Page 1 sur 1

Portraits anciens...

MessagePosté: mardi 25 janvier 2005 - 18:25
par herisson
Au Louvre, en étudiant les expressions, afin de préparer un nouvel ouvrage.
Film : HP5+ @ 1600, développé dans de l'XTOL. R8.

On commence par une rigolotte, pas neuve, mais qui marche toujours...
R8 et 28-70... 'juste derrière la Venus de Milo)


Ca, c'est en arrivant au Louvre, par la Cour carrée...
R8 et Super-Angulon @ F13


Arrivons dans la gallerie des Caryatides, des Athénas... Aile Sully : C'est du Grec, classique (VIeme - VIIeme siècle BC)

90/2, à F4

90/2, à F4

90/2, à F5,6

90/2, à F4
Sur cette série grecque : aucun masquage ni correction...

maintenant, nous sommes dans la sculpture italienne, espagnole, et de l'Europe du Nord, du IXeme au XVeme (haut-moyen-âge et moyen-âge), aile Denon.

90 à F2

détail de la précédente :
90 à F2,8



Je viens de prendre 15 films en deux jours, là dessus. Ce n'est qu'une brève idée de mon travail, pas forcément le meilleur vu que je n'ai pas eu le temps de bosser trop après avoir crapahuté toute la journée dans le Louvre.

J'alimenterai au fur et à mesure si je vois que ça vous plait !

Merci de vos commentaires !

Sylvain

Re: Porteaits anciens...

MessagePosté: mardi 25 janvier 2005 - 18:43
par Jean D.
Bonjour !
herisson a écrit :
On commence par une rigolotte, pas neuve, mais qui marche toujours...
juste derrière la Venus de Milo)
...Les bras m'en tombent ! :wink:
Merci Sylvain pour cette série, nous savions déjà que tu es un habitué du Louvre.
Belle maîtrise du N&B ; j'apprécie ces portraits et leur modelé, mais aussi beaucoup la deuxième image, très graphique. Bravo !

Jean D.

MessagePosté: mardi 25 janvier 2005 - 20:59
par Jean-Yves
Oui ! Super ! Tout me plaît bien.. :D :D :D
Dis-donc, dans la première, as-tu composé exprès cette superposition malicieuse de la main gauche de la statue au premier plan sur la feuille de vigne de la statue au second plan, ou bien est-ce moi qui ai les idées mal ... placées ?! :lol: :lol: De même pour la superposition des mains sur le visage... Mais là, il n'y a pas de quoi... se voiler la face ! :lol: :lol:
Amicalement, :wink:
JY

MessagePosté: mercredi 26 janvier 2005 - 0:28
par Daniel Rocha
J'aime bcp la série ! Réellement superbe ! Bravo !

Correction de parallaxe

MessagePosté: mercredi 26 janvier 2005 - 10:34
par Jean D.
Bonjour !
Je me permets de répondre à la place de Sylvain... Jean-Yves a écrit :
Dis-donc, dans la première, as-tu composé exprès cette superposition malicieuse de la main gauche de la statue au premier plan sur la feuille de vigne de la statue au second plan, ou bien est-ce moi qui ai les idées mal ... placées ?!
(Heu... Jean-Yves, connais-tu à fond la statuaire du Louvre ? Alors, qu'est-ce qui te permet de penser que cette statue porte une feuille de vigne, hein ? :wink: )
Ha, bien sûr que Sylvain l'a composée exprès, cette superposition malicieuse !
Voici une précision de cadrage que seul un reflex autorise, car avec un appareil à visée télémétrique la correction de parallaxe n'est réellement effectuée que dans le plan de la mise au point, ainsi que je l'ai expliqué ici !

Jean D.

MessagePosté: mercredi 26 janvier 2005 - 11:39
par herisson
Merci à tous !

