Matthieu Laclau a écrit :
Le mode de scrutin est ce qu'il est ; il a l'avantage d'être un système qui représente au plus près le goût des summiluxiens.
Le résultat du vote représente le goût d'un certain nombre, majoritaire, mais pas de tous et pas au plus près car il représente peu ou pas du tout les autres. Nous en sommes l'illustration, pour des raisons que je devine opposées.
Anticipant la déferlante N&B, j'avais voulu ne voter QUE pour des images en couleur, pour qu'il en passe quelques unes. Faute d'en trouver douze qui soient aussi techniquement satisfaisantes et non redondantes, j'avais dû "repêcher" deux noir et blancs — qui sont d'ailleurs dans le choix final, ce qui prouve, hélas
, que cela a contribué à les faire passer devant d'autres photos; j'aurais préféré avoir l'option "pas d'autre".
Le système de l'an dernier était un voté "bloqué" selon des catégorisations préalables (qui me sont restées totalement obscures, je n'ai pas vu les "thèmes"). Le résultat était d'obliger à voter pour une et une seule image dans des groupes où aucune ne me plaisait comme dans d'autres où j'aurais voulu en retenir deux ou trois; ce qui était encore plus frustrant que cette année.
Puisque le goût de la majorité est ainsi, aucun mode de vote ne peut aboutir à un résultat notablement différent. Le système est ce qu'il est; s'il est plus simple à gérer c'est déjà pas mal. Avoir des quotas par catégories ("couleur", "paysage", "portrait", "graphisme", "humaniste", "nature", etc.) assurerait une représentation minimale de tous, au prix des mêmes frustrations que l'ancien système, sans doute d'un mécontentement diffus plus général… et de sérieuses difficultés à doser le nombre de catégories, la gestion des images multi-catégories et le vote général.
Au final, je n'achèterai pas plus le calendrier 2011 que le 2010 parce que l'ensemble est vraiment trop loin de mon goût — je ne demande pas MON calendrier à 12/12, mais quand même un peu plus de 3 à 4/12 qui me plaisent.
Je peux comprendre que cela décourage de participer au vote, quitte à renforcer encore le "parti unique".