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[1]

A l'écart de la chaleur et de la foule, le cloître Saint-Salvy

[2]

pour rejoindre la vie urbaine, on emprunte un passage ombré

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dont les arches supportent des maisons de ville à l'échelle presque rurale,

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que j'habiterais bien volontier…

[5] … [6]

à quelques dizaines de mètres de l'axe principal vers la cathédrale Sainte-Cécile !

R8 2/50 et 2/90 Agfapan APX 100

Elles sont absolument magnifiques, géniales et extraordinaires
Tu me prêtes ton R15?

Je suis entièrement d'accord avec Chabada, surtout pour la 1 et la 3.

MP : Chabada, je peut te vendre un 15 mm pour M, il me manque juste le bouchon avant.

Je déconnais Fil ... La flatterie menant au prêt !
C'est plutôt d'ailleurs une R19 avec peu de kilomètrage

La promenade didactique me plait (je crois que c'est le but visé... atteint !)

Parfait, ce cher, grand et illustre UCLA, passant souvent au abord de Montpellier, je sens que je vais pouvoir emprunter un super 15 mm.

Ce n'est pas fini, je vous en impose encore quelques-unes…
On verra ainsi s'il y a des limites à la flagornerie.

Donc, je continue…

J'en ai l'idée en tête depuis les belles photos de Marielle, sur ce fil consacré à la cathédrale d'Albi.
Jusque là je n'ai jamais réussi quelque chose de bien bon sur ce bâtiment hors norme.
Je me suis demandé pourquoi. Son gigantisme, la très grande simplicité de ses volumes, y sont pour quelque chose.

[5] 0… [7]

On peut saisir ce gigantisme depuis le lointain, ou "plein cadre"…


[8] 0… [9]

le mettre en rivalité avec la modestie des petits quartiers médiévaux qui existent encore à l'ouest de la nef


[10]

confronter la masse extraordinaire des contreforts et la ville


[11]

l'échelle des soubassements devant les piétons


[12]

et rapidement, comme l'a fait Marielle, on est tenté d'oublier le sol, pour saisir les jeux d'ombre sur la brique,
et les fûts cylindriques si caractéristiques des façades de l'édifice.


[13] … [14]

mise en valeur difficile, car la nef, sur sa façade sud principale, est interrompue par un portail gothique flamboyant
qui lui a curieusement été adjoint tardivement. Au passage, on donne son obole…


[15]

Trois petits tours, et puis

R8 2,8/19 - 2/50 - 2/90 Agfapan APX 100

A mon avis, Coignet était déjà le dos au mur (*) et n'a pas voulu casser les verticales en visant vers le haut.

(*) non loin d'un excellent salon de thé si je situe bien

La 11ème donne en effet une bonne idée du gigantisme de cette construction !très bien vu !

Voilà une nouvelle série magnifique qui montre bien la beauté et le gigantisme de l'édifice, surtout la 11 pour la gigantisme.
Les verticales sont parfaitement maitrisées, les masses biens répartis sur la photo. Coignet tu est vraiment le maître du 15 mm.

Tu me le prétera dit ?

mais
C'est tout fait au 2/50mm et 2/90mm… (à part la [7] au 2,8/19mm)

La prochaine fois, je lirais jusqu'au bout.

Je ne sais pas si c'est de la flagornerie, mais moi je suis sensible à deux choses: 1. la clarté des cadrages sobres, pas toujours parfaits, mais toujours éclairants, d'où le peu d'intérêt que j'ai ordinairement pour l'architecture se pique au jeu et s'y plaît; 2. pour l'usage des gens à l'intérieur des photos, qui donnent sens aux édifices, par jeux d'oppositions: ils passent, et les tours, qu'ils ne regardent peut-être même pas, restent. On voit que Coignet cherche à intégrer la vie dans son architecture, et j'aime beaucoup ça
Maintenant, il est clair qu'avec cet elmarit 15mm, il ne pouvait en être autrement…

Tu as remarqué ça ? Chapeau. En effet, je m'applique généralement à refuser les effets trop faciles (contre-plongée, dramatisation du grand-angle), et à intégrer la vie banale autour des bâtiments que je photographie. Ça demande aussi une certaine nonchalance discrète, car les gens s'arrêtent, se détournent et changent d'attitude s'ils pensent qu'il seront sur une photo.

Pour cette série (deuxième "post" autour de la cathédrale), j'ai également volontairement proposé de petits formats d'image, pour mettre en valeur cette approche un peu austère et banale, en opposition à un travail sur les ombres et la texture de la brique, par exemple, qui serait beaucoup plus facilement flatteur.