retour au labo

Robert
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Ce système existe aussi en version Durst 1200 avec un supplément pour la version Colidap, ce qui porte la facture à plus de 2200 € sans parler du système d'étalonnage.
Je ne suis pas certain d'avoir une activité suffisante :lol:
Merci, en tous les cas de ce retour intéressant !!!

LE PRIX SUMMILUX 2025 EST OUVERT :vivesummilux:
https://www.summilux.net/forums/viewtop ... 7&t=110771
Ekreviss
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Robert a écrit :

Quel Rodinal ???


Le Rodinal de chez Adox.
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Robert
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Ekreviss a écrit :
Robert a écrit :

Quel Rodinal ???


Le Rodinal de chez Adox.


Merci :idea:
Je l'ai utilisé dans des temps très lointains :cool: avec les films Agfa
Ekreviss
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Robert a écrit :

Merci :idea:
Je l'ai utilisé dans des temps très lointains :cool: avec les films Agfa


De rien.

Autre option: comme ces films cinématographiques (Ferrania, Lomography Kino, Orwo, etc.) ont un contraste assez élevé, certain compensent avec un révélateur à contraste modéré comme le Bellini D96.

Moi je fais plus simple: au Rodinal, peu d'agitation au début puis un seul retournement par minute. Les négatifs ne sont ni trop contrastés, ni trop denses.
Ekreviss
Robert
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Ekreviss a écrit :
Robert a écrit :

Merci :idea:
Je l'ai utilisé dans des temps très lointains :cool: avec les films Agfa


De rien.

Autre option: comme ces films cinématographiques (Ferrania, Lomography Kino, Orwo, etc.) ont un contraste assez élevé, certain compensent avec un révélateur à contraste modéré comme le Bellini D96.

Moi je fais plus simple: au Rodinal, peu d'agitation au début puis un seul retournement par minute. Les négatifs ne sont ni trop contrastés, ni trop denses.


Je vais essayer de retrouver du Double X :wink:
Robert
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Rigolo (si l'on veut) :

https://loeildelaphotographie.com/fr/ti ... 9122025%29
Ekreviss
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Robert a écrit :
Je vais essayer de retrouver du Double X :wink:


Oh oui ! Trop bien ! :wink:
Ekreviss
Clic
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Richard a écrit :
ne pas oublier que selon les boîtes d'un même papier il peu avoir des difs au niveau de la sensibilité,

toujours faire une ref de base au niveau de l'expo et vérifier sur la boîte suivante s'il n'y a pas de dérive,


Oui mais le principal est enregistré dans le système , si il y a correction elle est minime.
Avec ce système il est aisé de changer de papier, sinon sans ce système c'est tellement galère qu'on ne change plus de papier.
Ce système est onéreux, il faut quand même savoir que l'argentique revient plus cher que le numérique.
"Lorsque vous photographiez des gens en couleur, vous photographiez leurs vêtements.
Mais quand vous photographiez des gens en noir et blanc, vous photographiez leurs âmes"
Ted Grant.
LE TALENT DU PHOTOGRAPHE EST A LA PRISE DE VUE.
Robert
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Clic a écrit :
Richard a écrit :
ne pas oublier que selon les boîtes d'un même papier il peu avoir des difs au niveau de la sensibilité,

toujours faire une ref de base au niveau de l'expo et vérifier sur la boîte suivante s'il n'y a pas de dérive,


Oui mais le principal est enregistré dans le système , si il y a correction elle est minime.
Avec ce système il est aisé de changer de papier, sinon sans ce système c'est tellement galère qu'on ne change plus de papier.
Ce système est onéreux, il faut quand même savoir que l'argentique revient plus cher que le numérique.


La remarque de Richard est parfaitement juste, pour un même papier, il y a des variations d'une boîte à l'autre, au moins pour Ilford.
J'étalonne toujours une nouvelle boîte avec les fameux "bouts d'essai" puis chaque image car il y a de multiples variables.

