Je me fends de l'habituel cliché (sic), je ne sais pas ce qui m'a pris, je l'ai passé en N&B (prétention artistique futile, huh huh, toute manière j'ai jamais su traiter mes photos)


oui c'est tarte, mais je ne m'en lasse pas, il m'arrive même, quand je suis à Venise, d'y aller la nuit quand j'ai des insomnies, y compris l'hiver, y compris dans le brouillard (encore mieux, d'ailleurs, dans le brouillard. ici on dit 
caigo)
Les alentours du Guggenheim sont déserts, j'adore ce 
SestierePas loin d'ici habitait l'immense Ezra Pound.

Allez, la dernière, parce que c'est pour ça qu'on a avalé la plaine du Pô cette nuit et qu'on a fait toute cette route, on voulait aller à la pointe de la douane voir le soleil matinal sur le bassin 
San Marco
Voilà c'est fait.
Il n'y plus qu'à recommencer à la première occasion. Le plein est fait, il y a de l'huile dans le moteur et de l'air dans les pneus, la clef de la bagnole me brule la poche, la nuit sur l'autostrada on peut rouler à 200, les italiens ne s'en privent pas.