Bonjour,
Pour ce qui est de l’utilisation du mode discret sur le M8, il y a deux hypothèses à considérer selon que le Leicaiste: a) fait un usage courant les vitesses lentes (par exemple 1/ 8 de seconde ou plus lent au 50 mm) à main levée ou b) ne s’en sert pas habituellement.
En a) il lui faut, partant d’une position stable, démarrer le cycle de déclenchement en choisissant le bon moment tout en se plutôt faisant surprendre – la cuvette autour du déclencheur aide – , puis rester stable pendant l’ouverture – et c’est long ! –, et enfin attendre la fermeture du second rideau sans anticiper un futur mouvement. On réalise cela sur le M6, avec succès. Cependant j’ai entendu, de la part d’une personne d’expérience, que le M8 ne permettait pas de travailler aussi lentement. Partant de cette idée, l’hypothèse du pré-démarrage du réarmement a été avancée.
En b) le fait de garder l’appui sur le déclencheur jusqu’à la fin du cycle va très certainement permettre des progrès nets aux vitesses lentes - ce qui est également vrai pour le premier cas -. Ceci d’autant plus qu’avec un sujet coopératif, les résultats peuvent être contrôlés immédiatement.
Aussi bien en a) qu’en b), le résultat du mode discret devrait être une extension des conditions d’utilisation du M8 et même, l’habitude du déclenchement très stable venant, une amélioration des résultats dans des conditions de luminosité plus courantes.