J'ai presque envie de venir vous voir à Besançon pour voir comment cela marche "en vrai" :cool: !!!

La discussion sur les coûts relatifs est interminable et illusoire.
Oui, le labo argentique coûte, mais le numérique aussi, imprimante et consommables sans oublier le prix du papier, très variable selon les types.
D'autre part, le matériel de prise de vue numérique est sujet à une obsolescence relative alors que le matériel argentique fonctionnera encore longtemps.
Reste le prix du film qui a beaucoup augmenté mais de façon variable et différenciée...
Agitons tout cela en pondérant par le facteur temps, sans oublier l'irrationnel :idea:
stefaren
    Re: retour au labo
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Re les coûts relatifs ...

Tiens-tu compte de l'inflation et même du coût de la dette?
Plus sérieusement, c'est un peu comme pour le coût écologique (parfois appelée empreinte carbone), ca dépend comment on compte, ce que l'on compte et au final on n'est pas beaucoup plus avancé, le mieux étant de NE PAS faire de photos.
Envisageable???
PS: ta réponse est aussi attendue que d'autres choses... des dossiers pour le Prix Summilux, des amateurs de sorties au salon de la Photo, un SAV Leica rapide ou même un gouvernement...
“I don’t have messages in my pictures…The true business of photography is to capture a bit of reality (whatever that is) on film.” – Garry Winogrand
Robert
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C'est vrai, pourquoi photographier ? :mrgreen2:
Richard
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Vieux briscard
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bigoudénie en Pen ar Bed (29120)
citation :
Oui mais le principal est enregistré dans le système , si il y a correction elle est minime.


il m'est arrivé d'avoir des variations de 20% sur le temps "étalon" pour des boîtes d'Agfa MC111, et dans ce cas sur un tirage 30x40 identifié la correction n'a rien de minime sur des temps d'expo d'une minute...
"c'est avec le coeur que l'on fait des photos"
"la photo c'est le regard"
Willy Ronis

http://www.summilux.net/r_system/fondsRV.htm

http://www.summilux.net/expos/voir.php?auteur=19&page=2
Tafar
    Rep : Bilan d'un retour au labo
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Compiègne
Robert a écrit :
Bonjour à tous,

ces quelques réflexions peuvent tenir place ici, après réalisation de mes " devoirs de vacances ".

J'ai longtemps eu un labo "non fixe" avec divers matériels dont, pour finir un LPL, mais j'ai dû cesser faute de temps car installation/désinstallation finissent par lasser.
Passage par une location de labo à Paris, puis scan + impression, le plus souvent en piézographie sur Canson Arches 88 actuellement après un phase Awagami Bambou.
Et, est revenue l'envie de baryté vrai, envie irrépressible.

Si mon expérience peut servir, voici une chronique quasi psychanalytique !

Les films : après des phases " touche à tout ", je suis resté fidèle à l'Acros 100 V1 et j'ai récemment épuisé presque tout mon stock avec quelques déboires avec les derniers,
périmés depuis 2012. Je vais faire un bout d'essai avec la Delta 100.
Moralité, n'achetez pas trop à la fois :lol:, congélateur ou pas. En 400, HP5 plus que Tri X. Même chose en 120, en 100 comme en 400..
En 4x5, je suis resté fidèle pendant des années au TXP 320, modèle de régularité sans surprise. Bien sûr, c'est devenu cher, mais je n'ai pas un gros débit.
Un essai récent de Bergger 400 Pancro m'a déçu, notamment par des défauts dans l'émulsion. La FP4 125 est entre les deux.

Développement des films

Il y a quelques années, j'ai fini par installer un labo à demeure dans une " maison de famille " à 450 km de Paris :lol: , ce qui veut dire accès intermittent.
Je suis passé par différentes phases, développement à Paris puis tirage là bas puis développement et tirages là bas voire développement en labo (cata, y compris en pro)
et je suis revenu aux développements de films dans les deux endroits, scan et impression à Paris, et tirages décentralisés...

