karrox1 a écrit :
Bonjour à tous,
Tout d'abord un grand merci pour tous les conseils lus au fil des 500 pages - je n'ai pas tout lu mais presque
. Et bravo aussi pour les fantastiques photos de ce fil !
J'ai fait l'acquisition d'un V1 en milieu de semaine et ai pu commencer à faire quelques photos... c'est une claque !
Je sens que je vais adorer cet appareil et qu'il risque de remplacer mon MP240 dans mes sorties pour un moment...
J'ai quelques questions qui me viennent pour en faire une bonne utilisation :
-J'ai lu que de nombreuses personnes utilisent de vieux objectifs (50 rigid, 35 summaron, summicron V1, etc). De mon côté, je suis plutôt équipé en optiques modernes asph (28/35/50). Je compte surtout utiliser le 50 apo et le 35/2 asph avec le monochrom, qui donnent à première vue de très beaux résultats. J'avais déjà testé un 35 summaron que je trouvais bien mais un poil fade. Je suis plutôt adepte des rendus modernes, pas trop plats mais restant équilibrés (je ne suis pas un fou furieux du curseur clarté
) ==> est-ce que je loupe
vraiment quelque chose à ne pas essayer des optiques anciennes ?
-Concernant l'expo, j'ai lu de nombreux messages et débats. J'ai toujours eu une manière d'exposer assez simple (en prio ouverture), à savoir :
----moyenner les zones sombres et lumineuses lors de forts écarts
----ne pas m'embêter avec l'expo dans la plupart des cas classiques d'éclairage assez uniforme, et exposer la ou je fais le focus.
Faut-il faire différemment ? Faut-il aller chercher prioritairement les hautes lumières dans l'exposition ? Ou alors peut-on se contenter d'une correction d'expo permanente de -1/3 ou -2/3 Diaph sans trop changer ses habitudes ? De plus, à hauts isos, je trouve que le grain gris n'est pas forcément hyper esthétique sur les zones très noires, et a tendance à créer un voile. Y'a-t-il moyen d'éviter cela au maximum ?
-Enfin, j'ai eu une photo avec du banding lors de mes premiers essais, j'ai lu que ça pouvait venir des situations de prises de vue multiples avec des cartes pas adaptées. Je pensais prendre une sandisk ultra ou extreme (pas extreme pro) en sdhc, de 16go. Est-ce que cela vous parait adapté ?
Merci beaucoup pour vos conseils !
Bravo pour cet achat ! Vous ne serez pas déçu...
Le 50 Apo est parfait sur ce boîtier, les deux se renvoyant la balle... Le 35 l'est sans doute aussi.
Profitez bien de tout cela pour découvrir. D'autres optiques peuvent venir, en apportant d'autres rendus, en rapport avec la signature de chaque optique.
En ce qui concerne l'exposition, il est toujours préférable de poser juste en fonction de la lumière du sujet prépondérant.
Il faut se souvenir qu'un pixel saturé, haute lumière mal exposée, ou un pixel désaturé, vide de signal par sous-exposition majeure, ne contiennent aucune information et aucun logiciel n'y changera rien.
D'où la préférence de certains pour le film car il reste souvent un petit quelque chose que l'on peut extraire.
Cela dit, la réponse d'un capteur, linéaire, et celle d'un film, avec une réponse progressive dans les basses lumières puis une droite ascendante avant un épaulement dans les hautes lumières, n'ont rien à voir. Il y aussi une influence des révélateurs et des logiciels de dématriçage.
Pour ma part, j'adopte une correction de -1/3 tout en privilégiant les hautes lumières et j'utilise Capture One ("Pro").
Rien n'empêche de faire plusieurs expositions dans les cas difficiles, si cela est possible.
Enfin, j'ai tendance à ne pas utiliser le capteur au-delà de 1600 Iso, sensibilité au-delà de laquelle la dynamique du capteur se restreint nettement.
Au-dessus, l'exposition juste devient cruciale pour éviter divers artefacts. Il faut aussi vérifier les réglages par défaut, résolution; luminance et chrominance,
qui peuvent lisser l'image à outrance alors qu'un peu de bruit ("grain") dans l'image n'est pas forcément désagréable. Il faut donc parfois les modifier.
Je limite le post-traitement au maximum, d'où l'importance de l'exposition juste, en évitant clarté et structure, sauf parfois dans la retouche locale,
comme à l'agrandisseur avec des jeux de lumière/masquage. Enfin, Photoshop permet aussi de terminer l'image si des corrections ultimes sont nécessaires.
In fine, le traitement d'un DNG est parfois plus long et plus compliqué que l'utilisation d'un négatif argentique bien exposé et bien développé
Ce n'est qu'un exemple et bien d'autres habitudes sont sans aucun doute défendables.
Le MM1 est un merveilleux boîtier et nul doute qu'il vous donnera bien des satisfactions avec sa gamme de gris et sa résolution