Posté: lundi 31 janvier 2011 - 13:44Il y en a qui biseautent les frites ! 
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Voulez-vous jouer à lire une image?
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Posté: lundi 31 janvier 2011 - 13:44Posté: lundi 31 janvier 2011 - 14:46Retourne la photo il fait le cochon pendu, c'est donc une ancienne boucherie
Posté: lundi 31 janvier 2011 - 21:42Bonsoir Phil,
Moi aussi, j'ai trouvé les différentes lectures intéressantes et j'imagine, en dehors de certaines constantes, qu'il doit être bien difficile d'en faire une synthèse.
En tous cas, j'éprouve la même impression - suffisamment bien décrite pour ne pas être paraphrasée - que Victor Bellaich, aux termes de laquelle c'est bien le regard du "lecteur" froid ou poétique qui, dans sa lecture, va faire qu'il va s'orienter vers ce qu'il aime mais aussi, à mon sens, potentiellement vers tout l'inverse c'est à dire vers ce qu'il déteste:" mon esprit a orienté tout seul son intérêt"
C'est pourquoi la question, avant de même de répondre à celle également posée par Victor Bellaich sur ce qui est ta propre lecture, est aussi celle de savoir si, aujourd'hui et a posteriori tu en as une alors que tu pourrais n'avoir en tête que ta mémoire du sujet, des conditions de prise de vue et de ta démarche à ce moment là.
Une réponse négative pourrait vouloir dire que, comme dans beaucoup d'autres créations humaines, l'oeuvre mènerait une vie propre dépendant de la manière dont elle est vécue ou ressentie par tous ceux qui, dans le processus créatif, n'ont eu aucune part et ce, de manière totalement indépendante de la volonté ou même de l'idée initiale de son auteur.
Merci en tous cas pour ton initiative.
Bonne soirée.
Moi aussi, j'ai trouvé les différentes lectures intéressantes et j'imagine, en dehors de certaines constantes, qu'il doit être bien difficile d'en faire une synthèse.
En tous cas, j'éprouve la même impression - suffisamment bien décrite pour ne pas être paraphrasée - que Victor Bellaich, aux termes de laquelle c'est bien le regard du "lecteur" froid ou poétique qui, dans sa lecture, va faire qu'il va s'orienter vers ce qu'il aime mais aussi, à mon sens, potentiellement vers tout l'inverse c'est à dire vers ce qu'il déteste:" mon esprit a orienté tout seul son intérêt"
C'est pourquoi la question, avant de même de répondre à celle également posée par Victor Bellaich sur ce qui est ta propre lecture, est aussi celle de savoir si, aujourd'hui et a posteriori tu en as une alors que tu pourrais n'avoir en tête que ta mémoire du sujet, des conditions de prise de vue et de ta démarche à ce moment là.
Une réponse négative pourrait vouloir dire que, comme dans beaucoup d'autres créations humaines, l'oeuvre mènerait une vie propre dépendant de la manière dont elle est vécue ou ressentie par tous ceux qui, dans le processus créatif, n'ont eu aucune part et ce, de manière totalement indépendante de la volonté ou même de l'idée initiale de son auteur.
Merci en tous cas pour ton initiative.
Bonne soirée.
Posté: lundi 31 janvier 2011 - 21:50Message supprimé à la demande de son auteur.
Ney
Posté: mardi 1 février 2011 - 14:18Robert a écrit :
Vu ce matin, l'expo consacré à Jean-Léon Gérôme au Musée d'Orsay, peintre et sculpteur pompier :
M9 + Summarit 1250 Iso
Les peintures sont aussi croquignolesques que les sculptures...
J'ai découvert que Zola ne l'aimait pas du tout et ses critiques sont féroces :
"Lorsque M. Gérome a donné le dernier coup de pinceau sur une toile, il se dit sans doute : "J'ai fait un tableau."
Eh ! non, monsieur, vous n'avez pas fait un tableau.
C'est là, si vous le voulez, une image habile, un sujet plus ou moins spirituellement traité, une marchandise à la mode.
Mais jamais un ébéniste ne croit avoir fait une œuvre d'art lorsqu'il a établi éIégamment et marqueté un petit meuble de salon.
Vous êtes cet ébéniste ; vous savez à merveille votre métier , vous avez dans les doigts une habileté prodigieuse. Voilà votre talent d'ouvrier.
Je cherche vainement en vous le créateur. Vous n'avez ni souffle, ni caractère, ni personnalité d'aucune sorte.
Vous ne vivez pas vos œuvres, vous ignorez la fièvre, l'élan tout-puissant qui pousse les véritables artistes.
On sent que vous êtes à votre besogne comme un manœuvre est à sa tâche ; vous ne laissez en elle rien qui vous appartienne,
et vous livrez un tableau au public comme un cordonnier livre une paire de bottes fines à un client."
Pour Zola, le prétentieux naturaliste bourgeois.....
http://bruelle.files.wordpress.com/2010 ... 868024.jpg
La misérable fin de Michel Ney, par Jean-Léon, c'est pas du bon boulot,ca?
Elle est loin la Moskova!Et la lecture de Médan aussi...
Posté: mardi 1 février 2011 - 15:15Quand je lis les commentaires , je me rassure car je vois qu'il n y a pas que moi qui fume dans cette communauté Des félins, des léopards, une église, des zoos ... 
Des félins, des léopards, une église, des zoos ... Posté: vendredi 4 février 2011 - 13:13La lecture de C m'a captivé car elle donne des éléments structurés de lectures et d'analyses qu'elle développe : ( cadre, lumière, point de vue, etc..).
