Pour les geeks parisiens (comprendre "je ne me lave pas, je ne mange pas, je ne drague pas, mais j'aime mon ordinateur, à la folie", comprendre en gros que c'est comme nous avec nos Leica, sauf que c'est avec un ordinateur) Surcouf est à la rue Montgallet ce que le Mc Do en fasse de chez moi est à la Tour d'Argent (ça marche aussi avec votre restaurant préféré, ou la cuisine de votre maman.) Et ce jour là, chez Surcouf, ils étaient pas contents. Vraiment pas contents. Pas du tout du tout.
C'était un peu comme un match de foot (sous la pluie) : les rouges d'un côté, les bleus du même côté, et vas-y que je siffle, et vas-y que je proteste contre les suppressions de poste, et vas-y que je fais la grève, et vas-y que j'ai quand même quelque part bien raison de défendre mon avenir.
Dit autrement :


- M8, Summicron 28 ASPH -

Cadavre-exquis n° 135 :
Merci gardien de gauche.
La suite en marche arrière.

Hugues, c'est Hugues MULLIEZ (un monsieur qui possède autant de chaînes de magasins que j'ai de pellicules à développer dans mon bac à légumes), qui a racheté Surcouf l'an dernier avec la promesse de relancer l'activité et d'investir dans ce sens. A ce monsieur est reproché la "réduction de force [de] la rémunération variable des équipes comerciales", nous raconte les syndicats. Réduction conduisant à la suppression (pardon, licenciement) de 179 personnes, dans les magasins et le siège social.
Cela, de plus, est mis en parallèle avec la récente injection de 8.000.000 € dans la trésorerie et la construction d'un nouveau siège social à la Défense, qui, ô bizarre, coûte dans les 7.999.999 €.


Donc ils sont pas contents.

Je ne suis pas plus calé en chant que doué en photographie mais celui-ci mériterait que l'on s'intéresse à lui...
Contre-ténor ou haute-contre, autre chose encore ?
S'il y avait des lyonnais (ou d'autres immigrés comme moi) qui traînaient samedi dernier rue de la République, ils n'ont pas pu le manquer !



Compléments d'informations bien venus...