouches ont une capacité variable, à bien prendre en compte.
La Prograf PRO-1000 Canon donne d'excellents résultats et constitue une alternative tout à fait crédible.