
Un documentaire / interview sur HC Bresson, émouvant, avec des parallèles musique classique, peinture....
https://www.youtube.com/watch?v=ZYYwqo8HKbw
J'ai beaucoup, beaucoup aimé ce doc d'un peu plus d'une heure. J'ai été amusé aussi de voir HCB parler par exemple de sa célèbre photo de l'homme qui saute au dessus de cette grande flaque d'eau, photo dont j'ai lu de riches commentaires sur sa construction parfaite, tel détail faisant écho à tel autre etc.... Or, ici, HCB explique qu'il a déclenché sans viser parce qu'il y avait juste la place de coincer l'objectif entre deux planches de bois de la palissade derrière laquelle il se tenait; il a donc positionner son appareil puis a déclenché en regardant plus haut, entre deux planches, sans même voir l'homme qui sautait. Et quand l'intervieweur lui dit "C'était donc de la chance ?", HCB lui répond "bien sûr, c'est TOUJOURS de la chance, il faut juste être DISPONIBLE". Une franchise, une simplicité, d'un homme âgé (et drôle !) qui n'a plus rien à prouver.
Amusant aussi de l'entendre dire, notamment quand il a vécu en Asie, qu'il photographiait beaucoup "sa vie" là-bas, puis envoyait ses films à Paris ou à Bombay, et qu'il ne voyait même pas les clichés parce que cela ne l'intéressait pas; ce qu'il aimait c'était déclencher, le "click", qu'importe le résultat. Je pense que beaucoup d'entre nous partagent un peu ça : ce que l'on aime c'est d'abord déclencher, photographier; le résultat, c'est l'étape suivante, plus ou moins épanouissante.
Et puis dans ce documentaire, son évocation de Ghandi, émouvante, et d'autres beaux moments, notamment de longs silences et ce regard de cet homme qui m'impressionne.
https://www.youtube.com/watch?v=ZYYwqo8HKbw
J'ai beaucoup, beaucoup aimé ce doc d'un peu plus d'une heure. J'ai été amusé aussi de voir HCB parler par exemple de sa célèbre photo de l'homme qui saute au dessus de cette grande flaque d'eau, photo dont j'ai lu de riches commentaires sur sa construction parfaite, tel détail faisant écho à tel autre etc.... Or, ici, HCB explique qu'il a déclenché sans viser parce qu'il y avait juste la place de coincer l'objectif entre deux planches de bois de la palissade derrière laquelle il se tenait; il a donc positionner son appareil puis a déclenché en regardant plus haut, entre deux planches, sans même voir l'homme qui sautait. Et quand l'intervieweur lui dit "C'était donc de la chance ?", HCB lui répond "bien sûr, c'est TOUJOURS de la chance, il faut juste être DISPONIBLE". Une franchise, une simplicité, d'un homme âgé (et drôle !) qui n'a plus rien à prouver.
Amusant aussi de l'entendre dire, notamment quand il a vécu en Asie, qu'il photographiait beaucoup "sa vie" là-bas, puis envoyait ses films à Paris ou à Bombay, et qu'il ne voyait même pas les clichés parce que cela ne l'intéressait pas; ce qu'il aimait c'était déclencher, le "click", qu'importe le résultat. Je pense que beaucoup d'entre nous partagent un peu ça : ce que l'on aime c'est d'abord déclencher, photographier; le résultat, c'est l'étape suivante, plus ou moins épanouissante.
Et puis dans ce documentaire, son évocation de Ghandi, émouvante, et d'autres beaux moments, notamment de longs silences et ce regard de cet homme qui m'impressionne.