Aventures télémétriques : épisode I - le couple R3A/Nokton

Mon frère a fait un premier pas vers le télémétrique, en passant par
l’étape Cosina : Bessa R3A + Nokton 50/1.5
J’ai eu l’occasion de prendre en main ce matériel, afin de me faire une
idée, sans a priori
Le boîtier
La première impression est excellente, le boîtier est bien fabriqué,
gainage antidérapant avec un excellent toucher (mieux que la vulcanite
Leica). Le viseur 1 :1 n’a pas l’air d’apporter grand-chose par rapport au
0,92 du M3. La mise au point avec le télémètre bien contrasté est aisée,
je n’ai pas remarqué de flare en lumière latérale ou frontale
La précision de MAP à f/1.5 semble suffisante, et ce malgré la faible base
télémétrique, sans doute partiellement compensé par le grossissement du
viseur x1
Le viseur permet tout juste d’utiliser un 35mm (avec le cadre du 75, pour
ne pas être perturbé par le cadre du 40)
Par contre au niveau du velouté de l’armement et du déclenchement,
c’est pas terrible : obturateur mal amorti, ça claque, ça sonne
« rustique » et le levier d’armement est assez rigide et sec, cela fait un
peu quincaillerie et détonne par rapport à la finition générale
Le mode priorité à l’ouverture est génial (surtout avec le 1/2000ième en
bonus) : affichage très lisible de la vitesse en rouge en bas de l’image
(visible en plein soleil), bouton de mémorisation sous le pouce (ce bouton
ne verrouille forcément que la vitesse, donc on peut donner une ultime
correction en … tournant la bague de diaph).
En mode M, la vitesse suggérée s’affiche en continu, et la vitesse choisie
clignote : on mesure bien l’écart entre les deux
La précision de la cellule centrale pondérée est bluffante (planche contact
très homogène) : on peut déclencher très vite sans se soucier de
l’exposition, un atout indéniable
En bref, un boîtier qui en donne pour son argent, un bon ticket d’entrée
dans le monde Leica, et qui peut servir en complément d’un M
Pour terminer, un petit tableau comparatif M7 - R3a et Zeiss Ikon (qui se fait toujours attendre)
Le Nokton 50/1,5
Venons-en à l’optique. Je dois avouer que j’ai été très positivement
surpris, après avoir souvent lu que sa qualité de fabrication n’est pas à la
hauteur de sa qualité optique (que personne ne conteste)
Je pense que ce qui induit en erreur sur la qualité de fabrication, c’est le
poids, très léger par rapport au volume, par rapport à la densité d’une
optique Leica. Il n’est d’ailleurs pas aussi encombrant que cela, et
n’entrave pas plus la visée qu’un Summilux 50.
La bague de mise au point est très douce. La bague de diaphragme,
crantée par demies-ouvertures, offre une très très grande « distance »
entre crans (jamais vu ça) au point qu’il est possible de naviguer en
continu entre les crans avec une précision du quart de diaph
La seule petite déception concerne la distance minimale de MAP, qui est
de à 0,9m seulement
Optiquement, j’ai été très impressionné par le rendu et le piqué à pleine
ouverture, la matière avec la Tri-x, et le relief procuré par cette optique.
Les flous sont absolument magnifiques
Le rendu des couleurs est très pur
Bref, cette optique est très nettement supérieure à mon vieux Summilux
50, tout en évitant le rendu hyper contrasté et chirurgical que certains
reprochent aux asphériques Leica
Pour preuve, voici trois images à f/1.5, sur Fuji Reala et Tri-x (400 ASA, D76 1+1)
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je suis bluffé par cette optique ...
l’étape Cosina : Bessa R3A + Nokton 50/1.5
J’ai eu l’occasion de prendre en main ce matériel, afin de me faire une
idée, sans a priori
Le boîtier
La première impression est excellente, le boîtier est bien fabriqué,
gainage antidérapant avec un excellent toucher (mieux que la vulcanite
Leica). Le viseur 1 :1 n’a pas l’air d’apporter grand-chose par rapport au
0,92 du M3. La mise au point avec le télémètre bien contrasté est aisée,
je n’ai pas remarqué de flare en lumière latérale ou frontale
La précision de MAP à f/1.5 semble suffisante, et ce malgré la faible base
télémétrique, sans doute partiellement compensé par le grossissement du
viseur x1
Le viseur permet tout juste d’utiliser un 35mm (avec le cadre du 75, pour
ne pas être perturbé par le cadre du 40)

Par contre au niveau du velouté de l’armement et du déclenchement,
c’est pas terrible : obturateur mal amorti, ça claque, ça sonne
« rustique » et le levier d’armement est assez rigide et sec, cela fait un
peu quincaillerie et détonne par rapport à la finition générale
Le mode priorité à l’ouverture est génial (surtout avec le 1/2000ième en
bonus) : affichage très lisible de la vitesse en rouge en bas de l’image
(visible en plein soleil), bouton de mémorisation sous le pouce (ce bouton
ne verrouille forcément que la vitesse, donc on peut donner une ultime
correction en … tournant la bague de diaph).
En mode M, la vitesse suggérée s’affiche en continu, et la vitesse choisie
clignote : on mesure bien l’écart entre les deux
La précision de la cellule centrale pondérée est bluffante (planche contact
très homogène) : on peut déclencher très vite sans se soucier de
l’exposition, un atout indéniable
En bref, un boîtier qui en donne pour son argent, un bon ticket d’entrée
dans le monde Leica, et qui peut servir en complément d’un M
Pour terminer, un petit tableau comparatif M7 - R3a et Zeiss Ikon (qui se fait toujours attendre)


Le Nokton 50/1,5
Venons-en à l’optique. Je dois avouer que j’ai été très positivement
surpris, après avoir souvent lu que sa qualité de fabrication n’est pas à la
hauteur de sa qualité optique (que personne ne conteste)
Je pense que ce qui induit en erreur sur la qualité de fabrication, c’est le
poids, très léger par rapport au volume, par rapport à la densité d’une
optique Leica. Il n’est d’ailleurs pas aussi encombrant que cela, et
n’entrave pas plus la visée qu’un Summilux 50.
La bague de mise au point est très douce. La bague de diaphragme,
crantée par demies-ouvertures, offre une très très grande « distance »
entre crans (jamais vu ça) au point qu’il est possible de naviguer en
continu entre les crans avec une précision du quart de diaph
La seule petite déception concerne la distance minimale de MAP, qui est
de à 0,9m seulement
Optiquement, j’ai été très impressionné par le rendu et le piqué à pleine
ouverture, la matière avec la Tri-x, et le relief procuré par cette optique.
Les flous sont absolument magnifiques
Le rendu des couleurs est très pur
Bref, cette optique est très nettement supérieure à mon vieux Summilux
50, tout en évitant le rendu hyper contrasté et chirurgical que certains
reprochent aux asphériques Leica
Pour preuve, voici trois images à f/1.5, sur Fuji Reala et Tri-x (400 ASA, D76 1+1)



Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je suis bluffé par cette optique ...