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Position du diaphragme sur les Elmar

MessagePosté: mercredi 15 février 2012 - 12:33
par Jacques Morin
Bonjour,

J'ai plusieurs Elmars anciens montés sur des modèles A, C ou D. Tous ont le diaphragme juste derrière la lentille avant de l'objectif.
Il me semble me rappeler que Leiz a reculé le diaphragme à partir d'une certaine date. Sait-on quand, au juste?

Merci. Jacques.

MessagePosté: mercredi 15 février 2012 - 13:37
par dbarth
D'après le Laney, en 1954 sur la version à baïonnette. Néanmoins, le diaphragme reste toujours juste derrière la lentille frontale.

Je crois que cette position est typique de la formule Elmar, et constituait en fait un moyen d'éviter une trop grande proximité avec le design du Tessar de Zeiss, sur lequel le diaphragme est situé au milieu de l'optique. Ou un moyen d'améliorer les performances en évitant trop de vignettage.

Je parle du 50/3.5 ici, mais visiblement sur le 90/4 Elmar le diaphragme est déplacé au milieu de l'optique.

MessagePosté: mercredi 15 février 2012 - 14:07
par Jacques Morin
Merci, David.

Si tard que ça... Je pensais à la fin des années trente.

Amitiés. Jacques.

MessagePosté: vendredi 17 février 2012 - 9:07
par dbarth
J'ai relu la bible un peu plus, mais cette position du diaphragme semble vraiment un élément distinctif de la formule. Pour les 50 en tous cas.

Pour le Elmar 35, qui en est dérivé, le diaphragme est situé au centre, entre le 2ème et le 3ème groupe, que ce soit sur le 35/4.5 de 1935 (ie Snaphsot Elmar) ou sur le 35/3.5 fabriqué entre 1930 et 1950.

MessagePosté: vendredi 17 février 2012 - 15:45
par Jacques Morin
Je ne m'étais jusque là jamais posé cette question.

Mais étant un collectionneur quasi compulsif de russeries, j'ai reçu dernièrement avec un Fed 1a un Elmar que j'avais simplement pris pour un Elmar: indications de standardisation, d'infra rouge, gravures "feet", "Germany": tout bien, quoi...

Et puis, comme il n'était pas numéroté et que le reste ne correspondait pas vraiment à un objectif d'avant 1932, j'ai cherché un peu plus... jusquà tomber sur la position du diaph., typique des Tessar et Fed qui partagent la même formule.

Il s'agit donc d'un bloc optique Fed probable monté dans un fût d'Elmar. Je dois confesser être très content de ma trouvaille, beaucoup plus que s'il s'agissait d'un Elmar simple (j'ai pas dit bête!).

Cela ne s'arrête d'ailleurs pas là, puisque le boîtier Fed est équipé d'un mécanisme de Leica et que la platine porte objectif est gravée du fameux "0". Je vais mettre un film là dedans pour voir si ça fonctionne!

Merci pour ta confirmation, David.

Amitiés. Jacques.

MessagePosté: vendredi 17 février 2012 - 21:15
par dbarth
Eh intéressant! J'aimerais bien voir des photos de l'objectif en question.

MessagePosté: vendredi 17 février 2012 - 23:20
par Jean-Pierre Dep
Moi aussi Daniel :wink:
Amitiés à Jacques :D

MessagePosté: dimanche 19 février 2012 - 18:17
par Jacques Morin
Vox populi...



Pour ceux qui voudraient en savoir plus:

http://www.ussrphoto.com/Forum/topic.asp?TOPIC_ID=2002

Je suis quand même très surpris par cette greffe si bien qu'on ne sait plus comment nommer cet appareil. Et ça semble être la même chose pour l'objectif! Une joyeuse aventure et une réalisation passionnante.

Amitiés. Jacques.
PS: TVB, JPD? :wink: Tu ne vends pas tes vissants, j'espère? :evil:

MessagePosté: dimanche 19 février 2012 - 19:34
par Jean-Pierre Dep
Jacques Morin a écrit :
PS: TVB, JPD? :wink: Tu ne vends pas tes vissants, j'espère? :evil:


Non, ce serait m'arracher le cœur :wink:
Je t'expliquerai en MP .....
Amitiés du plat pays !

MessagePosté: dimanche 19 février 2012 - 21:02
par dbarth
Merci pour ces photos Jacques, et pour cette mystérieuse histoire en train de s'écrire.

Pour résoudre cet énigme, il faudrait pourtant essayer un désassemblage. Avec une petite loupe d'horloger et quelques bons tournevis c'est chose possible, sans faire prendre de risques au matériel.

MessagePosté: mardi 21 février 2012 - 22:00
par Jacques Morin
Certes!
Mais il y a une différence entre démonter un objectif pour le nettoyer et faire de même pour une demi-douzaine d'Elmar (ou supposés tels) pour en comparer jusqu'à la moindre vis. Surtout quand on ne connaît pas exactement les variations internes à chaque série. Et que d'une série à l'autre, on ne sait pas quel(s) paramètre(s) distinctif(s) on cherche au juste...

En tout cas, je ne m'y risque pas... :cry:

Amitiés. Jacques.