Je reste fidèle à Paterson, à l'agitation initiale, en tapotant la cuve pour chasser les bulles, et une agitation toutes les 30 secondes.
Je n'ai que deux révélateurs, LC 29 à 1+19 ou 1+29, le plus souvent, ou HC 110, dilution B ou H, selon le type de photo et la recherche d'un étalement relatif du contraste.
Lavage méthode Ilford renforcée. Agent mouillant (5 ml/l, eau déminéralisée).
Et, point important (merci à Alesane du conseil), j'ai fini par acheter la trop chère armoire de séchage JOBO Mistral qui a résolu le problème des poussières
et supprimé la plus grande partie de la repique !

Le tirage

En vue de cette évolution, j'ai recherché des agrandisseurs et acheté au fil du temps, 1 Focomat 1 C et un Omega D3, sur summilux.net, qui étaient en piètre état, finalement,
et que j'ai fini par donner à des amateurs éclairés, puis un Kaiser VCP 6000 pour le 24x36 acheté à un juge d'instruction et j'ai bénéficié de dons, un Durst 659 et un Durst 800.
Je suis passé, comme autrefois, par toutes les discussions entre condenseur et diffuseur et j'en passe. Ne parlons pas des optiques et je n'utilise plus que deux Schneider (80 et 150) et un Rodenstock (50).
Aujourd'hui, je suis stabilisé avec un Durst 1205 Colidap dédié au noir et blanc du 24 x 36 au 4 x 5, le passe-vue du 4 x 5 amputant très légèrement les coins, ce qui n'est pas très grave,
n'ayant pas l'obsession du liséré noir en périphérie.
J'ai fini par opter pour des portes films sans verre dans le passe-vue du Durst, sauf pour le 4 x 5.

Après une phase de dispersion, je me suis fixé aux papiers Ilford, MG Classic (baryté) et Warmtone (baryté). Produits Ilford.
Rien à dire sinon ce que tout le monde connaît avec des variations entre les lots sans date de fabrication et des mésaventures aléatoires.
C'est d'ailleurs cela qui m'a poussé à essayer du FOMABROM Variant 111 MG et j'ai été surpris par la qualité, de belles tonalités et une bonne main, 280 grammes contre 255 à Ilford.

En pratique, étalonnage de chaque boîte, agitation et développement poussé à son terme (2 mn ou +), bain d'arêt (Tetenal), fixage (Ilford) et lavage en bacs successifs.

Pour les négatifs difficiles, j'utilise souvent le filtrage fractionné ("split grade") qui est assez fiable avec la tête du Durst 1205 qui est très stable.

Margeur 4 lames, c'est bien pratique !

Enfin, je me limite à deux formats, 24 x 30 pour un tirage 20 x 20 en 120/6x6 et 30 x 40 pour le reste, du 24 x 36 au 4 x 5
en passant par le 24 x 65 avec lequel je coupe la feuille de 30 x 40 en deux pour limiter le gaspillage avec 2 tirages sur une feuille en 15 x 40 fois 2.

Finition

Séchage sur clayettes puis compression à froid sous quelques dictionnaires encyclopédiques.
J'avais une presse à chaud rachetée à un pro qui fermait son labo, capricieuse au point de cramer ses résistances en fin de parcours.
Je m'en suis passé, mais je viens d'en racheter une sur Le Bon Coin, de bien meilleure qualité et les premières utilisations sont rassurantes.
Penser à mettre le papier à refroidir (pas trop chaud tout de même) émulsion vers le bas sur une surface froide.

Repique éventuelle (Pébéo et poil de martre).

Ne pas l'oublier que l'épreuve ne se juge qu'après toutes ces étapes, avec une bonne lumière, et qu'un peu de rigueur est nécessaire pour éviter trop de déboires.

Carnet de labo

J'ai gardé l'habitude de tout noter et c'est précieux pour comprendre les erreurs et refaire des tirages.

