Tout à fait d'accord. Surtout sur le point 1 !
Je n'imagine même pas le nombre d'autorisations sur une journée de déambulation parisienne.
Sans compter sur les monuments couverts par le droit à la propriété (70 ans après la mort du créateur) ...

La street photo ou photo de rue ou quel que soit l'intitulé, c'est pour ma part un témoignage de l'instant.
Une archive de notre époque qui une fois ressortie renseignera d'un temp révolu.
Dans ma pratique, en argentique ou numérique, je m'attache à inclure l'humain dans son environnement et principalement l'architecture sans le mépriser mais en donnant une information, parfois humoristique parfois émouvante, jamais négative. A chacun d'y mettre ses limites.
Comment ça marche? à l'instinct essentiellement pour plus de spontanéité, ce qui m'intéresse le plus dans la pratique.
Certes on peut parler d'instants volés mais aussi en opposition d'une représentation neutre de notre société.
Dans la pratique, j'utilise des focales allant du 8 au 90mm et rarement plus. Je pense que le grand angle rend plus vivant les scènes saisies. Je suis en ballade et profite opportunément d'une situation. Il peut m'arriver de me figer sur un lieu pour trouver la scène que j'ai alors imaginée. Pas de réglages préalablement établis en ce qui concerne l'ouverture et la vitesse. Priorité à l'ouverture F/2 ou 4 puis ajustement au besoin ce qui je le reconnait n'est pas des plus confortable mais c'est ma manière de faire.
Une chose est sûre, il ne faut pas compter les kilomètres !
Voilà mon point de vue et ma méthode pour ceux qui se questionnent sur le sujet.