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C'est étonnant, il semble que le site de la bataille de Waterloo n'ait pas encore été visité par des "Summiluxiens".

Hier en fin d'après-midi, j'avais l'intention de grimper en haut de la "Butte du Lion" (226 marches).
Pas de chance, ça fermait à 17 heures et avec le changement vers l'heure d'été je ne m'étais pas rendu compte qu'il était tard. j'ai alors décidé d'explorer les alentours, et comme il n'y a pas de chemin qui fasse le tour de l'édifice c'est à travers champs que j'ai cheminé pour tenter de saisir un point de vue original.

Il y avait une grosse menace de pluie, mais finalement ça n'a donné que de beaux ciels et quelques gouttelettes.

D'abord, on est accueilli par l'empereur, qui a droit à un piédestal, même si...


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Rappelons-nous que les territoires belges étaient administrés entre 1795 et 1814 par la France, avant de passer sous contrôle hollandais après 1815 et jusqu'à l'indépendance en 1830, qui donnera naissance à l'Etat belge.

Un arbre "témoin de la bataille" se cache dans un coin de parking.


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Un magnifique bâtiment, actuellement en restauration, abritait le "panorama" que j'ai visité, enfant, et dont je garde un souvenir effrayant.


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Un petit chemin part vers la campagne. Une haie entoure la "Butte".


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Je pars alors à travers champs. C'est une terre sablonneuse et pleine de silex.


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Certains arbres ont reçu la taille de printemps.


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Et voilà une des vues les plus classiques:


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En espérant compléter cette promenade lors d'une prochaine visite.

Tout ce qui a été présenté ci-dessus est réalisé au M9 avec un Zeiss 18 distagon et un Voigtlander 15 (Nokton). Tout à 5,6. Certaines vues ont été prises au M7 qui doivent encore être développées.

A suivre.

Oops, plus moyen de corriger... il s'agissait d'un Nokton 50.

Salut Phil,
J'adore la 7 et la 10.
J'adore le Nokton 50 mm
J'adore Waterloo chanté par Abba.
J'aime ta signature...... ce faiseur d'or m'a toujours fasciné

Amicalement
JP

Merci Jean-Pierre,

pour la 7, ça n'a pas été simple car je ne suis pas très grand et c'est sur la pointe des pieds, l'appareil à bout de bras et à 3cm d'un fossé que je me tenais. J'aurais voulu dessiner le triangle de la butte avec la haie mais la géométrie du terrain n'est pas idéale, et surtout: sans viser...

Pour la citation, j'ai découvert l'histoire de Nicolas Flamel en lisant "L'amour Fou" d'André Breton. Un livre que je recommande à tous les rêveurs sensibles et il y en a par ici.

Je me suis déjà retrouvé sur le champ de bataille de Waterloo lors d'une reconstitution. En uniforme et avec une peau de chèvre par dessus mon magnétophone, à enregistrer l'ambiance sonore... Le son des fifres et des canons! Un document!

Ma réflexion lorsque je marchais dans les champs labourés: à quoi bon chanter "qu'un sang impur abreuve nos sillons": cette terre est pleine de cailloux...


Pas loin de cinquante mille victimes...

Belle série, Philippe. Je ne connais pas le site de Waterloo, que tu nous fais découvrir de façon originale et peut-être plus fidèle que si tu y avais eu directement accès.
La 7 est... impériale !

Ravi de t'avoir fait découvrir ce site, "Inthebox".

On se demandait avec "Jean-Pierre Dep" si les français avaient encore de l'amertume par rapport à cet épisode de leur histoire, pour qu'il n'y ait pas de réaction à ce fil et que ce lieu n'ait pas encore été exploré par les leicaïstes voyageurs.

Quel parcours que celui du "petit caporal"...

A ce propos, quand je retournerai sur les lieux je compte prendre un truc pour "grimper dessus" pour parfaire la prise de vues n°7.

Il me manque une vingtaine de centimètres mais je n'envisage pas de faire un procès à mes vieux parents: dans certains cas c'est bien aussi d'être discret.

Non seulement tu me l'as fait découvrir, Philippe, mais tu m'a également appris un point d'histoire que j'ignorais (impardonnable), à savoir que la Belgique actuelle était sous administration française de 1795 à 1814, puis sous celle des Pays-Bas de 1815 à 1830, avant de devenir indépendante.

Le sort et succès d'un fil relèvent parfois de paramètres mystérieux qu'il serait vain de vouloir analyser. Je suis également surpris - et déçu - du manque de curiosité suscité par celui-ci. Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un vieux ressentiment français à l'égard de cet épisode, mais plutôt le signe d'une indifférence générale relative à l'Histoire dans son ensemble. C'est dommage.

Ne te casse pas la figure de ton escabeau pour tenter d'améliorer la symétrie de la 7... Telle quelle, cette photo est déjà très belle.

P.S. : Le Flamel alchimiste, qui aurait découvert la pierre philosophale, tout cela ressortit d'une légende qui, en effet, ne pouvait que séduire un André Breton.

Belle et intéressante série.

Un truc pour monter dessus : un cheval !