Ardenne belge ?

A propos de l'image N° 16 qui montre le poste de pilotage d'un autorail diesel :

Un levier commande la boîte de vitesses à quatre rapports, l'autre le sens de la marche.
Vu qu'il y a deux postes de pilotage, ils sont amovibles et le conducteur les emporte avec lui quand il doit repartir dans l'autre sens.
Le levier horizontal à droite est le frein principal, dit " le Pieper ", à commande électrique; il est redoutablement (*) efficace.
La roue verticale au-dessus est le frein de secours, lui purement mécanique, via des chaines.

Le régime du moteur se commande par une pédale, l'embrayage aussi.

Il y a aussi, masquées sur la photo :

- une commande pour les sablières lorsqu'il est nécessaire d'améliorer l'adhérence des roues sur les rails en y déposant du sable, opération indispensable par temps humide.
- une commande pour l'avertisseur sonore, un bitonal à air comprimé exactement semblable à ceux qui faisaient pinpon sur les camions de pompiers d'antan.

C'est une disposition typique des autorails des années trente du siècle dernier.

A propos de la traction vapeur, elle était destinée à être remplacée par ces autorails dès la fin de la décennie.
Les velléités conquérantes d'un certain Adolf en ont décidé autrement et il a bien fallu conserver la vapeur une vingtaine d'années encore.
N'ont plus circulé après ensuite que des machines privées sur des lignes industrielles, telles que sucreries ou charbonnages.

Hâte de voir la prochaine série paradoxalienne.

(*) traduction : dé-li-cat avec ce truc sinon tu bloques tes roues et là zzzwwwiipppppppp métal sur métal et tu ne sais pas quand tu t'arrêteras !!!

Bonsoir.
La place de la gravure DRP n'intrigue personne ?
Sur mes vissants d'avant 1940, tous modèles confondus, c'est gravé en-dessous de Wetzlar..
D'un autre côté, l'intérieur du boîtier semble bien être d'origine Couplex y compris le couvercle.
Greffe d'un couvercle FED sur un Couplex endommagé faute de pièces de rechange ?

Merci à tous les deux pour ces images.

Merci Joël, tu me sauves !

Je suppose que personne ici n'a jamais utilisé la chose ?
OK, je l'admets, c'est un peu tordu comme passe-temps.
Mais sait-on jamais...

Merci d'avoir pris la peine de réagir.

Il semble que j'ai mal exprimé ma demande.

" Comment les différencie-t-on ? " signifie : " si on a cet objet devant soi sur la table, comment fait-on pour savoir si c'est un FHKOO ou un FCKOO ? ".

Est-ce plus clair ?

Merci à nouveau.

Bonsoir.

Pour ceux qui n'ont pas le dico spontanément en tête dans son entièreté, FCKOO et FHKOO sont les codes de l'accessoire permettant de prendre au vissant une et une seule vue sur un bout de film dans le but par exemple de vérifier quelque-chose avant de faire le travail final avec la certitude que tout ira bien. Deux versions existent en fonction du boîtier.

Question 1 : comment les différencie-t-on ?

Question 2 : un Summiluxien savant ( pléonasme, pardonnez-moi… ) aurait-il l'expérience de l'usage de cet objet ?

Merci.

Bonne année à tou(te)s, avec l'espoir qu'on puisse vite faire à tout ce qui a empoisonné 2020.

Pour en savoir plus :

http://www.hl303.be

http://www.asvi.be

http://www.passion-metrique.net/forums/viewtopic.php?f=2&t=3997

Ce qui me frappe dans ces images, c'est qu'on y voit peu la misère qu'elles pourraient évoquer et beaucoup le dévouement, la bienveillance et l'amour de ces gens qui œuvrent à tenter de la soulager.

Qui d'autre que Paradoxal est capable de traiter un tel sujet avec autant de délicatesse en évitant avec un naturel désarmant misérabilisme et voyeurisme ?

Chapeau bas à tous, photographe et sujets !

Cette affirmation ne fait réagir personne ???
Il serait intéressant de connaître la raison de ce dysfonctionnement.

Ecrire pour ceux des tirages " kodacolor print " des années 50 " qui n'ont pas été conservés dans des conditions optimales serait plus réaliste.

Désolé d'écrire 'moi je', les images du voyage en Italie de mes parents en 1953 et les suivantes ( ma mère enceinte, moi dans les bras de ma grand-mère, etc… ) ne sont pas jaunâtres comme celles de l'exemple cité que j'ai la faiblesse de croire soigneusement choisies pour illustrer le propos de l'auteur du blog.

Plutôt pastel certes, la mode actuelle du contraste XXXL écrirait " c'est mou ", mais parfaitement correctes.

Elles sont depuis toujours collées dans un album conservé dans un intérieur sec et modérément chauffé, pas de secret.

Désolé d'aller à contre-courant : quand il pleut à abîmer son Leica il reste sagement à l'intérieur.

Alors sort le Calypso, qui est fait pour ça, dont le W Nikkor 35mm f:2,5 existant à l'origine en monture LTM39 pour le S n'est finalement pas si éloigné que ça du monde Leica.

Mais chacun fait comme bon lui semble.

Victorinox plus Ablon, indissociables…

Du Paradoxal pur jus !
Je pense toutefois qu'il est injuste de vouloir comparer cette série avec celle de Paul.
Oui ceux-ci prennent la pose mais Paul et ses proches le faisaient aussi, c'est juste qu'ils le faisaient différemment et d'une manière plus simple à leur image finalement.
Ce n'est de toute évidence pas le même monde socialement parlant et surtout pas la même attitude devant la démarche du photographe.
Ca n'enlève rien au mérite de celui-ci, dont le travail a parfaitement mis en valeur la différence entre les uns et les autres.
Donc à mes yeux deux séries complémentaires.
Bravo Daniel.