Bonsoir,

J'arrive sur ce fil par le biais d'un autre, dédié à l'article sur le test du M8 en Irak. Je viens de découvrir la série d'Eric sur le métro. Il s'agit d'un travail remarquable, qui m'a beaucoup séduit par son colorisme. Une démarche graphique cohérente, sans faiblesse, bravo, en particulier pour la photo n°24

Si je réponds ici, c'est parce que j'ai eu l'autre jour une conversation privée avec Jean D., dans laquelle j'exprimais mes réserves sur le M8. J'ai eu l'occasion d'en utiliser brièvement un exemplaire. Pour faire court, le M8 m'a laissé une impression négative, par l'inconstance de ses résultats et son ergonomie approximative. Je disais à Jean D. qu'on obtenait de bien meilleurs résultats avec un réflex numérique d'entrée de gamme, qui coûte dix fois moins cher.

Ce soir, je ne suis pas loin de faire amende honorable, après avoir vu cette série d'Eric, qui rend mieux justice à cet appareil que tous les commentaires que j'ai pu lire.
Pour conclure, Eric, pouvez-vous me (nous) dire comment vous avez obtenu ces images magnifiques? Par le post-traitement, ou par les réglages du boîtier et de la prise de vue? (je pense, soit dit sans provocation, que vous auriez rapporté les mêmes avec un réflex ou un compact... )

Cordialement
Marc

Bonsoir,

Tout à fait d'accord avec Sanglier, Summilux enterre les sites officiels Leica en termes d'information et de contenu. En revanche, j'estime que Summilux doit garder une totale indépendance vis-à-vis de la marque, gage de sa crédibilité.

Cordialement
Marc

Bonsoir,

Voici mon rosier préféré en pleine floraison; un rosier ancien, qui était déjà présent lorsque nous avons acheté la maison, il y a 20 ans. Chaque année, il donne une profusion de fleurs, magnifiques, robustes, d'un rose subtil.



M6 Summicron f2/50 Konica 200 (scan Minolta Multi)

Bonjour,

Jean, je m'incline devant ta science. S'il existait une université Leica, nul doute que tu en serais l'un des premiers docteurs Honoris Causa, en récompense de ta connaissance encyclopédique, mémoire vivante de l'entreprise
Blague à part, merci pour ces informations passionnantes, qui nous éclairent sur la genèse de ce merveilleux boîtier qu'est le M3.

Marc

Bonsoir,

J'ignore si Arnaud et moi-même sommes les seuls possesseurs d'un exemplaire de M3 de 1954, première année de fabrication de ce légendaire boîtier. Si mes sources sont exactes (et Jean D. n'hésitera pas à corriger mon propos si je commets une erreur ), Leitz a produit 10 000 M3 cette année là.

Mon M3 porte le numéro 704 408, voici une photo de son capot, où l'axe du bouton de rembobinage ne comporte pas une fente, comme celui d'Arnaud, mais un point rouge, qui est lui aussi un bon repère de défilement. C'est, sauf erreur de ma part, la seule différence que je constate entre nos boîtiers :



Celui d'Arnaud est par conséquent plus ancien, ce qui me vexe beaucoup ! Jean D. pourra certainement nous dire si un Summiluxien possède un M3 encore plus "vieux "que le nôtre.

Cordialement
Marc

Bonsoir,

Voici mon petit dernier, un M6, acheté il y a quelques jours avec 3 optiques à un ami pro, contraint de revendre une bonne partie de son matériel argentique pour financer l'achat d'un boîtier numérique...Une nouvelle vie pour ce jeunot de 1995 qui vient seconder ses aïeux, un M3 de 1954 et un IIIf de 1951.

M3, M6: 41 ans séparent ces 2 boîtiers, mais leur parenté est frappante, ils se complètent à merveille. Plaisir tactile, plaisir de l'oreille aux vitesses lentes, enfin bon, je ne vous apprends rien (et encore, je n'insiste pas sur la qualité photographique du tandem). J'avoue que mon R4 se sent un peu délaissé, y a de la jalousie dans l'air...

Sur ces photos,le M6 est équipé de son Summicron f2/50, et de son Elmarit f2,8/24 et du viseur 24 mm. Le Summicron f2/35 est resté sur l'étagère.

bonjour,

je confirme: j'ai toujours chargé mon M3 de 1954 sans modifier l'amorce, en ouvrant le dos, et en procédant soigneusement.

c'est la première fois que j'entends parler d'un tel blocage, et suis curieux, moi aussi, d'en connaître la raison.

cordialement
Marc

bonjour,

félicitations pour ce magnifique reportage, Jean-Yves; mon épouse et moi-même envisageons depuis longtemps de nous rendre dans ces contrées, il va sans dire que vos photos ne font qu'attiser cette envie

merci, cordialement
Marc

Bonjour,

Dire que j'ai failli me séparer de mes Hektor et Summaron! Voilà un fil qui tombe à pic. Au cours des derniers mois, j'ai utilisé plus souvent mon M3 que de mon IIIf, question de prise en main, de visée, de feeling.
J'ai donc envisagé de me séparer de mon Leica à vis et de ses objectifs pour financer l'achat d'objectifs M.

Or, comme bon nombre d'entre vous, je suis bluffé par le rendu de ces vénérables cailloux avec un M8. Non que j'envisage de faire l'acquisition de cet appareil, mais je me dis que, au vu de ces photos, loin d'être obsolètes, le Hektor et le Summaron sont encore dans le coup, donc, je les garde !:wink:

En fait, je pense acquérir un M6, qui me permettra d'utiliser ces objectifs sans viseur externe, et de préserver mon cher M3, né la même année que moi. Il est impeccable, un des premiers exemplaire sortis d'usine, et j'ai envie de le ménager.

