Life par Google
Posté: jeudi 24 septembre 2009 - 8:02C'est assez fabuleux de pouvoir consulter toute cette collection !
Par contre le droit d'auteur est visiblement le dernier de leurs soucis...
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Life par Google
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Posté: jeudi 24 septembre 2009 - 8:02Posté: jeudi 24 septembre 2009 - 8:43Posté: jeudi 24 septembre 2009 - 8:51Oui; Hervé de la Martinière en sait quelque chose 
Cela dit des petits éditeurs trouvent cela bien, pensant -sans doute hélas à tort- que l'exposition google leur fera vendre des livres.
Cela dit des petits éditeurs trouvent cela bien, pensant -sans doute hélas à tort- que l'exposition google leur fera vendre des livres.
Posté: jeudi 24 septembre 2009 - 9:10J'ai trouvé le fameux reportage d'Eugène Smith "Spanish village",
paru dans Life le 9 avr 1951 :
http://books.google.com/books?id=4E4EAA ... ge&f=false
Il doit y avoir pas mal d'autre perles à dénicher...
Peut être pas à tort, ce phénomène est vrai pour le téléchargement "pirate" de mp3
ou des artistes peu médiatisés comme certains jazzmens arrivent ainsi à élargir leur public en vendant parfois plus de place de concert.
Les seuls à pleurer misère dans cette affaire sont les inoxydables chanteurs de soupe tournant en boucle à la télé ou sur la bande FM...
paru dans Life le 9 avr 1951 :
http://books.google.com/books?id=4E4EAA ... ge&f=false
Il doit y avoir pas mal d'autre perles à dénicher...
danyves a écrit :
Cela dit des petits éditeurs trouvent cela bien, pensant -sans doute hélas à tort- que l'exposition google leur fera vendre des livres.Peut être pas à tort, ce phénomène est vrai pour le téléchargement "pirate" de mp3
ou des artistes peu médiatisés comme certains jazzmens arrivent ainsi à élargir leur public en vendant parfois plus de place de concert.
Les seuls à pleurer misère dans cette affaire sont les inoxydables chanteurs de soupe tournant en boucle à la télé ou sur la bande FM...
Posté: jeudi 24 septembre 2009 - 9:15jackf a écrit :
...Par contre le droit d'auteur est visiblement le dernier de leurs soucis...oui, et il semblerait que ça risque de ne pas se passer comme ça,
pour les œuvres tombées dans le domaine public, ce n'est pas un souci, c'est même plutôt bien,
dans le cas contraire c'est carrément du pillage
Posté: jeudi 24 septembre 2009 - 10:001949 Henri Cartier-Bresson à Shangai. 1954 URSS Henri Cartier-Bresson.
http://books.google.com/books?ei=Wyi7Ss ... des+livres
http://books.google.com/books?ei=Wyi7Ss ... des+livres
http://books.google.com/books?ei=Wyi7Ss ... des+livres
William Eugene Smith :
http://books.google.com/books?ei=Wyi7Ss ... des+livres
Carl Mydans :
http://books.google.com/books?ei=Wyi7Ss ... des+livres
David Douglas Duncan :
http://books.google.com/books?ei=Wyi7Ss ... des+livres
Henri Cartier-Bresson :
http://books.google.com/books?ei=Wyi7Ss ... des+livres
**********************
Comme disent nos amis anglo-saxon Enjoy !
Pour quiconque fait un mémoire ou une thèse, l'outil est fabuleux.
Au fil des brocantes j'ai les Life du Village Espagnol, USSR et Shangai.
Sur Budapest 1956 seulement ceci
http://books.google.com/books?ei=Wyi7Ss ... des+livres
Robert Capa Ohama Beach
http://books.google.com/books?ei=Wyi7Ss ... 1&oi=spell
On peut noter le nombre de pages de Life dans ces années 50, de 170 à 200 pages.
**********************
Cette photo :
http://books.google.com/books?id=vkEEAA ... 56&f=false
a été faite par John Sadovy qui a retrouvé cet homme à la fin des années 70.
Revue Image ou j'ai son entretien à Paris. Pour vérifier si c'est bien celui au centre ou à gauche de la photo du haut.