Donc, pour résumer : sauf envie particulière,

- éviter de varier les films,
- standardiser les développements,
- prendre le temps de choisir le bon agrandisseur, ce qui n'est pas facile en l'état du marché,
- rester fidèle à un papier,
- limiter les séances de tirages à quelques négatifs bien choisis,
- prendre des notes ! (la mémoire est parfois capricieuse).

La conclusion de tout cela est que, même si j'ai une petite production, une cinquantaine de tirage par an, je suis très heureux de garder une pratique argentique !!!
La solution scan + impression (piézo ou autre) est une bonne solution, notamment par le vaste choix des papiers, mais je continue de trouver qu'un tirage baryté prend la lumière autrement.


Dieu merci, je me suis lancé dans le développement "maison" avant d'avoir lu cette excellente synthèse de Robert. Je n'aurais sans doute pas franchi le pas ... :ravi:
tenmangu81
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Robert a écrit :
C'est vrai, pourquoi photographier ? :mrgreen2:


C'est une question métaphysique : quel est ce TOC qui nous pousse, au moins nous gens d'ici, à appuyer sur le déclencheur ?
"+1" de la part de : Robert
Robert
    Rep : Bilan d'un retour au labo
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Tafar a écrit :
Robert a écrit :
Bonjour à tous,

ces quelques réflexions peuvent tenir place ici, après réalisation de mes " devoirs de vacances ".

J'ai longtemps eu un labo "non fixe" avec divers matériels dont, pour finir un LPL, mais j'ai dû cesser faute de temps car installation/désinstallation finissent par lasser.
Passage par une location de labo à Paris, puis scan + impression, le plus souvent en piézographie sur Canson Arches 88 actuellement après un phase Awagami Bambou.
Et, est revenue l'envie de baryté vrai, envie irrépressible.

Si mon expérience peut servir, voici une chronique quasi psychanalytique !

Les films : après des phases " touche à tout ", je suis resté fidèle à l'Acros 100 V1 et j'ai récemment épuisé presque tout mon stock avec quelques déboires avec les derniers,
périmés depuis 2012. Je vais faire un bout d'essai avec la Delta 100.
Moralité, n'achetez pas trop à la fois :lol:, congélateur ou pas. En 400, HP5 plus que Tri X. Même chose en 120, en 100 comme en 400..
En 4x5, je suis resté fidèle pendant des années au TXP 320, modèle de régularité sans surprise. Bien sûr, c'est devenu cher, mais je n'ai pas un gros débit.
Un essai récent de Bergger 400 Pancro m'a déçu, notamment par des défauts dans l'émulsion. La FP4 125 est entre les deux.

Développement des films

Il y a quelques années, j'ai fini par installer un labo à demeure dans une " maison de famille " à 450 km de Paris :lol: , ce qui veut dire accès intermittent.
Je suis passé par différentes phases, développement à Paris puis tirage là bas puis développement et tirages là bas voire développement en labo (cata, y compris en pro)
et je suis revenu aux développements de films dans les deux endroits, scan et impression à Paris, et tirages décentralisés...

Je reste fidèle à Paterson, à l'agitation initiale, en tapotant la cuve pour chasser les bulles, et une agitation toutes les 30 secondes.
Je n'ai que deux révélateurs, LC 29 à 1+19 ou 1+29, le plus souvent, ou HC 110, dilution B ou H, selon le type de photo et la recherche d'un étalement relatif du contraste.
Lavage méthode Ilford renforcée. Agent mouillant (5 ml/l, eau déminéralisée).
Et, point important (merci à Alesane du conseil), j'ai fini par acheter la trop chère armoire de séchage JOBO Mistral qui a résolu le problème des poussières
et supprimé la plus grande partie de la repique !

