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Tassili N'Ajjer, peintures

MessagePosté: mercredi 6 septembre 2006 - 22:18
par ric
Un post rapidement fait à l'attention spéciale de Jean qui semble être nostalgique du Tassili des Ajjers et de manière à ne pas polluer le sujet de Jean-Yves http://www.summilux.net/forums/viewtopic.php?t=7611&postdays=0&postorder=asc&start=45

Quelques images des peintures de ce tassili réalisées en 2004, M6 TTL et Summicron 50, Provia 100 F.

Sites de Jabbaren, Sefar et sans doute Zoumaitek.

#1


#2


#3


#4


#5 Détail de 4


#6 Site de Séfar, une des peinture les plus connues



Sélection un peu au hasard, sinon j'en ai pour qq heures.. qq centaines de prises de vues sur ce plateau fabuleux.

Ric

PS : Gautier, j'ai dépassé les 600 pxl mais pas les 200 Ko :oops:

MessagePosté: mercredi 6 septembre 2006 - 22:25
par Jean-Yves
Quel rendu magnifique !!! :shock: :applaudir:
Par ailleurs la distance est idéale... Les fabricants de cartes postales haut de gamme vont te tomber dessus, attention!! :wink:

MessagePosté: mercredi 6 septembre 2006 - 22:36
par ric
Les sujets sont de petite taille, de 10 à 20 cm environ en général sauf celui de Sefar (6) et le personnage isolé de Jabbaren qui sont métriques. J'étais donc à environ 1 m, parfois un peu moins, limité par les 70 cm de mise au point mini des optiques M. J'avais aussi un EOS 1 V, que j'ai parfois utilisé pour les peintures, mais en règle j'ai préféré prendre ces photos avec le Leica pour la qualité optique, malgré le côté plus pratique de la visée reflex sur ce type de prise de vues.

Ric

PS: Mon PS précédent n'est bien qu'un clin d'oeil taquin et amical

MessagePosté: mercredi 6 septembre 2006 - 23:55
par Raymond
:applaudir:

MessagePosté: jeudi 7 septembre 2006 - 14:49
par Pierre
trés bien ! elles sont magnifique les dia, l'avantage du M aussi c'est qu'il ne bouge pas... et puis, ce sont des chefs d'oeuvre en péril. j'étais sur le plateau de TAMRIT (donc SEFAR) en 2003, et le guide, ancien nomade, dont les parents habitait sur le plateau dans les années 60-70, qui y avait donc passé son enfance, nous disait que beaucoups de peintures se sont éffacés depuis ces années. Bien sur, il y a le temps, de simples abris sous roche, la lumière toujours présente, mais il y a surtout eut les vols, par décollage, les photos prise en mouillant la roche (il me semble qu'Henry LHOTE le faisait, mais une fois, pour les relevés, celà passe), ou en y aplliquant divers produits pour les mettre en valeurs...sans compter les guides qui laissent les visiteurs toucher ces chefs d'oeuvres....
je n'ai plus le titre en tête, j'ai trouvé un ouvrage avec presques toutes les gravures du tassilli photographiées.
sinon, j'avais aussi été surpris de l'excellent rendu en dia de ces photos.

MessagePosté: jeudi 7 septembre 2006 - 15:41
par chuber
c'est vraiment beau et émouvant !

MessagePosté: jeudi 7 septembre 2006 - 21:20
par ric
Pierre, je confirme ce que tu dis, chef d'oeuvre en péril. Ces peintures sont restées sans s'altérer ou presque pdt 5 à 8000 années et en un peu plus d'un demi-siècle, celles qui n'ont pas disparues, volées ou dégradées, se sont singulièrement affadies. Il semble que la forte présence humaine par le simple enrichissement en CO2 (quelques ppm seulement) participe à la dégradation. La pollution de l'air plus importante que lorsque ces peintures ont été faites, est aussi un facteur important.

L'ouvrage dont tu parles est sans doute celui de Malika Hachid, " Le Tassili des Ajjers ", paru aux Editions Edif 2000, Paris Méditerranée. Je ne suis pas sûr qu'il soit toujours disponible. Peut-être l'ouvrage le plus complet sur le Tassili.

Sur le plan photographique, il n'y a rien de difficile et le résultat est assuré, la carte postale est dans la boîte. Les peintures sont peintes sur l'aplomb d'abris sous roche, à l'ombre (les anciens n'étaient pas fous, il n'y a que le touriste pour se mettre à cuire au soleil..), donc lumière diffuse, type boite à lumière mais dont la surface d'émission serait infinie.

Les sujets étant peu contrastés et leur densité proche du gris 18 %, n'importe quelle type de mesure fonctionne, spot, pondérée centrale, mutizones ou même pifométrique.

La seule difficulté est liée à l'age et à l'état de conservation du photographe :roll: . En effet les peintures ne sont souvent pas très au dessus du niveau du sol et conserver le plan du film ou du capteur parallèle au plan du rocher exige parfois qq contorsions. Un reflex avec viseur d'angle peut être intéressant si on a le cou bloqué par la vieillerie, les hanches et le bas du dos qui grincent etc.. A priori, un leicaïste restant toujours jeune, la remarque ne concerne que les autres catégories de photographes. :lol:

Ric

MessagePosté: vendredi 8 septembre 2006 - 12:53
par Pierre
Ca y est, je l'ai retrouvé, il s'agit de Sahara art rupestre de Henri J HUGOT et Maximilien BRUGGMANN préfacé par Théodore, aux éditions de l'amateur, paru en 1999. la photographe, Maximilien BRUGGMAN précise avoir oeuvré au blad et nikon avec de la K, "rarement avec un flash", le plus souvent au réflecteur, sans mouiller les peintures. c'est le résultat de 18 voyages de 1957 à 1993, dont une année en 1961 -62 (!), c'est un ancien conférencier "connaissance du monde". Tout ne figure pas dedans, il n'y a que 660 photos, couleur et NB, alors qu'il y a bien plus de peinture, mais c'est déjà une somme, qui justifie de ne plus utiliser de flash, inutile d'abimer les peintures alors qu'elle sont déjà trés correctement photographié !
Au chapitre phot, ne pas oublier de laisser un désert le plus propre possible : les boites envellopant les pellicules peuvent laisser en france dans la poubelle emballage, les boites en plastiques peuvent servir à remettre les pellicules dadans évitant ainsi le sable, surtout ne pas les laisser, et prendre, même non fumeur un briquet servant à bruler tout, en l'absence d'humidité, il n'y a que peu de décomposition.
j'ai trouvé cet ouvrage en occasion.