Essai comparatif R19 et Zeiss 18 sur Boîtier Canon FF
Posté: samedi 26 juin 2010 - 18:57
Comme tant d'autres, j'ai utilisé mes diverses optiques sur un Canon EOS 5D puis sur 1Ds Mark III avec bonheur, sauf pour le R 2/35 qui passe mal sur le 1Ds III.
Il me restait à trouver une solution pour réutiliser mon R19 V2.
Après avoir étudié plusieurs solutions (merci encore à Coignet de s'être proposé, réparateur de microscope, etc),
l'intervention a été faite chez Procirep grâce à Sylvain et cela fonctionne .
Un peu de vignettage et beaucoup de curiosité m'ont poussé à essayer le Distagon 3,5/18 mm de Zeiss
en monture Canon qui m'a été prêté par Photo Prony Canon (merci à Gilles et à Olivier).
C'est une très belle optique à mise au point manuelle, la bague est très douce et la finition est parfaite.
L'avantage est de conserver la visée à diaphragme ouvert alors que sur l'Elmarit (bague Novoflex ou bague Massa avec témoin de màp),
on travaille à diaphragme réel. Le Zeiss est plus volumineux et plus lourd :
J'ai fait des essais sur pied en comparant les deux optiques dans les mêmes conditions, à différentes distances, dont un extrait suit ci-dessous.
(Raw, 100 ISO, C5 Pro et PS CS3) et sur le terrain.
En ce qui concerne le vignettage, les deux ont un vignettage prononcé à PO qui s'atténue dès 4 sur l'Elmarit et à partir de 5,6 sur le Distagon
pour disparaître presque complètement à 8/11 sur le Distagon.
Sur l'Elmarit, il reste un assombrissement qui ne disparaît qu'à 16 voir à 22 dans les coins extrêmes et qui reste difficile à corriger.
Test vignettage Elmarit R 19 de 2,8 à 22
Test vignettage Distagon 18 de 3,5 à 22
A partir de 11, la diffraction se fait sentir sur les deux optiques et on perd un peu de résolution. Cela peut être rattrapé facilement dans PS avec un léger renforcement.
Le Zeiss est presque parfaitement homogène sur l'ensemble du champ et l'Elmarit est un peu plus piqué surtout au centre.
Le Zeiss a un peu d'aberration chromatique visible dans les contre-jours et les transitions noir/blanc ou ombre/lumière mais c'est très discret.
Le rendu est très proche : couleur et contraste sont très voisins.
Les deux ont une distorsion complexe qui s'avère assez peu gênante si on y prend garde.
En conclusion, si certaines optiques essayées sur le Canon, ne m'avaient pas convaincu,
ce Distagon 3,5/18 égale l'Elmarit voire le dépasse car le vignettage est moins gênant à partir de 8.
Le modelé de l'Elmarit est un peu meilleur, mais ce sont des nuances. Je garderai mon Elmarit malgré son vignettage, mais ce 18 (l'exemplaire qui m'a été confié)
aurait été un très bon achat dont le prix, 1200 €, se compare avec le R19 V2 d'occasion + le prix de l'adaptation (raccourcissement de la bague arrière de protection).
Ci-dessous une image obtenue avec le 18 Zeiss sur Canon EOS.
Celle de l'Elmarit est presque identique au champ près.
Anamorphose dans les jardins de Bagatelle
Il me restait à trouver une solution pour réutiliser mon R19 V2.
Après avoir étudié plusieurs solutions (merci encore à Coignet de s'être proposé, réparateur de microscope, etc),
l'intervention a été faite chez Procirep grâce à Sylvain et cela fonctionne .
Un peu de vignettage et beaucoup de curiosité m'ont poussé à essayer le Distagon 3,5/18 mm de Zeiss
en monture Canon qui m'a été prêté par Photo Prony Canon (merci à Gilles et à Olivier).
C'est une très belle optique à mise au point manuelle, la bague est très douce et la finition est parfaite.
L'avantage est de conserver la visée à diaphragme ouvert alors que sur l'Elmarit (bague Novoflex ou bague Massa avec témoin de màp),
on travaille à diaphragme réel. Le Zeiss est plus volumineux et plus lourd :
J'ai fait des essais sur pied en comparant les deux optiques dans les mêmes conditions, à différentes distances, dont un extrait suit ci-dessous.
(Raw, 100 ISO, C5 Pro et PS CS3) et sur le terrain.
En ce qui concerne le vignettage, les deux ont un vignettage prononcé à PO qui s'atténue dès 4 sur l'Elmarit et à partir de 5,6 sur le Distagon
pour disparaître presque complètement à 8/11 sur le Distagon.
Sur l'Elmarit, il reste un assombrissement qui ne disparaît qu'à 16 voir à 22 dans les coins extrêmes et qui reste difficile à corriger.
Test vignettage Elmarit R 19 de 2,8 à 22
Test vignettage Distagon 18 de 3,5 à 22
A partir de 11, la diffraction se fait sentir sur les deux optiques et on perd un peu de résolution. Cela peut être rattrapé facilement dans PS avec un léger renforcement.
Le Zeiss est presque parfaitement homogène sur l'ensemble du champ et l'Elmarit est un peu plus piqué surtout au centre.
Le Zeiss a un peu d'aberration chromatique visible dans les contre-jours et les transitions noir/blanc ou ombre/lumière mais c'est très discret.
Le rendu est très proche : couleur et contraste sont très voisins.
Les deux ont une distorsion complexe qui s'avère assez peu gênante si on y prend garde.
En conclusion, si certaines optiques essayées sur le Canon, ne m'avaient pas convaincu,
ce Distagon 3,5/18 égale l'Elmarit voire le dépasse car le vignettage est moins gênant à partir de 8.
Le modelé de l'Elmarit est un peu meilleur, mais ce sont des nuances. Je garderai mon Elmarit malgré son vignettage, mais ce 18 (l'exemplaire qui m'a été confié)
aurait été un très bon achat dont le prix, 1200 €, se compare avec le R19 V2 d'occasion + le prix de l'adaptation (raccourcissement de la bague arrière de protection).
Ci-dessous une image obtenue avec le 18 Zeiss sur Canon EOS.
Celle de l'Elmarit est presque identique au champ près.
Anamorphose dans les jardins de Bagatelle