Il faut que je recherche le lien de l'ouvrage démontrant que le couple de "résistants" photographiés par Jean-Pierre Pedrazzini l'avait été en fait par un freelance américain, mais Roger Thérond avait trouvé plus vendeur de l'attrribuer -avec d'autres- à Jean-Pierre Pedrazzini. Les deux "résistants" si je me souvient bien avait un léger passé d'indic (à vérifier). Petite histoire du photojournalisme du temps de la guerre froide.
http://books.google.com/books?ei=Wyi7Ss ... des+livres
http://books.google.com/books?ei=Wyi7Ss ... des+livres
http://books.google.com/books?ei=Wyi7Ss ... des+livres
William Eugene Smith :
http://books.google.com/books?ei=Wyi7Ss ... des+livres
Carl Mydans :
http://books.google.com/books?ei=Wyi7Ss ... des+livres
David Douglas Duncan :
http://books.google.com/books?ei=Wyi7Ss ... des+livres
Henri Cartier-Bresson :
http://books.google.com/books?ei=Wyi7Ss ... des+livres
**********************
Comme disent nos amis anglo-saxon Enjoy !
Pour quiconque fait un mémoire ou une thèse, l'outil est fabuleux.
Au fil des brocantes j'ai les Life du Village Espagnol, USSR et Shangai.
Sur Budapest 1956 seulement ceci
http://books.google.com/books?ei=Wyi7Ss ... des+livres
Robert Capa Ohama Beach
http://books.google.com/books?ei=Wyi7Ss ... 1&oi=spell
On peut noter le nombre de pages de Life dans ces années 50, de 170 à 200 pages.
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Cette photo :
http://books.google.com/books?id=vkEEAA ... 56&f=false
a été faite par John Sadovy qui a retrouvé cet homme à la fin des années 70.
Revue Image ou j'ai son entretien à Paris. Pour vérifier si c'est bien celui au centre ou à gauche de la photo du haut.
Il faut que je recherche le lien de l'ouvrage démontrant que le couple de "résistants" photographiés par Jean-Pierre Pedrazzini l'avait été en fait par un freelance américain, mais Roger Thérond avait trouvé plus vendeur de l'attrribuer -avec d'autres- à Jean-Pierre Pedrazzini. Les deux "résistants" si je me souvient bien avait un léger passé d'indic (à vérifier). Petite histoire du photojournalisme du temps de la guerre froide.
Posté: jeudi 24 septembre 2009 - 11:52danyves a écrit :
Comme disent nos amis anglo-saxon Enjoy ! Yes, c'est assez passionant tout ça !
Mais j'ai du taf et j'ai pris un gros retard du coup...Posté: jeudi 24 septembre 2009 - 14:54Posté: jeudi 24 septembre 2009 - 18:33ça y est, des éditeurs français ont assigné Google en justice pour pillage de droits d'auteurs ! 
(il ne leur a même pas demandé l'autorisation !
)
et en aparté,
même si j'ai bien peur de ne pas être compris, tant pis
même si je comprends bien qu'on puisse se réjouir d'avoir la possibilité de se régaler les yeux de tous ces trésors en ligne,
franchement ça me met très mal à l'aise !
(et je n'irai même pas voir
je ne veux pas cautionner cela)
car il faut bien réaliser une chose !
si google avait existé au moment où toutes ces images ont étés faîtes,
peu de temps après, les mêmes photographes n'auraient plus pu continuer à travailler,
car ils n'auraient plus perçus une bonne partie de leurs droits d'auteur
les privants ainsi de l'argent nécessaire pour continuer leur travail.
désolé pour cette intervention,
mais je suis assez remonté sur ce coup
je trouve cela scandaleux !
et c'est bien révélateur de la politique des US à ce niveau, qui cherche à piétinner les droits d'auteurs !
(il ne leur a même pas demandé l'autorisation !
)
et en aparté,
même si j'ai bien peur de ne pas être compris, tant pis
même si je comprends bien qu'on puisse se réjouir d'avoir la possibilité de se régaler les yeux de tous ces trésors en ligne,
franchement ça me met très mal à l'aise !
(et je n'irai même pas voir
je ne veux pas cautionner cela)
car il faut bien réaliser une chose !
si google avait existé au moment où toutes ces images ont étés faîtes,
peu de temps après, les mêmes photographes n'auraient plus pu continuer à travailler,
car ils n'auraient plus perçus une bonne partie de leurs droits d'auteur
les privants ainsi de l'argent nécessaire pour continuer leur travail.
désolé pour cette intervention,
mais je suis assez remonté sur ce coup
je trouve cela scandaleux !
et c'est bien révélateur de la politique des US à ce niveau, qui cherche à piétinner les droits d'auteurs !
Posté: jeudi 24 septembre 2009 - 18:37Posté: jeudi 24 septembre 2009 - 19:33Message supprimé à la demande de son auteur.
