dossier 7
Posté: vendredi 26 septembre 2014 - 14:09Ciudad Méridiana est Située au nord de Barcelone, coincée entre une autoroute et un flanc de montagne.
Durement touchée par la crise économique, la cité est devenue un emblème de la lutte contre les expulsions: le mouvement STOP DESAHUCIOS.
Subissant des diminutions de salaire avant de perdre définitivement leurs emplois, il est devenu impossible pour les familles de la cité d’honorer leurs emprunts hypothécaires.
Dans un pays où 90% de la population est propriétaire, et le taux des prêts varie entre 4 et 12%, (les prêts à taux fixes n’existent pas en Espagne), la conséquence est immédiate: des familles à la rue.
Après les premières expulsions en 2011, la solidarité s’est organisée autour de deux hommes, Manuel Cuberto et Fili Bravo.
Habitants de la cité, ils ont créé l’association des voisins de Ciudad Méridiana.
Les appartements des familles expulsées restant vides, les habitants ont décidé de les rouvrir, faisant sauter les scellés pour ne pas rester dans la rue avec leurs enfants.
Ils s’exposent dès lors, à de nouvelles expulsions.
Les acteurs de l’association aident les familles, leur offrant un soutient moral, alimentaire, et un suivit juridique via une avocate de Barcelone.
Chaque Jeudi soir les habitants se retrouvent dans les locaux de l’association pour annoncer les futures expulsions, appelées « desalojos ».
Le jour J les habitants se regroupent devant l’appartement de la famille ciblée. Ils barrent l’accès à l’immeuble et repoussent le juge, le représentant de la banque et les policiers qui les accompagnent.
Après avoir entendu un reportage sur Ciudad Méridiana à la radio, J’ai contacté l’auteur, journaliste à Barcelone. Une fois sur place, il m’a introduit dans la cité.
Billy
Matériel : M6, Elmar 50, Summicron 40, Elmarit 28, TRIX, Acros100, PanF, V700.
Lien summilux vers les cinq photos publiées précédemment:
viewtopic.php?f=6&t=11058&start=1725
Durement touchée par la crise économique, la cité est devenue un emblème de la lutte contre les expulsions: le mouvement STOP DESAHUCIOS.
Subissant des diminutions de salaire avant de perdre définitivement leurs emplois, il est devenu impossible pour les familles de la cité d’honorer leurs emprunts hypothécaires.
Dans un pays où 90% de la population est propriétaire, et le taux des prêts varie entre 4 et 12%, (les prêts à taux fixes n’existent pas en Espagne), la conséquence est immédiate: des familles à la rue.
Après les premières expulsions en 2011, la solidarité s’est organisée autour de deux hommes, Manuel Cuberto et Fili Bravo.
Habitants de la cité, ils ont créé l’association des voisins de Ciudad Méridiana.
Les appartements des familles expulsées restant vides, les habitants ont décidé de les rouvrir, faisant sauter les scellés pour ne pas rester dans la rue avec leurs enfants.
Ils s’exposent dès lors, à de nouvelles expulsions.
Les acteurs de l’association aident les familles, leur offrant un soutient moral, alimentaire, et un suivit juridique via une avocate de Barcelone.
Chaque Jeudi soir les habitants se retrouvent dans les locaux de l’association pour annoncer les futures expulsions, appelées « desalojos ».
Le jour J les habitants se regroupent devant l’appartement de la famille ciblée. Ils barrent l’accès à l’immeuble et repoussent le juge, le représentant de la banque et les policiers qui les accompagnent.
Après avoir entendu un reportage sur Ciudad Méridiana à la radio, J’ai contacté l’auteur, journaliste à Barcelone. Une fois sur place, il m’a introduit dans la cité.
Billy
Matériel : M6, Elmar 50, Summicron 40, Elmarit 28, TRIX, Acros100, PanF, V700.
Lien summilux vers les cinq photos publiées précédemment:
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