Les propositions de alain.besancon tendent à rendre le déroulement, la lecture, plus percutantes. En effet, difficile choix, entre le plan large et le plan resserré. Marielle a souvent opté pour l'effet travelling. Alain propose une lecture plus synthétique.
Au-delà de ce que Marielle montre (qui est montré à la fois avec amour, précision, mais aussi cruement, sans fars), il y a la question de la forme.
La forme photographique pure est de haute tenue. L'exposé photographique peut-être un peu long.
Trop d'image, pas assez de texte : préciser la position de la narratrice, son point de vue lié à sa position ; peut-être, c'est en tous cas le sentiment que j'ai eu.
Pourtant, des images faites avec amour et sensibilité, que j'ai regardées plusieurs fois ; pour des gens qui n'y sont pas tout à fait préparés (et pourtant, dans mon cas, j'ai connu mes petits enfants à l'hôpital, et d'autres…), il y a besoin de prendre un petit recul, puis d'y revenir.
Un ensemble de photos pas neutres, que j'aimerais, pour ma part, enveloppées du discours subjectif de la photographe-médecin (et néanmoins membre émérite de Summilux.net).
Amicalement