Il faut tout d'abord s'affranchir du masque orange du film. Pour cela, cliquer avec la pipette de la balance des blancs dans la marge orange du film. Il n'y en a pas beaucoup sur l'image.... Peut-être en bas à droite ?
Question subsidiaire : pourquoi LrC ne pourrait-il pas inverser des négatifs, alors que Lr pourrait le faire ?

Pour ce qui me concerne, je fais la mise au point sur le grain, avec la loupe de mon boitier en mise au point manuelle, bague d'extension 48mm et optique non macro, c'est juste mon XCD45P qui donne étonnamment d'excellents résultats.
J'inverse ensuite avec Negative Lab Pro, plug-in dans Lightroom, qui offre de nombreux outils d'ajustement, ce qui est appréciable surtout pour la couleur.
Je finalise au besoin le RAW inversé dans Lightroom (pétouilles et autres).

Il vaut mieux fermer le diaphragme si on veut avoir assez de profondeur de champ. De plus, les optiques sont en général meilleures lorsqu'on travaille à des diaphragmes intermédiaires, vers f/5,6 ou f/8. Numériser à f/8 me semble bien. Au-delà, on risque de perdre un peu en netteté à cause de la diffraction, mais tout dépend de l'optique et du boitier.

C'est une question métaphysique : quel est ce TOC qui nous pousse, au moins nous gens d'ici, à appuyer sur le déclencheur ?

C'est bien léché et travaillé. Il prend ses photos avec un Hasselblad 500 C/M ( ), un pied et des filtres. Prendre une photo nécessite des repérages au smartphone, plusieurs clichés à des endroits différents. Puis viennent ensuite, plus tard, le développement, le tirage (masqué aux bons endroits) et le repiquage au gris, etc... Bref, 4 heures de tirage par photo !!
Au final, c'est quand même beau.
Et surtout, sa façon de travailler est très zen et lente, et s'accorde très bien avec la philosophie asiatique.



Apple iPhone SE (3rd generation)

Edit : j'ai oublié de mentionner que l'exposition débute avec ses premières photos, de nus !

Pour du noir et blanc, pas de problème, mais pour de la couleur, il est préférable, à mon avis, de viser un bon IRC si on veut avoir des couleurs correctes.

Je procède de la même façon, avec la loupe du Blad X1D II.

Bonjour Jean-Philippe,

J'ai lu cet article, très intéressant, mais avais déjà commencé à pratiquer la repro par APN, avec plus ou moins de bonheur.
J'ai fini par peaufiner tout ça, et ça marche très bien maintenant.

Je pose mes négatifs sur une table lumineuse avec un IRC très élevé, dans un support Negative Supply (c'est cher !) adapté pour le 135 (pour le 6x6, le scanner à plat me semble suffisant).

Je numérise avec mon Blad X1D II équipé d'un tube Fotodiox de 48 mm et d'un objectif 45mm standard. Ce montage me permet de rentrer parfaitement les 36mm du film dans les 44mm de mon capteur. J'ai pensé à un moment acheter un objectif macro avec une bague d'adaptation, mais au final je n'en ai pas besoin.

Le plus difficile est d'obtenir le parallélisme du négatif et du capteur (j'utilise un miroir), et en même temps de faire une mise au point parfaite. Il faut jongler entre les deux, ça prend un peu de temps, mais lorsque c'est réglé, ça ne bouge plus ! Je n'ai même pas besoin de vérifier la mise au point entre le début de la session et sa fin.

Je numérise uniquement les négatifs qui en valent la peine, et une session de 25 à 30 négatifs me prend une heure et demie tout compris (montage et démontage inclus). Pour l'inversion et le traitement, j'utilise Lightroom et le plug-in Negative Lab Pro qui est parfait.

Le résultat est époustouflant au niveau des couleurs, bien meilleurs que ceux que j'avais obtenus avec mon scanner à plat et VueScan, et la netteté est au rendez-vous, avec des fichiers de 35 à 40 Mpx suffisants pour du A3+.

Après, bien sûr, il faut enlever les quelques poussières qui restent malgré la soufflette.

Je n'ai que très rarement du vignettage, et je me demande si ce n'est pas mon cliché initial qui en est responsable.

Bonjour,
J'ai eu un M-P 240 pendant quelques années. C'est un excellent boitier, très fiable, une autonomie de batterie qui était jusqu'alors inconnue de moi, bref, j'en ai été très content. Sans compter la bonne montée en ISO. Il y a une fonction Auto ISO que j'ai très souvent utilisée, et qui évite d'aller dans les menus pour un réglage au cas par cas..
Certes, il date un peu, mais son prix en seconde main en est d'autant plus doux.

Je vais aller au Musée Guimet avant la fin de l'exposition. Chaque photo de Kenna est une splendeur au niveau esthétique, et j'ai beaucoup aimé lorsque je l'ai découvert. Mais il est vrai qu'on finit peut-être par s'en lasser !

C'est un peu le monde de Faulkner...

Sinon, pour répondre à ta question, j'ai essayé la Delta 100 à plusieurs reprises, et les résultats me semblent à la hauteur, tant au niveau du grain (très fin et beau) que de la gradation des tons. Elle ne vaut pas l'Acros V1, mais n'en est pas loin.
Je ne connais pas la Rollei.
J'ai été un peu déçu par l'Acros V2 et n'ai pas récidivé.
Ceci dit, comme tu le sais, ce n'est pas moi qui développe...

Merci Raymond ! J'avais vu passer une ou deux de ses photos de Toscane il y a quelque temps, je ne sais plus où, mais les photos proposées par Fetterman sur le lien que tu as fourni montrent une plus grande étendue de son travail. Et c'est très beau !

Je l'ai pas (encore) vue, mais j'en ai entendu causer.
C'est l'Asie vue par Kenna au musée Guimet, jusqu'au 29 septembre.

Absolument ! Et il s'agit de tirages "originaux" tenant compte des annotations d'Avedon. Les 110 photos figurant dans le livre sont exposées. A ne pas manquer, donc, mais il y a encore le temps, puisque l'exposition dure jusqu'au 12 octobre.