Pour ceux qui n'auraient pas remarqué la "facétie", je zoom dessus :
Le cadrage est bien évidement volontaire.... je l'avais repéré depuis longtemps sur une photo je ne sais plus où, en pensant que ce n'était pas au Louvre, mais au Pergamon. Mais, l'autre jour, j'ai reconnu la Melpomène, muse de la tragédie, debout en majesté, masque en main.
En fait, la statue facétieuse est Aphrodite tenant la pomme, instrument du Jugement du Mont Ida (main droite), et un miroir, symbole de sa victoire... dont il ne reste que le "manche" (main gauche). Aphrodite fut jugée sur le Mont Ida par Pâris comme la plus belle des Trois déesses (Héra, Athéna et Aphrodite), Pâris remis donc une pomme à Aphrodite : elle l'avait appâté en lui promettant l'amour de la plus belle femme sous les cieux : Hélène, femme de Menélas de Sparte. C'est donc le début de la guerre de Troie... pour une histoire de poufiasses... et poire belles poires... Offenbach immortalisa cette histoire dans la "Belle Hélène", parodie souvoureuse de l'Iliade !
Revenons au Louvre, dans cette salle, Aphrodite tient donc le manche de son miroir et le "manche" d'Appolon, à l'arrière plan. (vous remarquerez la magnifique figure de style photographique, et littéraire, très imagée : un attelage)



Hérisson

PS : les plus "cochons" d'entre vous remarquerons que l'on peut croire qu'Aphrodite joue avec une des "boulles" d'Apollon, en main droite. Certes, beau comme un dieux, et c'est le cas de le dire, Apollon n'avait pas coutume de se séparer de ses "reliques", "bijoux de famille" même pour la déesse de l'Amour ! C'est qu'il tenait à sa virilité, le bougre (au sens propre)...

MessagePosté: mercredi 26 janvier 2005 - 11:59
par Jean-Yves
Ah, la Belle Hélène....

Dis-moi Vénus,
Quel plaisir trouves-tu,
A faire ainsi cascader
Cascader la vertu !?
:wink:

MessagePosté: mercredi 26 janvier 2005 - 22:58
par mektoub
je trouve la 7 et la 8 très émouvantes, judicieusement cadrées

sinon, j'avoue avoir du mal avec les photos reproduisant des oeuvres d'art

MessagePosté: jeudi 27 janvier 2005 - 0:13
par herisson
Tu as raison, Mektoub, ou plutôt, je te comprends !
Les oeuvres d'art ont leur fonction en tant que tel ! Mais, cette fonction propre leur impose de refleter le courant de pensé qui les a forgé. A fortiori quand ce courant est une des fondations de notre art, il convient de s'y intéresser.
Comme je l'expliquait dans mon introduction au post, je recherche des expressions caractéristiques. Et je les trouve plus particulièrement, en ce qui concerne l'expression corporelle immédiatement compréhensible par tout un chacun, dans les musées. De l'expression stéréotypée au Louvre dans l'art grec, médiéval ou encore baroque, jusqu'à une forme de transcription du regard plus intellectuel (à mon goût) à Orsay. Mais je dois faire aussi mon tour à Guimet, où l'art de l'extrème orient prend toute sa splendeur, et ce n'est pas rien.
Ce travail préparatoire en photographie d'oeuvre doit, normalement, m'amener vers une prise de vue en réel, où je chercherai à retrouver les attitudes observée in museo. Il se trouve qu'en parallèle, j'ai déjà effectué quelques shoots sur le vif en tentant de reproduire la structure des oeuvres qui m'obsédaient. Les premières sont nules, les suivantes meilleures. Les dernières s'apparentent plus à ce que je recherche.
Il s'agit alors, en quelque sorte, de suggérer à sa spontanéité. On doit y arriver, normalement, en maîtrisant sa technique, et en devinant à l'avance la photographie.
Or, me livrant de le bouquin que je prépare à une tentative d'exercice de style, je domestique une spontanéité en "classique".
Je cherche a y atteindre une certaine immédiateté, notamment par son classicisme, sans toutefois intellectualiser. Une course vers la simplicité et la beauté, accessible, je le répète, par tout plublic, et les non photographes artistique (cmme vous).
C'est pas évident. Je me muni de sévères garde-fous à la fois moraux et artistiques (et c'est souvent indissociable...), dont vous faites parti (tout ceux qui veulent poster), mais sans demander une critiques purement phoographique. Du moins pour l'instant.

Vous comprendrez bentôt.... Mystère obscure et insondable... 8) 8)

A demain ! Bonne nuit !

Sylvain

Dame à l'hermine

MessagePosté: dimanche 12 septembre 2021 - 20:04
par gautier

La dame à l'hermine, Léonard de Vinci (musée Czartoryski, Cracovie) - :iboitier: Leica SL type 601 :iobj: Apo-Summicron-SL 35 mm f/2 Asph. - Voir en plus grand - Localiser