Le tirage

En vue de cette évolution, j'ai recherché des agrandisseurs et acheté au fil du temps, 1 Focomat 1 C et un Omega D3, sur summilux.net, qui étaient en piètre état, finalement,
et que j'ai fini par donner à des amateurs éclairés, puis un Kaiser VCP 6000 pour le 24x36 acheté à un juge d'instruction et j'ai bénéficié de dons, un Durst 659 et un Durst 800.
Je suis passé, comme autrefois, par toutes les discussions entre condenseur et diffuseur et j'en passe. Ne parlons pas des optiques et je n'utilise plus que deux Schneider (80 et 150) et un Rodenstock (50).
Aujourd'hui, je suis stabilisé avec un Durst 1205 Colidap dédié au noir et blanc du 24 x 36 au 4 x 5, le passe-vue du 4 x 5 amputant très légèrement les coins, ce qui n'est pas très grave,
n'ayant pas l'obsession du liséré noir en périphérie.
J'ai fini par opter pour des portes films sans verre dans le passe-vue du Durst, sauf pour le 4 x 5.

Après une phase de dispersion, je me suis fixé aux papiers Ilford, MG Classic (baryté) et Warmtone (baryté). Produits Ilford.
Rien à dire sinon ce que tout le monde connaît avec des variations entre les lots sans date de fabrication et des mésaventures aléatoires.
C'est d'ailleurs cela qui m'a poussé à essayer du FOMABROM Variant 111 MG et j'ai été surpris par la qualité, de belles tonalités et une bonne main, 280 grammes contre 255 à Ilford.

En pratique, étalonnage de chaque boîte, agitation et développement poussé à son terme (2 mn ou +), bain d'arêt (Tetenal), fixage (Ilford) et lavage en bacs successifs.

Pour les négatifs difficiles, j'utilise souvent le filtrage fractionné ("split grade") qui est assez fiable avec la tête du Durst 1205 qui est très stable.

Margeur 4 lames, c'est bien pratique !

Enfin, je me limite à deux formats, 24 x 30 pour un tirage 20 x 20 en 120/6x6 et 30 x 40 pour le reste, du 24 x 36 au 4 x 5
en passant par le 24 x 65 avec lequel je coupe la feuille de 30 x 40 en deux pour limiter le gaspillage avec 2 tirages sur une feuille en 15 x 40 fois 2.

Finition

Séchage sur clayettes puis compression à froid sous quelques dictionnaires encyclopédiques.
J'avais une presse à chaud rachetée à un pro qui fermait son labo, capricieuse au point de cramer ses résistances en fin de parcours.
Je m'en suis passé, mais je viens d'en racheter une sur Le Bon Coin, de bien meilleure qualité et les premières utilisations sont rassurantes.
Penser à mettre le papier à refroidir (pas trop chaud tout de même) émulsion vers le bas sur une surface froide.

Repique éventuelle (Pébéo et poil de martre).

Ne pas l'oublier que l'épreuve ne se juge qu'après toutes ces étapes, avec une bonne lumière, et qu'un peu de rigueur est nécessaire pour éviter trop de déboires.

Carnet de labo

J'ai gardé l'habitude de tout noter et c'est précieux pour comprendre les erreurs et refaire des tirages.

Donc, pour résumer : sauf envie particulière,

- éviter de varier les films,
- standardiser les développements,
- prendre le temps de choisir le bon agrandisseur, ce qui n'est pas facile en l'état du marché,
- rester fidèle à un papier,
- limiter les séances de tirages à quelques négatifs bien choisis,
- prendre des notes ! (la mémoire est parfois capricieuse).

La conclusion de tout cela est que, même si j'ai une petite production, une cinquantaine de tirage par an, je suis très heureux de garder une pratique argentique !!!
La solution scan + impression (piézo ou autre) est une bonne solution, notamment par le vaste choix des papiers, mais je continue de trouver qu'un tirage baryté prend la lumière autrement.


Dieu merci, je me suis lancé dans le développement "maison" avant d'avoir lu cette excellente synthèse de Robert. Je n'aurais sans doute pas franchi le pas ... :ravi:


Qu'entends-tu par développement "maison" ??? :cool:

S'il s'agit de film, c'est assez sage et cela permet d'opter soit pour scan (ou autre procédé de numérisation) + impression, ce qui peut être sage aujourd'hui, soit pour tirage qui peut être délégué aussi :idea:
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