Merci de ce conseil mais c'est ce que j'ai réalisé avec quelques feuilles de calques superposées sur le porte film, avec un meilleur résultat final.

Je viens de tester un Focomat V35 couleur, du matériel de grande qualité. Dans le passé, j'ai possédé pendant de nombreuses années un Focomat 2C, là aussi du matériel polyvalent de grande qualité. J'ai du m'en séparer, avec regrets pour des raisons de déménagement. Il y a quelques années, je me suis replongé dans l'univers art gentik que j'avais délaissé pour me lancer dans le numérique. Après quelques recherches de matériel, j'ai fini par trouver un Kaiser tête couleur 7000, en excellent état, ce qui m'a permis d'exploiter au mieux mes films 35 mm et moyens formats 6x6 avec une sélection de très bonnes optiques, Minolta, Meopta, Componon, Distagon.
Peut être par nostalgie ou bien d'avoir conservé un bon souvenir de mon ancien focomat 2C, je me suis mis en recherche d'un Focomat pour mes films 35mm. Le 2C m'étant interdit pour des raisons de place limité.
Un premier test a été sur un Focomat 1C, un bon produit, un prix raisonnable et vendu a proximité, dans ma région bretonne. Cet agrandisseur était équipé d'origine d'un variateur d'intensité et de son Focotat 50mm. Les tirages obtenus dans cette configuration ont été difficiles à atteindre, trop d'imperfections et une bien mauvaise réflexion lumineuse. J'ai pu lire dans le forum que ce type de matériel était davantage dédié à du petit format comme du 18x24. Je n'ai pas conservé et j'ai rendu cet appareil.
Dernièrement, je trouve un Focomat V35 couleur, toujours d'un prix raisonnable et à proximité. Je tente une nouvelle fois une série de tests sur un matériel en excellent état et surtout très agréable à utiliser. Les tirages ainsi obtenus ont tous été très bons en format 13x18 et 18x24. Je ne vais pas au delà du 20x25 pour des raisons pratiques d'un labo "étroit". Pour ces tirages j'ai du travaillé avec des ouvertures f11 ou f16 et des temps de poses très, trop courts, de 5 à 7 s ! Les mêmes tirages sur le Kaiser avec variateur demandent le double à f5,6 ou f8, d'où une facilité de masquage. Ces temps très écourtés du Focomat sont peut être liés à l'ampoule recommandée qui n'est pas la Philips 13139 mais une Orsman 6604. Je ne saurais le dire.
Quant à la comparaison des résultats entre Kaiser et Focomat, je m'attendais et j'espérais y trouver une différence significative en faveur du Leitz et son focotar 40mm versus Minolta 50mm. Rien de mieux, les mêmes contrastes et définitions sous le compte fils, le seul intérêt marquant, un réel plaisir pour son utilisation et une belle qualité de fabrication. J'en conclue que ce matériel est surtout valable pour exécuter des grands formats, dès le 30x40 sur son grand plateau 55x70, avec des temps d'expo confortables. Pour mes épreuves au formats 13x18 ou 18x24, le Kaiser sait faire tout aussi bien et peut être mieux, grâce à son puissant variateur. Conclusion, je ne garderais pas ce matériel dédié 35 mm.
Dernière remarque intéressante. je travaille également mes négatifs numérisés avec un bon logiciel photo (non Adobe) qu'il m'arrive d'impressionner sur une Canon Pro 10. Les impressions ressorties en Fine Art sont d'une qualité remarquable en temps que contraste et détails, toujours en NB, et pour tout dire, mais ne le répéter à personne, des impressions supérieures aux mêmes tirages barytés NB.

Je scanne mes négatifs nb avec un Plustek 8300i et son logiciel Silverfast, et c'est top.

L'argentique c'est le M4P pour le NB et le numérique, le M240 (qui était le dernier modèle à l'époque) Pour les objectifs, Zeiss et Leica avec le 35. 50 et 75 mm. Cet équipement me permet d'obtenir des résultats superbes en toutes circonstances. Je ne pense pas trouver mieux !

Je viens de développer 2 films avec des bains sous une température de 23 à 24 degrés, impossible de faire moins.
Résultat : deux films parfaitement développer.

Lors de la révision de mon M4p par la SPIP à Phalsbourg, un très bon réparateur, il m'avait été proposé de changer le ou les verres de visée bien que non atteints par les champignons mais pour une bien meilleur visibilité.

un boitier excellent, rassurant car complètement mécanique, supérieur en fiabilité au M6 dont l’électronique peut se "fatiguer" dans le temps.

Merci Patrick
Ces informations sont très intéressantes, cela me permet d'y voir un peu plus clair dans l'éventualité de modifier mon agrandisseur pour le 6x9. Dans un premier temps, il m'avait été dit que je n'aurais pas besoin de condenseur compte tenu de l'équipement tête couleur existant. Je pense à présent que le condenseur doit être nécessaire et d’autres accessoires également.

Pour un agrandisseur 6x6 disposant de la tête couleur, faut il envisager un condenseur pour le 6x9 ?

Je possède un agrandisseur Kaiser 7002 avec tête couleur. Je tire du format 24x36 et du 6x6 puisque ce modèle peut monter jusqu’au format 6x7. Il est dit dans la notice que l’on peut l’up Gradé en 6x9, mais sans d’autre commentaire. Je souhaiterais à présent tirer du 6x9 et mis à part un objectif dédié de 105 mm, je ne vois pas comment le modifier et l’équiper. Kaiser ne fabrique plus ce modèle, seulement le 6005 et le 9005.
Si certains connaissent la configuration à adopter ? Avec tous mes remerciements.

Leica M type 240 Summicron 1:2/50 Leitz

je découvre, superbe.

Bien que pratiquant depuis les 60´s, le Nb, je connais et j’M. Je l’avais laissé tombé pour passer au numérique il y a qq années, puis retour depuis peu sur cette pratique argentique, avec maintenant une notion du temps à consacrée différente ...
En numérique, mon matériel et mes connaissances me permettent d’obtenir aujourd’hui des résultats que je juge parfois très bons mais sans pouvoir m’empêcher de faire une comparaison avec un travail argentique.
Personnellement, je préfère un tirage argentique avec toutes ses subtilités de gris, ses nuances dans ses noirs et ses blancs, mêlées à la finesse du grain du film qui rendent une impression incomparable en comparaison de l’imagerie numérique, aussi bonne soit-elle.
Même si la qualité des écrans aident à rendre les images sous un bel angle, j’observe une certaine banalisation des photos numériques NB où le grisouille est de mise autant que l’abondance de photos sans grand intérêt, facilité du système oblige.
Je continue à exploiter et explorer ces deux pratiques, elles se complètent parfaitement et j’estime aujourd’hui que c’est une chance de pouvoir choisir entre l’agrandisseur pour le côté artisanal et esthétique et l’ordinateur pour la facilité et la modernité.
Cordialement à vous tous.

Pour rester plus cohérent, pourquoi ne pas utiliser la HP5 à la place de la TRI X et rester en phase avec le ID11? Je l'exploite depuis de nombreuses années, plus par habitude que par choix bien déterminé et je ne trouve rien rien à lui reprocher.