Le mien en fait tous les jours, il ne plaisante pas et c’est de la belle ouvrage.
Bien entendu il n’est pas bon à tout, il est aidé par un couple de FX3 et 5 optiques de ouf, une Insta 360 et une Osmo P3. Mais l’idée est de compacter toute l’artillerie en une seule petite machine pour les tâches quotidiennes.
On y est presque.

Bientôt UN AN que la question a été posée, apparement nous ne sommes pas assez nombreux pour que cette demande émeuve les développeurs. Dommage. À moins qu’une info m’ait échappé ?

Procédons par élimination :

- pas de poussière
- pas de pixel mort
- a priori pas de souci de firmware (encore que...)

Cet appareil a été acquis d'occasion, quid de son histoire et des éventuelles agressions subies, a-t-il eu chaud, froid, a-t-il été exposé à des radiations, des atmosphères toxiques, des pressions, des coups, a-t-il été mouillé, tombé dans de l'eau de mer, aurait-il pris des lasers de concerts techno, resté sur une plage d'auto au soleil...Si on avait son curriculum, le diagnostic en serait facilité.

Si le SAV Leica donne sa langue au chat, c'est que le souci ne leur avait encore jamais été soumis.

Personnellement je reviendrais voir le vendeur pour avoir des explications puisque au fond, c'est lui qui détient peut-être la raison du défaut et à tout le moins la responsabilité d'avoir vendu un appareil défectueux.

Personnellement je n'y vois pas un grand intérêt.
Ce 28 mm en 60 MP est tellement universel que je m'interroge sur l'opportunité d'un 40.

Combien sommes-nous ici à faire des tirages réguliers au delà d'A3+ ?
Ça fait déjà une belle photo, A3+ non ?

Ce 28 mm en 60 MP permet d'en sortir en plus de 80 cm de base en 300 DPI, c'est à dire que pour le fun, on peut en faire de 2M de base en un peu moins de 150 DPI, ce qui est encore plus que beau, en considérant qu'un tel tirage se regarde à 3M minimum et pas à 30 cm avec une loupe.

En 35mm, on est encore à 39 MP
En 50mm, on est encore à 19MP
En 75 mm, on est encore à 8 MP
En 90mm, on es encore à 6 MP.

Pour le fun, j'ai fait un tirage A3+ d'un fichier au 90 mm histoire de voir les limites du truc (imprimante Canon Pro 100S). Eh ben le résultat est loin d'être rédhibitoire. C'est même une bonne surprise ! Essayez !

Enfin, si le projet photographique c'est de la 4X3 pour Nutella ou Givenchy, alors oui, il faut monter en format. Un bon GFX 100 fera l'affaire.

Reste que chacun de nous a SA focale de prédilection. Ca ne se discute même pas.

Ce que l'avant-dernière MAJ avait amélioré au sujet du démarrage, la dernière l'a viré. Il est plus lent aléatoirement de 1 à 3 secondes.
Perso ça m'est égal, cet appareil n'est pas vraiment dédié au déclenchement d'instinct. Mais s'il le fallait, eh bien il resterait sous tension le temps qu'il faut pour être opérationnel immédiatement. Je n'ai pas noté de consommation supplémentaire spectaculaire de la batterie sur une matinée d'événementiel avec 300 déclenchements sans l'éteindre.

Un truc (sans doute connu mais efficace) pour les économiser sans les ôter du boîtier : les déconnecter jusqu’au cran d’arrêt durant les phases d’inutilisation.
Tel quel, l’ensemble tient dans le demi-étui Leica, et la remise sous tension est relativement rapide.

À la réflexion, je suppose que ce cran d’arrêt sert à ça ?

Je ne sauvegarde rien puisque mes réglages sont simples à faire, j'en ai pour 2 minutes chrono. Et comme je travaille avec d'autres machines d'une autre marque, ça m'oblige à remettre le nez dans le menu, ce qui me fait le plus grand bien pour me le remémorer, voire essayer d'autres réglages...

La 2.05 installée sur Q3 sans difficulté comme d'habitude via carte SD formatée.
A priori RAS, on verra à l'usage.
Pour ma part j'avais observé 2 ou 3 fois des surexpositions fortuites et ponctuelles inexplicables même en changeant de zone de mesure.
On ignore si ce "défaut" fait partie des "corrections d'erreurs dans le firmware" comme ils disent.
Les PdV en cours seront le juge de paix.

Je suis intéressé par un comparatif récent (après avoir lu à peu près tout sur le sujet) entre le Q2M et le Q3 en N&B.