Posté: jeudi 24 septembre 2009 - 19:38mais je sais bien que ça ne lèse pas ceux dont le travail est tombé dans le domaine public,
je l'ai d'ailleurs écrit au dessus, si tu lis bien !
pour le reste, je goûte très peu tes arguments ras des pâquerettes.
même si on est payé au lance pierre, ça fait quand même manger !
et pour finir,
ce n'est pas parce que le système des droits d'auteur
(la France est le pays du monde qui a la meilleure législation en la matière, je suis bien placé pour le savoir)
a parfois des travers qui le pervertissent un peu,
que c'est une raison pour le piétiner
cherchons à l'améliorer, mais surtout défendons le !
je crois qu'il faut vraiment vivre des droits d'auteur pour comprendre,
et pas avoir un boulot et à côté se plaire à faire des photos.
(édition de mon message)
comme je viens de voir que Léopold,
comme à sa si fréquente habitude a supprimé son message auquel je répondais,
et comme, du coup mon message n'a plus aucun sens,
et que moi, je n'ai pas l'habitude de revenir sur ce que j'ai posté, j'essaye de ne pas agir inconsidérément !
je cite son message que je viens de récupérer dans le cache de mon navigateur internet:
Si tu vas voir (je comprends que ça te heurte), tu verras une chose (c'est ce qui m'a frappé ce matin) : 90% de publicités (ou "réclames" ) pour 10% de reportages et de photos et textes originaux. On est bien loin de la légende d'un magazine d'information haut de gamme qui a marqué l'histoire du photojournalisme des débuts !
Je ne m'attendais pas à ça, du coup cette revue tombe du piédestal sur lequel mon imagination (et des extraits publiés ici et là) l'avait placée.
Par ailleurs Henry Luce rémunérait ses auteurs au lance-patates, celui qui se faisait de l'argent avec Life c'était lui, pas Capa ou d'autres.
D'où les agences coopératives comme Magnum : créées en rébellion contre Life, Collier's, et consorts.
Seule Vu avait peut-être une politique plus convenable vis à vis de des auteurs et photographes, grâce à Lucien Vogel.
Donc, que Life ait été numérisée par Google nuira surtout à ceux qui voudraient vendre des reproductions des anciens Life, pas aux auteurs de l'époque.
Tout ça est complexe et je précise que le pillage des oeuvres ne me plaît pas non plus, mais je serais assez amusé si Google numérisait tout Tintin, tant les ayant-droit d'Hergé sont de détestables mercantis qui n'ont rien à faire de l'oeuvre, et qui ne vivent que pour et par l'argent qu'un travail qu'ils n'ont jamais fourni leur permet de gagner par brouettes d'euros, par exemple.
je l'ai d'ailleurs écrit au dessus, si tu lis bien !
pour le reste, je goûte très peu tes arguments ras des pâquerettes.
même si on est payé au lance pierre, ça fait quand même manger !
et pour finir,
ce n'est pas parce que le système des droits d'auteur
(la France est le pays du monde qui a la meilleure législation en la matière, je suis bien placé pour le savoir)
a parfois des travers qui le pervertissent un peu,
que c'est une raison pour le piétiner
cherchons à l'améliorer, mais surtout défendons le !
je crois qu'il faut vraiment vivre des droits d'auteur pour comprendre,
et pas avoir un boulot et à côté se plaire à faire des photos.
(édition de mon message)
comme je viens de voir que Léopold,
comme à sa si fréquente habitude a supprimé son message auquel je répondais,
et comme, du coup mon message n'a plus aucun sens,
et que moi, je n'ai pas l'habitude de revenir sur ce que j'ai posté, j'essaye de ne pas agir inconsidérément !
je cite son message que je viens de récupérer dans le cache de mon navigateur internet:
Léopold a écrit :
Pour les Life des années 1930, les photographes ne sont plus en vie, et leurs ayant-droits ont, pour certains, dipalidé leur patrimoine, ou cherché à se faire de l'argent "sur la bête" - est-ce plus respectable ? Si tu vas voir (je comprends que ça te heurte), tu verras une chose (c'est ce qui m'a frappé ce matin) : 90% de publicités (ou "réclames" ) pour 10% de reportages et de photos et textes originaux. On est bien loin de la légende d'un magazine d'information haut de gamme qui a marqué l'histoire du photojournalisme des débuts !
Je ne m'attendais pas à ça, du coup cette revue tombe du piédestal sur lequel mon imagination (et des extraits publiés ici et là) l'avait placée.
Par ailleurs Henry Luce rémunérait ses auteurs au lance-patates, celui qui se faisait de l'argent avec Life c'était lui, pas Capa ou d'autres.
D'où les agences coopératives comme Magnum : créées en rébellion contre Life, Collier's, et consorts.
Seule Vu avait peut-être une politique plus convenable vis à vis de des auteurs et photographes, grâce à Lucien Vogel.
