Causse Méjean

Cadeau surprise pour mes 50 ans, une semaine sur le Causse Méjean
Le jour de mon anniversaire, j’ouvre les volets… dépaysement total surtout après les Pays-Bas !
1
Il faut dire que le hameau du Buffre, où nous résidons, est niché là, dans un coin plutôt tranquille.. :
2
Et voilà notre hôte, partant de bon matin pour les paturages…
3
Pendant une semaine, nous allons donc découvrir ce causse, le plus sauvage dit-on, à pied. Cet espace est parsemé de croix, de fer ou de pierre, anciennes, comme celle du Buffre :
4
Ou plus récentes, par exemple à Hures :
5
Ou encore à la Retournade :
6
On trouve aussi de très belles églises romanes, minuscules car nous sommes loin du chemin de Saint Jacques – pourtant le Méjean était traversé d’une grande draille, le chemin Ferret…
Hures encore (désolé Coignet…) :
7
Eglise entourée de son cimetière de poche, ouvrant sur une perspective désolée :
8
Voilà la vue panoramique su ce hameau de Hures, en plein cœur du causse, aujourd’hui commune de Hures – la Parrade :
9
Les Causses, comme les landes d’Angleterre ou l’Irlande, c’est une histoire de dégradation de l’environnement par l’homme. Au néolithique, comme en attestent les nombreux mégalithes et enceintes, ces régions furent colonisées et déforestées. Dans les Causses, l’eau s’est alors enfoncée dans le sol karstique, rendant la culture quasi impossible. Aujourd’hui, cette eau se concentre dans les dolines ou lavognes :
10
Ailleurs, le paysage appartient désormais à la pierre, parsemée de forêts de pins noirs, replantés récemment, et de quelques lopins impossibles :
11
Parfois, on voit quelques champs de luzerne :
12
Le paysage est coupé de routes interminables :
13
Le bois manquant, les maisons furent construites toutes en pierre, les toitures voûtées étant couvertes de lauzes de calcaire :
14
Au hasard des ballades, on retrouve des enceintes protohistoriques, surmontées de cairns récents :
15
Le Causse Méjean est coupé par les gorges du Tarn au nord, celles de la Jonte au sud. Les sentiers y sont magnifiques :
16
Et on y est (presque) seuls au monde !
17
Sur l’autre rive de la Jonte, tantôt le Causse Noir, tantôt les Cévennes cristallines, avec l’Aigoual tout proche :
18
L’érosion karstique de la dolomie laisse des chaos magnifiques :
19
Voilà, une semaine sans croiser âme qui vive, dans ces étendues magiques :
20
Pour vous donner envie d’en faire autant !
M6ttl, crons 50 et 35asph, 21 biogon

Le jour de mon anniversaire, j’ouvre les volets… dépaysement total surtout après les Pays-Bas !
1

Il faut dire que le hameau du Buffre, où nous résidons, est niché là, dans un coin plutôt tranquille.. :
2

Et voilà notre hôte, partant de bon matin pour les paturages…
3

Pendant une semaine, nous allons donc découvrir ce causse, le plus sauvage dit-on, à pied. Cet espace est parsemé de croix, de fer ou de pierre, anciennes, comme celle du Buffre :
4

Ou plus récentes, par exemple à Hures :
5

Ou encore à la Retournade :
6

On trouve aussi de très belles églises romanes, minuscules car nous sommes loin du chemin de Saint Jacques – pourtant le Méjean était traversé d’une grande draille, le chemin Ferret…
Hures encore (désolé Coignet…) :
7

Eglise entourée de son cimetière de poche, ouvrant sur une perspective désolée :
8

Voilà la vue panoramique su ce hameau de Hures, en plein cœur du causse, aujourd’hui commune de Hures – la Parrade :
9

Les Causses, comme les landes d’Angleterre ou l’Irlande, c’est une histoire de dégradation de l’environnement par l’homme. Au néolithique, comme en attestent les nombreux mégalithes et enceintes, ces régions furent colonisées et déforestées. Dans les Causses, l’eau s’est alors enfoncée dans le sol karstique, rendant la culture quasi impossible. Aujourd’hui, cette eau se concentre dans les dolines ou lavognes :
10

Ailleurs, le paysage appartient désormais à la pierre, parsemée de forêts de pins noirs, replantés récemment, et de quelques lopins impossibles :
11

Parfois, on voit quelques champs de luzerne :
12

Le paysage est coupé de routes interminables :
13

Le bois manquant, les maisons furent construites toutes en pierre, les toitures voûtées étant couvertes de lauzes de calcaire :
14

Au hasard des ballades, on retrouve des enceintes protohistoriques, surmontées de cairns récents :
15

Le Causse Méjean est coupé par les gorges du Tarn au nord, celles de la Jonte au sud. Les sentiers y sont magnifiques :
16

Et on y est (presque) seuls au monde !
17

Sur l’autre rive de la Jonte, tantôt le Causse Noir, tantôt les Cévennes cristallines, avec l’Aigoual tout proche :
18

L’érosion karstique de la dolomie laisse des chaos magnifiques :
19

Voilà, une semaine sans croiser âme qui vive, dans ces étendues magiques :
20

Pour vous donner envie d’en faire autant !
M6ttl, crons 50 et 35asph, 21 biogon