Au gré des rencontres ...

BaronM
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Paris
Douglas, artiste peintre anglais qui en attendant la gloire... boit un peu de sky :-)

ça me donne l'occasion d'essayer le traitement N&B. Vos critiques sont les bienvenues.

clicclac
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Extrème Orient Breton.
Le personnage est massif, je lui aurais donné un peu plus d'espace :wink:
ad augusta per angusta.
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Luigi
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France & Colombie
Un p'tit gars qui jouait les durs mais qui n'en était pas un:

:iboitier: D-LUX 4 EVER
Vous conviendrez que la contre-plongée change tout...n'est-ce pas?
BaronM
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Paris
@Clicc: OK je verrais ce que ça donne la prochaine fois ;-)

@JJB: Merci bcp pour ton commentaire. J'ai vu "tes" enfants thaïlandais. Ils sont magnifiques :-)
Yazd
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A l'ouest d'Eden, en Aveyron et en Essonne.
Luigi a écrit :
Vous conviendrez que la contre-plongée change tout...n'est-ce pas?


C'est vrai, mais personnellement je préfère la seconde, un très beau portrait.

Yazd
a.noctilux
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Radieuse

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hugues33
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BORDEAUX

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Aniki
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Montreuil
Tiens, une série que j'avais oubliée, parce qu'en fait j'aime pas les portraits (enfin, si, mais c'est eux qui m'aiment pas). Et si je l'avais oublié, c'est parce qu'elle a été faite en deux heures pour l'école, cours de reportage. C'était le premier (et seul) travail vraiment intéressant.
    "Les parisiens et l'architecture."
    Notre mission, si nous l'acceptions (dans le cas contraire c'était lynchage à coups de flashs de studio) était de photographier au hasard au moins 5 personnes dans les rues de Paris, et de les interviewer : nom, prénom, lieu de résidence, métier. Pourquoi qu'ils étaient là à ce moment, pourquoi qu'ils étaient pressés, où qu'ils avaient l'intention d'aller, et vaguement ce qu'ils pensaient de Paris et de l'architecture du lieu où je les rencontrais. [Mais j'ai rapidement zappé cette question, parce qu'elle me gonflait. A moins que ce ne soit un acte manqué, je sais pas.]
    Donc, au final, j'en ai tiré 7 portraits. Que je redécouvre avec vous aujourd'hui.

    [Voili voilou. La vie d'un étudiant en photo quoi...]




    Au numéro 19 de la rue des Beaux Arts, Patrick tient une brasserie “depuis le temps d’une grossesse”, comme il se plaît à dire. “La Charrette des Beaux Arts” fait partie de ces petits restaurants sympathiques, sans extravagance à l’extérieur, mais où vous aurez toujours la certitude d’être accueilli chaleureusement. Et la clientèle ne s’y trompe pas, formée essentiellement d’habitués, employés des nombreuses galeries voisines, employés de la RATP en pause déjeuner, enseignants des Beaux Arts mais également de nombreux touristes qui visitent la fameuse école qui n’est qu’à dix mètres, au bout de la rue.


    Jeanneau, 74 ans profitant d’une heure de battement lors d’une sortie en groupe pour découvrir l’architecture (récemment rénovée) de l’école. Monsieur RENE est venu avec sa femme Thérèse, qui n’a pas souhaitée être photographiés. Tous deux vivent à Mantes La Jolie, dans les Yvelines (78), et se prennent à jour les touristes pour un après-midi, et ce bien que les quarante kilomètres séparant leur maison de campagne au centre ville parisien leur fasse sourire lorsqu’à la table juste à côté des clients américains savourent un repas (à quatre heures de l’après-midi).
    Intrigués par les appareils photographiques sur la table, Jeanneau très rapidement s’ouvre sur sa vie. Né avant la Seconde Guerre Mondiale, il a eu le temps de voir la France et la société évoluer, mettant en balance une époque où chacun connaissait son voisin, où la vie en communauté et les relations humaines directes étaient naturelles, à l’egoïsme et la vanité de la société moderne. Il en profite au passage pour compatir sur l’avenir qui se prépare pour les jeunes d’aujourd’hui, et d’enchaîner immédiatement sur une anecdote de 1999. Cet hivers là, lors de la tempête, il avait ses petits enfants à la maison, et il a profité de la semaine de coupure d’électricité pour leur enseigner “la vie à l’ancienne” : éclairage à la bougie, chauffage au feu de cheminée, toilette avec un simple gant du et savon, eau tiède. Plus de télévision, plus d’ordinateur, plus de musique, plus d’appareil électroménager : l’occasion idéale de faire comprendre à la nouvelle génération que l’on peut vivre simplement mais bien, sans fioritures.