Donc, que Life ait été numérisée par Google nuira surtout à ceux qui voudraient vendre des reproductions des anciens Life, pas aux auteurs de l'époque.
Tout ça est complexe et je précise que le pillage des oeuvres ne me plaît pas non plus, mais je serais assez amusé si Google numérisait tout Tintin, tant les ayant-droit d'Hergé sont de détestables mercantis qui n'ont rien à faire de l'oeuvre, et qui ne vivent que pour et par l'argent qu'un travail qu'ils n'ont jamais fourni leur permet de gagner par brouettes d'euros, par exemple.
Posté: jeudi 24 septembre 2009 - 20:00Henry Luce avait vedettarisé les photographes de Life et pouvait ainsi les rémunérer en partie avec des "caresses dans le dos".
John Loengard dans What they Saw, portraits des photographes de Life après son premier arrêt de la formule initiale, rapporte la rancoeur de certains sur la manière dont ils avait été traités lors de cette fermeture.
Le Life US était beaucoup moins "glamour" que le Life International que l'on trouvait tous les 15 jours en Europe dans les années 60, le premier à fermer ses portes.
Life a fort mal exploité ses propres archives, les publiées comme celles qui ne l'avait jamais été.
http://www.librarything.com/author/loengardjohn
http://theonlinephotographer.typepad.co ... ee-it.html
Ce que l'on nomme le grand photojournalisme fut en fait rémunéré indirectement par les miettes de la publicité alors:
Aujourd'hui bequcoup des photojournalistes doivent directement soit faire de la publicité soit des relations publiques pour "people" pour faire rentrer l'argent.
Voir les problèmes de VII; Magnum n'en n'est pas loin, le Magnum Light décrié par Philip John Griffith dans son dernier entretien pour Aperture.
The Guardian et le New York Times ont aujourd'hui des contrats léonins pour les photographes: une pétition circule contre The Guardian qu'à sugné Don McCullin entre autre.
http://www.ipetitions.com/petition/GNMp ... index.html
ttp://www.dvafoto.com/2009/08/petition- ... ghts-grab/
John Loengard dans What they Saw, portraits des photographes de Life après son premier arrêt de la formule initiale, rapporte la rancoeur de certains sur la manière dont ils avait été traités lors de cette fermeture.
Le Life US était beaucoup moins "glamour" que le Life International que l'on trouvait tous les 15 jours en Europe dans les années 60, le premier à fermer ses portes.
Life a fort mal exploité ses propres archives, les publiées comme celles qui ne l'avait jamais été.
http://www.librarything.com/author/loengardjohn
http://theonlinephotographer.typepad.co ... ee-it.html
Ce que l'on nomme le grand photojournalisme fut en fait rémunéré indirectement par les miettes de la publicité alors:
Aujourd'hui bequcoup des photojournalistes doivent directement soit faire de la publicité soit des relations publiques pour "people" pour faire rentrer l'argent.
Voir les problèmes de VII; Magnum n'en n'est pas loin, le Magnum Light décrié par Philip John Griffith dans son dernier entretien pour Aperture.
The Guardian et le New York Times ont aujourd'hui des contrats léonins pour les photographes: une pétition circule contre The Guardian qu'à sugné Don McCullin entre autre.
http://www.ipetitions.com/petition/GNMp ... index.html
ttp://www.dvafoto.com/2009/08/petition- ... ghts-grab/
Posté: jeudi 24 septembre 2009 - 20:24Message supprimé à la demande de son auteur.
Posté: jeudi 24 septembre 2009 - 20:34Google s'intéresse qux livres; cela concerne les éditeurs et les auteurs. Pour les livres photographiques les photographes ont toujours -sauf exception- quelques peu été malmenés par les éditeurs. Avec les mêmes méthodes qu'Henry Luce.
Un ami ayant eu le Prix Eugene Smith pour son travail sur les Minorités dans les Pays de l'Est, Marval lui versa pour un livre 10.000 FF, ce qui couvrait à peine les frais de tirages chez Toros.
Steidl fit un livre consacré à l'oeuvre de Leornard Freed, qui l'ignorait et découvrit l'ouvrage à sa sortie dans la galerie parisienne qui lui consacrait une exposition.
Un ami ayant eu le Prix Eugene Smith pour son travail sur les Minorités dans les Pays de l'Est, Marval lui versa pour un livre 10.000 FF, ce qui couvrait à peine les frais de tirages chez Toros.
Steidl fit un livre consacré à l'oeuvre de Leornard Freed, qui l'ignorait et découvrit l'ouvrage à sa sortie dans la galerie parisienne qui lui consacrait une exposition.