L'interprétation d'une image est pour moi, d'un tout autre ordre (psychanalytique, culturelle, sociologique).
Néanmoins, certains ont un très bon don d'observation.
Chien perdu, sans collier...
Toutefois, entre ce chien perdu, sans collier et l'attente (en abîme) du maître, il y a une marge. Aussi, en quoi, une image reste-elle, anecdotique ?
L'interprétation d'une image est pour moi, d'un tout autre ordre (psychanalytique, culturelle, sociologique).
Néanmoins, certains ont un très bon don d'observation.
Chien perdu, sans collier...
Toutefois, entre ce chien perdu, sans collier et l'attente (en abîme) du maître, il y a une marge. Aussi, en quoi, une image reste-elle, anecdotique ?
Posté: vendredi 4 février 2011 - 19:31Fred a tout dit 
Posté: mardi 8 février 2011 - 23:36Dans un but documentaire, voici un lien vers un article qui traite de la lecture des images.
http://www.ina-sup.com/node/1583
Il permet de situer l'expérience qui a été menée ici dans une préoccupation toute actuelle: l'article a été publié en janvier 2011.
Extrait:
"LA NÉGATION DES AUTEURS
Ainsi, nous héritons d’une situation complexe, riche de ces trois économies fondatrices. D’une part, nous usons avec abondance des images en vue de mieux connaître le monde. D’autre part, nous nous méfions d’elles. Les images techniques de la photographie, de la télévision et de la vidéo, des écrans numériques, sont pleinement concernées par ces réticences et ces dénonciations.
Nous les tenons pour médiocres, laides, sans valeur artistique ou symbolique, anodines et communes. Nous les recevons comme de simples empreintes obtenues par clic-clac. Nous leur reprochons d’être trop faciles à réaliser. Leur superficialité nous éloignerait de l’intériorité et de la réflexion. Paradoxalement, nous dénonçons leur aptitude à manipuler des personnes naïves ou fragiles. Nous nous effrayons des trucages. Nous avons peur de ces écrans qui nous éloignent de la réalité alors même qu’à l’instar de Roland Barthes dans La Chambre claire , nous les tenons pour preuve d’un « ça a été ». Mais, paradoxalement, nous leur faisons confiance sans mettre en cause leur caractère de preuve. Nous persistons – même, hélas, lorsqu’il s’agit d’œuvres de qualité ou d’engagements affirmés – à tenir ces images techniques pour de simples enregistrements d’une réalité qui leur préexisterait, éloignant, de fait, les auteurs ; niant dès lors, la dimension humaine de la photographie."
Monique Sicard est chargée de recherche au CNRS, Institut des Textes et Manuscrits modernes CNRS/ENS, co-responsable de l’équipe «Arts visuels»
et responsable du séminaire de recherche « Genèses photographiques » de l’ITEM – EHESS.
http://www.ina-sup.com/node/1583
Il permet de situer l'expérience qui a été menée ici dans une préoccupation toute actuelle: l'article a été publié en janvier 2011.
Extrait:
"LA NÉGATION DES AUTEURS
Ainsi, nous héritons d’une situation complexe, riche de ces trois économies fondatrices. D’une part, nous usons avec abondance des images en vue de mieux connaître le monde. D’autre part, nous nous méfions d’elles. Les images techniques de la photographie, de la télévision et de la vidéo, des écrans numériques, sont pleinement concernées par ces réticences et ces dénonciations.
Nous les tenons pour médiocres, laides, sans valeur artistique ou symbolique, anodines et communes. Nous les recevons comme de simples empreintes obtenues par clic-clac. Nous leur reprochons d’être trop faciles à réaliser. Leur superficialité nous éloignerait de l’intériorité et de la réflexion. Paradoxalement, nous dénonçons leur aptitude à manipuler des personnes naïves ou fragiles. Nous nous effrayons des trucages. Nous avons peur de ces écrans qui nous éloignent de la réalité alors même qu’à l’instar de Roland Barthes dans La Chambre claire , nous les tenons pour preuve d’un « ça a été ». Mais, paradoxalement, nous leur faisons confiance sans mettre en cause leur caractère de preuve. Nous persistons – même, hélas, lorsqu’il s’agit d’œuvres de qualité ou d’engagements affirmés – à tenir ces images techniques pour de simples enregistrements d’une réalité qui leur préexisterait, éloignant, de fait, les auteurs ; niant dès lors, la dimension humaine de la photographie."
Monique Sicard est chargée de recherche au CNRS, Institut des Textes et Manuscrits modernes CNRS/ENS, co-responsable de l’équipe «Arts visuels»
et responsable du séminaire de recherche « Genèses photographiques » de l’ITEM – EHESS.
Posté: lundi 21 février 2011 - 15:51philipandre a écrit :
......Lorsque je regarde une photographie, je me contrefou de la marque du boitier, de l'optique, de la vitesse et du diaph, tout autant de la sensibilité du film ou de la capacité du capteur ... seule, l'utilisation d'une lumière à un instant T mérite une
réflexion supplémentaire.
.
Tout est dit
Posté: lundi 21 février 2011 - 16:09daymadi-T a écrit :
Tout est dit Je ne vois donc pas bien le sens de cette intervention mais, soit.
Voulez-vous jouer a lire une image
Posté: mardi 22 février 2011 - 2:15Phil VDD a écrit :
daymadi-T a écrit :
Tout est dit Je ne vois donc pas bien le sens de cette intervention mais, soit.
Sur les Forums je respecte toutes les opinions, cela ne m'empeche pas d'avoir plus de tendance sur l'une que sur l'autre .
Dans ce topic, j'ai la meme opinion que Mr. Philipandre, c'est tout !
Merci