Un site apparemment sérieux s’est attelé à la tâche en début d’année, le testeur a consciencieusement shooté les mêmes images avec les deux boîtiers et juxtaposé les résultats.
Oui il y a des nuances certes ténues, des rendus faiblement différents, ici le ciel, là dans les ombres, ailleurs un soupçon de contraste plus marqué…
Mais en conclure quelle image est globalement meilleure que l’autre en « toute objectivité », honnêtement je n’en sais fichtre rien.

Et les ports aussi, usb3 et HDMI me semble-t-il

Je voulais dire "entre AVOIR un appareil et FAIRE des photographies"...

Nous en connaissons tous pour qui ce n'est pas très clair, mais qu'importe. Le bonheur est partout

À mon sens ce n'est pas une envie, c'est plutôt un constat.

À partir de ce moment fatidique où l'homme perd pied dans le déroulé du progrès, et que l'écart grandit entre ses structures mentales d'accueil sclérosées et ledit progrès, l'amertume grandit d'autant, avec son cortège de frustrations ou d'agressivité vis à vis de ce progrès et de ses aficionados.

Suivent alors toutes les justifications et témoignages du "c'était mieux avant"...

Je pense que le bonheur se situe quelque part entre les deux. Entre l'avoir et le faire, entre collectionner et produire, entre le beau Leica IIIG mythique dans sa vitrine et le Q3 époustouflant de performance et d'efficacité.

On met tout ça dans un bol et on touille.

À votre santé

"Il existe d'autres types d'obsolescence programmée plus sournois".


Tout à fait d'accord du point de vue de l'amateur, du consommateur, vaches à lait des GAFAM et des youtubeurs âpres au gain.

Mais une fois de plus, on ne peut pas nier le progrès qui va globalement dans le sens d'une production plus qualitative, plus confortable et plus sécurisée.
On ne peut pas par exemple, imaginer une entreprise industrielle sans une politique d'investissements vigilante et continue en matière d'équipements de production. Pour le coup, ce serait une "mort programmée".

Concernant les logiciels de traitement d'image, personnellement je suis toujours bluffé par les nouvelles fonctionnalités à chaque MàJ, la facilitation du travail, l'assistance, même, voire les suggestions d'amélioration des images traitées. Et pour HT 20 € par mois d'abonnement, je ne m'estime pas volé.

Pour finir, je rappelle qu'en France depuis 2015, le délit d'obsolescence programmée est sanctionné par deux ans d'emprisonnement, une amende de 300 000 euros, pouvant aller jusqu'à 5% du chiffre d'affaires de l'entreprise, ainsi que des interdictions d'exercer.

La question financière se pose différemment selon que l'on est amateur ou professionnel.

L'amateur achète un plaisir d'avoir et de faire.
Le pro investit et amortit pour gagner sa vie.

L'amateur dépense son argent là où le pro gagne le sien.
De cette dichotomie résulte les débats amicaux ci-dessus marqués au coin de l'incompréhension mutuelle.

Être au top de la technologie et des dernières évolutions est un désir pour les uns (pas tous) et une obligation pour les autres (pour l'immense majorité).
Depuis 5 décennies personnellement je me suis donné comme règle d'être à jour des progrès systématiquement et ce, pour la totalité de mes outils de production. Il y a eu des couacs, mais globalement, je ne l'ai jamais regretté.

Ce qui n'empêche pas de cajoler encore quelques vieilleries argentiques chargées de souvenirs et de griller une HP5 dans un Nikon F3, un RB67 ou un Jhagee Exakta Varex IIa de toute beauté.

Pas question de comparer bien entendu, avec les DNG de ce Q3 terrifiant d'efficacité. Aucun intérêt.
On peut rouler en Tesla et chouchouter une vieille Jaguar pour les dimanches où il ne pleut pas.

Je ne partage pas totalement ce procès d’intention.
Comme en informatique, les mises à jour rencontrent tôt ou tard (plutôt tard) une incompatibilité technique avec le hardware qui, lui, leur oppose son inertie du fait d’un conflit de générations.

Qu’en est-il exactement des vitesses d’évolution respectives hard et soft, et comment les synchroniser au mieux … On imagine le casse-tête.
On peut supposer que les bureaux d’études anticipent au mieux les capacités de l’électronique à encaisser les MàJ successives à venir.

Comme il est dit plus haut, le marketing des produits de luxe n’obéit pas forcément aux règles ordinaires, mais on peut se dire aussi qu’un appareil ancien figé dans son firmware est une entité certes dépassée mais respectable, et que ce qu’il permettait « de son temps », il le permettra toujours.