Moi si! J'avais raconté les mésaventures de mon obturateur dans la partie du fil qui est désormais réservée aux photos : http://www.summilux.net/forums/viewtopic.php?f=6&t=85448&start=180

Cela dit, comme je l'ai raconté, l'affaire s'est bien terminée puisque le changement d'obturateur a été effectué gracieusement par Leica. Ce qui, au passage, laisse penser que Leica considère sans doute le cas comme exceptionnel et accorde une confiance réelle en la fiabilité de ses obturateurs.

Leica M type 240 Summicron-M 35 mm f/2 Asph.

Le moteur? Le voilà!
Dans mon esprit (mais je ne suis pas connaisseur), les Moto Guzzi ont généralement des moteurs bicylindres en V, mais là, ce n'est pas vraiment ça... En tous cas, la machine est magnifique!

Leica M type 240 Summicron-M 35 mm f/2 Asph.


Une Guzzi.

Bonjour,

La poignée multifonction M, qui s'adapte sur les M-P 240, possède une prise de synchronisation, qui ne transmet que l'impulsion de déclenchement vers un flash, mais aussi une prise d'adaptation SCA. Cette dernière permet, "avec un kit d'adaptation vendu en accessoire, de transmettre l'ensemble des signaux de commande pour un déclenchement automatique du flash avec régulation TTL" (je cite le mode d'emploi de la poignée multifonction).
Je pense que cela répond à votre besoin, maintenant, à quel prix (la seule poignée multifonction neuve est vendue autour de 750 euros, quant au machin SCA, je n'en sais rien...)? Peut être existe-t-il une autre solution, moins onéreuse, ailleurs?

Le modèle actuel, le super-elmar 3,4/21, est remarquable (une "tuerie", pour certains...). Je l'adore.

Mêmes remarques : la géolocalisation est le plus souvent très précise (mais quelques bugs se manifestent, rarement); la poignée améliore la préhension de l'appareil, et elle n'est pas plus lourde, peut être même moins que la semelle de laiton d'origine. Il est effectivement agréable de transférer ses photos par câble USB, sans avoir à démonter la semelle et à manipuler la carte.
Au rayon des inconvénients, une lenteur parfois désespérante pour accrocher les satellites (je finis souvent par y renoncer), et une surconsommation de batterie dont il faut tenir compte, d'autant plus que l'on prend vite l'habitude de laisser l'appareil sous tension pour conserver le contact avec les satellites et ne pas avoir à poireauter à nouveau à chaque remise sous tension.
J'ai par ailleurs essuyé une petite mésaventure : le capot de l'antenne (c'est à dire la partie plate au sommet de la poignée) s'est tout simplement éclipsé. Heureusement, il a chu dans mon sac, j'ai donc pu le retrouver et, avec un peu de colle, le repositionner solidement. Ca fait quand même un peu cheap pour un accessoire de ce prix.

Pour ma part, je suis presque tout le temps en mode ISO Auto avec la loi 1/f; cela signifie que l'appareil détermine de monter la sensibilité ISO lorsqu'il constate que, s'il ne le faisait pas, la vitesse obtenue serait inférieure à la focale de l'objectif (1/60ème de seconde pour 50 mm, ou 1/90s pour le 90mm, etc.). C'est très pratique et évite pas mal de flous de bougé. Je présume cependant que cela ne fonctionne qu'avec des objectifs codés.

Lorsque l'on apprend à tirer avec une arme à feu, on nous enseigne qu'il faut presser doucement la queue de détente avec la pulpe du doigt et qu'il faut être surpris lorsque le coup part. C'est vraiment pareil avec un appareil photo surtout non stabilisé. Combien de photos j'ai pu gâcher avec un beau flou de bougé pour avoir écrasé le déclencheur comme un malade... Alors qu'on peut faire les choses rapidement mais sans brutalité.
J'ai pu constater que les softies aidaient à adopter un geste plus doux, mais comme je les perd à chaque fois, j'ai fini par apprendre à m'en passer.

Je vote pour : 35 lux FLE, 50 lux asph et summicron 90 AA.
Pour ma part, je me sens un peu perdu avec le champ d'un 28 mm et je préfère, occasionnellement et lorsque le sujet s'y prête, chausser carrément le super-elmar 21.

J'avais promis aux lecteurs de ce fil de les tenir informés de la suite des aventures de mon malheureux M240, alors voilà :
Au bout de quatre semaines après le dépôt au CCL local et ne voyant toujours rien venir, j'ai passé un coup de fil et j'ai obtenu cette réponse : "oui, vous avez un devis zéro et donc on présume que vous êtes d'accord pour la réparation". Devis zéro, cela signifie prise en charge totale par Leica du changement de l'obturateur. Autant dire que dans ces conditions, oui, j'étais d'accord pour la réparation. Leica estimait donc, tout comme moi, que ledit obturateur était bien trop jeune pour mourir.

J'éprouve donc à la fois un très grand soulagement, sur le plan financier notamment, mais aussi une très vive satisfaction de constater que Leica a pris ses responsabilités et est allé au-delà de ce que le droit impose, sans d'ailleurs que je n'aie à me rouler par terre pour quémander une prise en charge.

