Il faut avoir pratiqué;

J'utilise mes objos R sur un boitier canon 5D2 avec un adaptateur qui possède une chip qui actionne une diode et le beep.

Il suffit de sélectionner le carré central de l'AF pour avoir une précision maximale de la MaP, et ça marche très bien.

"il faut avoir pratiqué"... La réciproque c'est que j'ai pratiqué, je pense donc que toi non.

On s'en fiche des solutions hybrides pratiquées ou pratiquable. Entraîne-toi 2 semaine non stop avec le télémètre et tu deviendras bon (comme moi au point du moins :p )

Car au prix d'un M8 neuf ça fait presque 1euro la photo prise...

Sinon, à pleine ouverture, sur un M, le calage d'un objectif très ouvert est un vraie galère à Wetzlar, faut tout envoyer, le tirage optique réglé au millimètre, le tirage réglé au dixième de milimètre ente la baïonnette de le capteur, et tout le bins, à force ça ne ne le fera plus, no way baby

La netteté est un concept bourgeois. Ce n'est pas ça qui fait une bonne photo. C'est le dernier rapproche que l'on peu faire, autant dire, qu'il est superficiel, et en dépit de son caractère objectif, plutôt subjectif. J'en veux pour exemple Anders Petersen montrant son travail -celui réalisé au café Lehmitz- à Christer Strömholm. "C'est bien, mais cela aurait été mieux plus nette", lui aurait-il dit [*]. Strömholm ne jurait que par les photos nettes... il est vrai que Café Lehmitz, c'est tout pourri.

Pour en revenir au sujet du M, pour l'heure je n'en vois pas de présenté à la Kina. Le M, dans sa version 262 est un appareil abouti. Le M-D est son pendant.
Leica n'a aucune raison de précipiter les choses. On sait tous que 24 Mpix, c'est lar-ge-ment assez pour 99,99 % des utilisateurs.

Elle aurait tout à perdre à commercialiser un nouveau M doté d'un viseur électronique intégré se révélant perfectible.
Cette technologie n'est pas mature. Ce qui a été fait pour le SL, en aucun cas, ne peut rentrer dans un M, par ailleurs déjà jugé trop volumineux.

Des nouveautés, des geekeries, il y en aura dans les mois qui viennent, mais a priori pas concernant le M.

Et si ça fritte sur SLX, c'est que s'affrontent les photographes aimant le M pour ce qu'il est, tel qu'il est, se "satisfaisant" de ses défauts, d'un côté, et de l'autre des geeks -quelques fois agressifs, souvent condescendants- qui, selon moi, n'ont rien compris à ce qu'était le M. Il suffit pour s'en convaincre de voir ce qu'ils voudraient en faire. Le mieux est l'ennemi du bien.

Je l'ai déjà dit, mais revenons-y : ce qui peut arriver de "mieux", c'est le dessin de deux gammes M, l'une bien posées sur l'héritage M, et l'autre s'aventurant dans des technologies avant-gardistes, mais perdant l'esprit du M : un outil simple et efficace.




* Anders Petersen [par] Christian Caujolle, sous la forme d'un entretien, publié chez André Frère].