    Que serait Paris sans le Pont des Arts, et le Pont des Arts sans ses artistes et musiciens de rue ? Monsieur Stankovic ne s’appelle peut-être pas Stankovic : il ne parle pas français, je ne parle pas serbe, et la communication est assez compliquée. Du coup, c’était peut-être le nom du compositeur du morceau qu’il jouait à l’accordéon. Un grand mystère de la vie qui ne sera peut-être jamais résolu. Paris a beau être une ville cosmopolite, mondialement réputée pour sa mixité culturelle et l’inspiration qu’elle insuffle aux artistes, la barrière des langues posera toujours un problème.


    Italien immigré en France, Rossi, 64 ans et restaurateur de son état, était ce jour là très pressé. Juste le temps d’acheter ses cigarettes au bien nommé bar Tabac “La Havane” (100 rue Montorgueil), de remettre soigneusement en place son panama, avec un dandysme qui fleure bon les années quatre-vingt, et sympathiquement enfourcher sa bicyclette. Programme du soir : séance de cinéma à l’Odéon, pour le film “L’Immortel”, début à 17 heures 05. Il était 16 heures 55. A Paris, en vélo, on fait des miracles (paraît-il).


    En descendant un peu plus la rue Montorgueil se trouve la boucherie-charcuterie auvergnate répondant au nom de “Terroir d’Auvergne”.Depuis dix ans du haut de son comptoir, et après vingt-et-un an comme employée de boucherie, Frédérique regarde les touristes passer et la rue évoluer. Pas de manière vraiment positive d’ailleurs. Faisant écho à Jeanneau des Beaux Arts, elle regrette que les petits commerces disparaissent peu à peu pour laisser place à des boutiques de chaussures, de prêt à porter de grandes chaînes et de petits bars, nostalgique d’une époque où la vie de quartier avait un sens. Mais elle reste positive, et le réaménagement récent de la rue piétonne l’a rendue plus propre et quelque part plus agréable à vivre. Mais quand même...


    Beaucoup de jeunes provinciaux montent à Paris pour poursuivre leurs études supérieures. Pendant que certains font des reportages photographiques, d’autres font leurs devoirs d’urbanisme. C’est le cas Marielle, Dijonaise, étudiante en deuxième année de Licence à la Sorbonne - Paris I. Elle aime la place René Cassin, car malgré la proximité des Halles du Châtelet, qui sont réputées ne jamais dormir, elle y trouve un oasis de calme et de verdure, à son goût trop rare à Paris. Là, en paix, elle peut tranquillement finir ses travaux relatifs, justement, aux espaces publics dans les villes.


    Surtout depuis la création de la ligne 14, dite “Meteor”, la station Saint-Lazare est un point central du réseau ferroviaire : entre la Gare qui permet la connexion avec la banlieue ouest de Paris et les lignes 3, 9, 12, 13, 14 sans oublier le RER E, le flux humain est constant et dense. Tommy a l’allure décontractée du jeune trentenaire qui profite de la soirée pour aller retrouver ses amis dans le 18ème Arrondissement. Employé de supermarché, il vit en France depuis deux ans et demi. Originaire de Parme, il aime à parler de son grand-père maquisard italien durant la Seconde Guerre Mondiale.


    J'en sais rien. J'aime pas les enfants.



- M8, Summicron 28 ASPH -
La photo c'est bon.
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punkrocker
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Vieux briscard
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trop loin de la Bretagne...
elle est bien chouette cette série Bruno, et certainement très significative de qui sont les parisiens

en plus j'adore la conclusion :mrgreen2:
ah tiens, je suis sur flickr
Aniki
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Montreuil
Merci Yannick :D
Au début, je ne pensais pas y arriver, parce que j'ai beaucoup de mal à prendre les gens en portrait. Mais là, je sais pas, j'avais dû boire une bière qui donne la pêche, ou alors j'étais de bonne humeur. Et, effectivement, comme tu le soulignes, je suis aussi assez content de moi en cela que je me suis démerdé pour tenter de trouver des parisiens représentatifs. Même si en 7 photos, c'est un doux fantasme...
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Yannick O.
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Paris


Photographie prise au gré d'une rencontre lors d'un court séjour au Portugal (en marge d'une nouvelle série encore balbutiante).

NB : j'aime beaucoup l'idée de ce fil, que je viens de découvrir.
stephane_marco
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Yonne
Elle est superbe :applaudir: 5*
Yannick O.
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Vieux briscard
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Paris
Merci Stéphane.
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