On me dira : oui, mais un obturateur qui explose en vol après 15.000 photos, c'est pas normal. Peut être, mais un organe mécanique complexe et fragile comme l'est un obturateur n'est pas à l'abri d'un aléa. Mon vieux et fidèle Nikon FM m'avait d'ailleurs lâché de la même façon.

J'ai donc récupéré mon boitier hier, avec un obturateur flambant neuf, après un mois et demi seulement d'absence ce qui reste très raisonnable. Et je pense que Leica conservera encore longtemps ma clientèle.

Bonjour,

Je ne crois pas que cela soit une avarie fréquente, en tous cas je ne l'ai jamais subie...

A Nice, Arta Photo, rue de France, est sans doute le magasin le mieux approvisionné en matériel Leica. Quant au prix, aucune idée, mais probablement assez élevé, Leica n'étant jamais bon marché...
Bon courage pour votre recherche!

Merci Gautier pour ce partage. Effectivement, l'appareil n'est plus sous garantie, mais il est toujours possible à un fabriquant, en particulier lorsqu'il advient qu'une panne dont la réparation est coûteuse alors qu'elle présente un net caractère d'anormalité (en particulier lorsqu'elle survient après une utilisation peu intensive par rapport à la durée de vie prévisible de l'organe concerné), de consentir une prise en charge totale ou partielle. On verra, je suis pour le moment toujours en attente du diagnostic mais je tiendrai naturellement informés les lecteurs de ce forum de la suite!

Et je souhaite par ailleurs à tous de profiter sans anicroches de ce magnifique boîtier!

Bon, je vais peut être tirer ce fil de sa torpeur mais sans doute aussi un peu casser l'ambiance...

La semaine dernière, mon fidèle M240, acheté en novembre 2013 et après un peu plus de 15.000 photos, m'a lâchement abandonné. La mise sous tension, puis le déclenchement s'accompagnait d'un double bruit métallique peu engageant. Le même phénomène se produisait quelle que soit la vitesse engagée. En enlevant l'objectif, l'obturateur ne présentait plus sa physionomie habituelle, c'est à dire en gros cinq bandes horizontales dont celle du centre est blanche, mais un fond noir (deuxième rideau?). Et, bien sûr, je n'obtiens plus de photos...

Je me suis donc rendu au CCL du coin, qui par chance n'était pas fermé au mois d'août, et, comme je m'y attendais, mon cher 240 a aussitôt pris la route de Wetzlar. Et j'attends le verdict.
J'imagine qu'il pourrait s'agir, soit d'une panne d'électronique (peu probable), soit d'une panne mécanique dans le mécanisme de l'obturateur, quelque chose qui empêche les rideaux de revenir à leur position initiale après le déclenchement.
Quoi qu'il en soit, 15.000 photos (même si le nombre de cycles de l'obturateur est supérieur car j'utilise souvent l'EVF2), ce n'est pas grand chose pour un obturateur, surtout pour un appareil n'ayant subi aucun choc et n'ayant jamais été exposé à des vibrations ou quelque mauvais traitement que ce soit...

Bref, je suis dans l'affliction , et aussi dans l'attente d'un devis dont je redoute fortement la teneur en chlorure de sodium .

Je suppose (mais je n'ai pas de M10 et la notice de ce dernier, que je viens de consulter, est muette sur ce point) que le système est le même que sur le M240. Sur celui-ci, on trouve, à l'intérieur de la semelle, un petit disque métallique d'environ deux à trois millimètres de diamètre, qui se situe à proximité du verrou de déblocage de la semelle sur la partie antérieure (donc au niveau du dos de l'appareil). C'est le contact qui indique à l'appareil la présence de la semelle.
Ce disque est serti et sans doute collé, mais il peut se détacher. C'est ce qui m'est arrivé, un jour où la semelle m'a échappé de la main et est tombée par terre... Et compte tenu de sa taille et de son poids, il a vite fait de se barrer très loin, de devenir invisible et cela rend l'appareil inutilisable...
Retour Wetzlar!

Bonjour,

Vous souhaitez apparemment un appareil vous permettant une pratique polyvalente : scènes de rue, portrait, paysage... et à mon avis un appareil à focale fixe comme le Q ne pourra pas vous satisfaire complètement. En paysage comme en portrait, on est souvent amené à privilégier une focale de 75 ou 90 et le 28 mm est souvent inapproprié (même si certains paysages se prêtent bien aux focales courtes bien sûr).
Côté boitier, je vous conseillerais donc plutôt un M.
Côté focale, le 50 mm me parait être, pour commencer, le meilleur compromis dans le cadre de la gamme de photos que vous souhaitez réaliser. Il est légitime d'hésiter sur lequel choisir. Pour ma part, le summilux 50 asphérique me comble par la qualité très particulière de son rendu, mais il est loin de constituer le seul choix pertinent. Le mieux reste de commencer par prendre connaissance du remarquable travail de FAE 59 qui présente sur son site tous les modèles actuels ou passés de manière à la fois complète et instructive. Son site est là :
https://fae59.com/moi/
Concernant les 50 mm :
https://fae59.com/2014/11/13/50mm/
Dans un second temps, l'acquisition d'un 35 (voire d'un 28 mais pour ma part je préfère le 35) et d'un 75 ou 90 pourrait s'imposer assez vite!