cedric-paris: Summicron 75.
Pour moi, parmi les Summicron (en dh Apo 50) le 28 et le 75 sont de loin les meilleurs. Le 35, modifié récemment de façon mineure , est le maillon faible de la bande et pas à la hauteur de son prix.
L'Apo 90 sort de la zone de confort et de rapidité d'utilisation (hors studio ou trépied). Mon point de vue est celui de la photo d'action discrète, domaine de prédilection du M.

Un bel instantané de la vie contemporaine, pourra servir dans quelques décennies pour illustrer le début du XXIème. Joli cadrage, un peu moins fan de la MAP.
Amitiés au photographe survivant dans une région martyrisée.

Merci à tous pour les +1.
Arnaud "Grand Art", peut-être pas quand même. Je voulais montrer que l'on pouvait faire aussi bien que du digital avec de l'argentique, au prix de la contrainte d'utiliser du film bas ISO, ou du MF ou une chambre... et une optique Leica.
IceAndFire nous a aussi montré de très belles images sans oublier frederic-bouchahda.

@IceAndFire, pris avec ton 75.



2 flashs de studio, M4-P, PanF 50 iso
Tirage A3+ présenté comme du numérique à des amis photographes pro qui se sont fait prendre, et très admiratifs de la qualité de l'optique !

Une TriX 120 conservée à température ambiante, périmée au 01/2000, exposée hier à 400 ISO développée dans de l'XTol 1 + 1 au temps préconisé par Kodak (11 min 1/4), confirmation de ce que dit igemo, voile majoré et granularité moche et très importante, mais des images de densité correcte. Etonnant que la sensibilité ait été conservée. Test fait pour vérifier la synchro flash de mon Fuji GX.

Voir l'image serait un aide pour donner des indications.

Il est possible que la sous-exposition soit liée à la présence des surfaces blanches dans le cadrage.
Une exposition avec la règle du f/16 aurait donné
F/16, 1/200 s, pour ISO 200 et pas
F/19, 1/180 s comme donné par l’appareil, soit sous-ex de 2/3 de diaph.

La dérive magenta sur la ciel peut être aussi la conséquence de la sous-exposition de ⅔ d’EV.
Est-ce que les capteurs de la série M 240 sont aussi dépourvus de filtre IR comme l’était le M9 ? Autre explication possible.

Le vignettage est-il inhérent à la formule optique et à la volonté de Leica ? A grande ouverture, on peut s’y attendre, à f/19 un peu moins.

Sinon, j’adhère à ce qu’a écrit a.noctilux, mais attention au tout manuel avec correction en fonction du rendu que l’on veut obtenir. Avec une exposition « à gauche », donc sous-ex, le bruit est augmenté dans les basses densités, je sais que les capteurs ont fait d’énormes progrès dans ce domaine, mais…

Bravo, de jolis cadrages et quelques instant décisifs, derrière les images on sent l'empathie du photographe.

@Lithographe Ce qu’indique la théorie, conséquence de l’absence de matrice de Bayer, et que confirme l’examen des clichés pris avec les Monochrom, est la résolution nettement supérieure.
Le post-traitement demandant beaucoup de travail permet une conversion Couleur —> NB donnant un rendu des tons assez proche, sinon identique à ce qu’on obtient avec un fichier Monochrom. Mais le travail nécessaire ne permettra pas d'apporter la finesse du rendu des capteurs sans matrice de Bayer.
Il ne faut pas non plus croire que les fichiers Monochrom ne nécessitent jamais de post-traitement, beaucoup moins, c’est sûr.
Je souscris totalement à ce qu’a écrit Symphorinois plus haut

On peut l’exprimer autrement en disant que tous les sujets ne se prêtent pas au NB. N'oubliez pas, la photographie n’est qu’une interprétation, le rendu NB ajoute encore une couche à cette interprétation.

@cirke Faute d'avoir eu un Monochrom, difficile de faire une comparaison, mais beaucoup de travail, la photo est une interprétation de ce que l'on voit, pour le coup cette image en est une.
Comme dirait Eric Bascoul, il n'est pas non plus interdit de chaoupiner une image de Monochrom.

@ a.noctilux J'utilise depuis quelques années un NEC Spectraview de 27' après avoir utilisé un Eizo Coloredge. Nec ne semble plus trop s'intéresser au marché Photo et Vidéo, il faut chercher dans le fin-fond du site pour trouver des arguments commerciaux, sans citation des références de modèle... Graphic Réseau ne commercialise plus que de l'Eizo, certes cela n'est pas un argument de grande valeur, mais ...

Pour avoir eu les deux, je trouve la dalle de l'Eizo plus fine, la calibration avec une sonde externe est plus facile et les modèles haut de gamme ont une sonde incorporée, c'est encore plus facile, la stabilisation en luminosité et colorimétrie est bien plus rapide (5 min, je crois, 30 sur le mien). La garantie est de 5 ans MAIS c'est plus cher.
Pour moi, c'est sensiblement mieux et mon prochain sera un Eizo, malgré le prix. J'attends le Salon pour avoir une réduction

@Eric mais pas seulement En terme de colorimétrie et de résolution, le capteur Foveon est très bien, le seul problème c'est qu'il est toujours difficile d'être seul pour survivre.

Merci Eric, Madras, raw original issu d'un 5DMkIII, que la modération me pardonne.

A la manière Monochrom

Le capteur Foveon n'est et n'a jamais été utilisé que par Sigma qui a acquis la licence et le nom.
Les avantages, parmi d'autres, des capteurs CMOS avec matrice de Bayer sont les coûts de fabrication (et donc la marge qui va avec..) et le fait que malgré les inconvénients cela donne quand même de bonnes... de très bonnes images (appréciation libre à chacun).
L'Hasselblad multishoot donne des images fabuleuses et est utilisé par les musées pour cela mais, je crois, 40000 € et par définition plusieurs expositions, donc personne ne bouge !
En caricaturant un peu, le CMOS avec matrice de Bayer est un mal nécessaire mais qui a donné la possibilité de faire des images ( smartphone pour les selfies ) à des milliards d'êtres humains.

@cirke M10R qu'est-ce ?
@dany04 A propos du traitement raw que tu décris, on est un peu loin du "vises et déclenches", mais tout cela est vrai.

Pour ce qui est du rendu NB ( je l'appelle comme cela pour faire simple...) découlant des choix du fabricant, il est possible de faire l'analogie avec le film NB argentique.
Regardez des négatifs de Tri-X, de Delta 100, 400, d'Acros, de TMax 100 ou 400 posés sur une tablette lumineuse. Il n'y a même pas besoin que ce soit la même image qui ait été photographiée, la différence est criante.

La technologie du capteur et surtout les algorithmes du dématriçage vont aussi créer des différences.

Pour le moment la seule comparaison possible ne peut se faire qu'entre les modèles d'un même fabricant