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Speudonyme : GUIL77
Leica M9 / Summicron 50- f/2 + Elmarit 28 - f/2,8 + Voigtlander 35 - f/2,5

Mes photos portent sur la fin des camps de réfugiés bhoutanais au Népal, sur le démantèlement de ces derniers et sur la séparation des familles qui assistent au départ différé de leur proche.
J'ai choisi de traiter ce sujet pour plusieurs raisons. D'une part parce que la médiatisation de leur pays d'origine fait de l'ombre au sort des réfugiés. Le Royaume du Bhoutan est célèbre pour avoir développé le concept de Bonheur National Brut, en opposition à l'indice international du Produit Intérieur Brut. Paradoxalement, derrière cette image favorable, le Royaume du Bhoutan est responsable de l'expulsion d'1/6ème de sa population d'origine. Les réfugiés que je photographie, ses anciens citoyens du Bhoutan, ont été destitués de leurs nationalités, de leurs terres et expulsés. En effet, le gouvernement bhoutanais mena, au tournant des années 90, une politique ségrégationniste afin d'étouffer l'essor démographique des minorités.
D'autre part, j'ai choisi de traiter ce sujet parce que je me suis attaché à eux et que ces photos permettent un tant soit peu de relater l'histoire méconnue qui est la leur. Ma démarche s'explique aussi par cette interrogation : qu'adviennent à long terme les populations de réfugiés ? L'actualité parle finalement très peu de cette réalité à "long terme", du "après". En 2006, l’instauration par les États-Unis d’un vaste programme d’accueil (suivi par 7 autres pays) a dessiné un horizon nouveau. De nombreux réfugiés volontaires ont commencé à reconstruire leur vie en Occident, ainsi pour une majorité d'entre eux ce programme marque la fin de plus de vingt années d'exil. Les photos que je soumets aujourd'hui constituent le premier volet d'un projet plus vaste, au cours duquel, après avoir photographié la vie au camp, j'aimerai suivre l'insertion des familles de réfugiés relogées dans leur nouveau pays d'accueil. (292 mots)

+ lien vers mes photos publiées précédemment : viewtopic.php?f=29&t=55343

Je découvre cette situation qui m'était totalement inconnue, merci pour le partage.

juste bravo et merci

Bravo pour ce premier volet.
Coups de coeur pour les 1-7-9-13.
J'attends la suite du projet, qui s'annonce intéressante.

Bonjour,

Superbe reportage !
Tu nous immerge au cœur de cet abandon d'humains, les angles sont bien maitrisés et le sujet se tient à merveille, on "sent" ce désespoir.
Même si je ne partage pas trop le traitement.
J'ai déjà vu la 9 quelque part... Concours ou bourse pour ??? je sais plus.
Chapeau et bonne continuation, ne lâche rien !

Superbes images.

Merci de les mettre en lumière !

Bravo

A propos de la 9 :
Pas facile la recherche d'une image sur le net, mais j'ai retrouvé ou j'avais croisé ta photo :
http://grand-prix-photo-reportage.paris ... uer-535637

C'est vraiment un très beau reportage (et je n'ai pas le compliment facile).
Polo

Un beau reportage malgré la fâcheuse tendance de suraccentuer les images.

Merci à vous pour vos commentaires.

je découvre ce magnifique reportage;que dire?
et bien bravo!!

Comme beaucoup d'autres, je trouve le sujet et le traitement de ce reportage bien maîtrisés. C'est un excellent travail.

Mais, par pitié, arrêtez le N&B en numérique. C'est laid. Ca l'a toujours été et il y a des chances pour que ce le soit encore longtemps. Tout votre travail, d'une qualité certaine, est pollué par l'utilisation d'une technique qui ne fonctionne pas.

Le N&B, c'est une esthétique, un ensemble de codes qui concourent à faire sens avec le sujet traité et le point de vue de l'auteur. Et, à l'heure actuelle, cette esthétique ne fonctionne pas en numérique.

Bonsoir,


La beauté n'existe pas...

Félicitations, GUIL77, pour cette très belle série.

Patrice

Curieux comme affirmation... La photographie est un art de création et d'interprétation, l'outil et la technique utilisés sont en phase avec notre époque... c'est un peu comme si on comparait un Picasso d'un Renoir... Ils sont extraordinaires tous les deux.

C'est avant tout une affaire d'expression et de message à communiquer, l'art pour l'art n'a aucun intérêt.

Reportage très intéressant et traitement accentué pour la bonne cause... Bravo.