En effet, la surface d'un PF est inférieure à celle d'un film 35mm ou 120, mais le calcul doit prendre en considération le fait que la couche sensible est plus épaisse pour un PF que pour un film en rouleau, autrement dit, qu'à surface identique, le révélateur s'épuise plus vite en développant un PF qu'un rouleau. C'est sans doute moins vrai aujourd'hui que par le passé, notamment parce que les couches sensibles sont, physiquement, de plus en plus fines, mais la différence demeure, d'autant qu'un PF se développe généralement plus à fond qu'un rouleau.
Il est certain qu'en plongeant 6 PF par litre (peut-être même plus ?), on obtiendra des images, mais à ce régime, il est prévisible que lesdites images ne tireront pas le meilleur parti des possibiltés du couple film-révélateur.
Dans ce registre, je viens de lire, cet après-midi, S. Anchell, The Darkroom Cookbook, 3rd. edition, 2008, selon qui le volume minimal de D-76 par rouleau 135 ou 120 serait de 500ml., donc très loin de la préconisation de Kodak qui est de 150ml.
citation :
> Ce qui me tentait sur la MOD54 était de pratiquer le même process pour mes PF que pour le MF ou le 35 mm.
Ce serait une mauvaise idée: un même film exposé à un même IE, ne demande pas la même densité selon qu'on est en 135 (vers 0,9) ou en 4x5 (vers 1,15).