Oui moi
J'ai pris un M8, vraiment ravi... puis un Hasselblad... ravi aussi, puis un Fuji 6x9... ouch ça tape !, puis un M6... le gros kiff etc.
Aujourd'hui je travaille avec le M6 et le Fuji essentiellement, donc gros retour à l'argentique pur.

J'aurais plutôt parié que tu me pousserais à le garder à tout prix

Je suppose que Moz éprouve ce genre de chose quand il parle de laisser le numérique pour l'argentique.

Oui et je trouve le M6 encore plus radical dans ce sens là.
Quand je charge une TriX dedans, je sais que je suis en full n&b, que j'ai 36 vues et pas une de plus, pas d'écran arrière, l'obligation de vraiment soigner ma mesure de lumière et de rechercher un bon cadrage/scène avant d'appuyer.
Chose étrange, en argentique j'attends avec le doigt sur la "gâchette"... j'observe la scène, avec une demi-pression et je retiens tant que je peux... tant que je n'ai pas ce qui me semble important sur la photo alors qu'en numérique, tant pis j'en prends une deuxième s'il faut (mais ce n'est jamais pareil).
Avec le numérique je suis toujours tenté de "lâcher" un peu sur certains critères, de me laisser aller à prendre des vues pas forcément intéressantes (on s'en fiche c'est sur la carte SD etc)...
Bref, je trouve que le film rend encore plus exigeant.
J'adore le chargement des bobines, le plaisir de découvrir à postériori le résultat de mon travail, de confirmer (ou pas) si ce que j'avais envisagé mentalement se transforme en une réalité sur image ou de m'apercevoir que je me suis bien mis le doigt dans l'oeil
Le hasard a un rôle dans ma pratique, il me motive, me pousse à être plus précis pour lui laisser la plus grande chance de s'exprimer.
J'aime la rondeur de l'argentique, la façon dont le film tourne autour des volumes, la matière qui s'inscrit sur lui...
J'éprouve un plaisir immense à utiliser le M6, j'avoue, ça devient mon boitier favori de chez favori

Oui et je trouve le M6 encore plus radical dans ce sens là.
Quand je charge une TriX dedans, je sais que je suis en full n&b, que j'ai 36 vues et pas une de plus, pas d'écran arrière, l'obligation de vraiment soigner ma mesure de lumière et de rechercher un bon cadrage/scène avant d'appuyer.
Chose étrange, en argentique j'attends avec le doigt sur la "gâchette"... j'observe la scène, avec une demi-pression et je retiens tant que je peux... tant que je n'ai pas ce qui me semble important sur la photo alors qu'en numérique, tant pis j'en prends une deuxième s'il faut (mais ce n'est jamais pareil).
Avec le numérique je suis toujours tenté de "lâcher" un peu sur certains critères, de me laisser aller à prendre des vues pas forcément intéressantes (on s'en fiche c'est sur la carte SD etc)...
Bref, je trouve que le film rend encore plus exigeant.
J'adore le chargement des bobines, le plaisir de découvrir à postériori le résultat de mon travail, de confirmer (ou pas) si ce que j'avais envisagé mentalement se transforme en une réalité sur image ou de m'apercevoir que je me suis bien mis le doigt dans l'oeil
Le hasard a un rôle important dans ma pratique, il me motive, me pousse à être plus précis pour lui laisser la plus grande chance de s'exprimer.
J'aime la rondeur de l'argentique, la façon dont le film tourne autour des volumes, la matière qui s'inscrit sur lui...
J'éprouve un plaisir immense à utiliser le M6, j'avoue, ça devient mon boitier favori de chez favori