Cordialement
Marc

Jean, tu excites ma curiosité:



Sait-on où se trouvent ces 14 ancêtres, le cas échéant qui en sont les heureux propriétaires? D'autre part, peux-tu nous en dire un peu plus sur cette collection Fontenille?

Cordialement
Marc

Bonjour à tous,

Renommée pour la qualité et la rareté des appareils qu'elle propose dans ses enchères, Westlich (Vienne, en Autriche) propose, dans sa vente de novembre, un appareil que peu de Leicaïstes imaginaient voir apparaître un jour sur le marché, en l'occurence, un Leica 0.



Le modèle présenté porte le numéro 7, et date de 1923 (la série fut numérotée de 100 à 130) il appartient à la mythique série de 31 (et non pas 21, comme l'affirme l'annonce) Leica destinés, à tester le marché. Cet exemplaire est le tout premier Leica parti pour l'exportation, aux Etats-Unis, en l'occurence, aux fins de brevetage. Les premiers Leica furent officiellement présentés à la foire de Leipzig, en 1925.

Westlich annonce une mise à prix à 140 000 euros, pour une enchère qui pourrait atteindre, voire dépasser les 300 000 !

Comme vous pouvez le constater en parcourant la page ci-dessus, d'autres appareils remarquables sont proposés dans cette enchère, en particulier quelques Leica:

Le 250 Reporter:
Entre 1934 et 1936, 952 appareils de ce type furent produits pour les pros. Celui-ci est un GG, nommé ainsi car produit simultanément avec le Leica III, et disposant par là-même du 1/1000ème. Ces appareils étaient conçus de manière ingénieuse, car le photographe pouvait retirer une partie de la pellicule exposée, sans être contraint de griller ses 250 poses.

Le Leica 72:
Là encore, nous avons un appareil particulièrement rare. 72, car il s'agit d'un demi format, 18x24, qui produisait donc 72 vues au lieu de 36. Difficile d'estimer le nombre d'exemplaires produits, vraisemblablement le plus faible de toute la production Leitz. Le 72 était fabriqué à partir du Leica IIIa.

Le MP Chrome:
Dérivé du M3, le MP Chrome fut produit à 299 exemplaires en 1956 et 1957, il était équipé du Leicavit, et, destiné aux pros, ne comportait pas de retardateur.

Le M3 Black Paint:
4000 exemplaires noirs furent produits par Leitz, jusque dans les années 60, principalement dans l'usine canadienne. Celui-ci est né à Wetzlar en 1958, bien avant la production officielle, lancée l'année suivante. Il s'agit peut-être d'une commande privée ou interne à l'usine, ce qui explique la rareté de l'exemplaire.

Voilà pour les quelques informations (pour l'essentiel puisées dans mes archives, sur le web ou dans la "bible" de G.Rogliatti) concernant ces enchères. Nul doute que des Summiluxiens plus affûtés compléteront ou corrigeront ces informations.

J'en termine avec un lien vers les enchères passées de Westlich, que je vous invite à parcourir, tant on y découvre de merveilleux appareils, de toutes marques, et, bien évidemment, de somptueux Leicas.

http://www.westlicht-auction.com/index. ... off&lang=3

Cordialement,
Marc

Bonjour à tous,

En ce qui concerne la mémo, l'argumentaire de Leitz, qui figure dans le mode d'emploi, n'est pas dénué de bon sens:
il consiste à justifier le non-affichage de la mémo par la possibilité de constater, dans le viseur, la variation d'exposition entre la zone mémorisée, et le reste du cadre, ce qui permet de vérifier en temps réel l'écart de luminosité, et, le cas échéant, de modifier la zone mémorisée. Vérifié et approuvé par moi-même depuis le début des années 80

Pour le reste, c'est une question d'habitude, on se fait très vite à la tenue et à la manipulation extrêmement simple, évidente, même, du boîtier. Comme tant d'autres Summiluxiens, j'ai utilisé nombre de boîtiers de différentes marques, et je dois dire que, si chacun avait ses propres qualités, mon R4 est le seul qui réunisse les plus indispensables.
A quoi s'ajoutent une fabrication hors pair, et, il ne faut pas l'oublier, des optiques uniques.

Autant d'éléments, qui, à mes yeux, font de la série R4-R7, des boîtiers toujours dans le coup, comme peuvent l'être des Leica à vis ou des M de première génération. Cette modernité (ou intemporalité), c'est aussi ce qui distingue Leitz des autres fabricants.

Bonjour,

Je suis preneur de 2 exemplaires.
Marc

Bonjour à tous,

Il semble que les possesseurs de M3 première génération sont de plus en plus nombreux sur Summilux

Voici une photo du mien, en tout point équivalent à celui de drdr16, il est de 1954, année de naissance du M3...et de votre serviteur



J'ai constaté ces dernières semaines sur la baie un arrivage massif de M3. Faut-il y voir un effet de mode? En tout cas, on en trouve par poignées sur les sites américain et allemand. La plupart, néanmoins, sont des boîtiers plus récents, sur lesquels on ne trouve plus les éléments qui faisaient le charme des premières séries, et que drdr16 a cités dans son message.

Je trouve que ce modèle de possède un charme particulier, un je-ne-sais-quoi lié à ses caractéristiques, à son histoire, n'est-il pas après tout le premier d'une génération qui évolue encore, plus d'un demi siècle après, avec le M8? Un Ur-M, en quelque sorte.

Au fait, y a-t-il parmi vous d'autres possesseurs de ce vénérable appareil, dans ses moutures 54/55 ?

Cordialement
Marc

oui, j'avais déjà vu le truc de l'écran télé, mais j'aimerais trouver un testeur simple, fiable et peu onéreux capable de vérifier aussi les vitesses lentes.