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Photo 1. Leica CL summicron C 40 HP5


Photo 2. Leica CL summicron C 40 HP5


Photo 3. Leica CL summicron C 40 HP5


Photo 4. Leica CL summicron C 40 HP5


Photo 5. Leica CL summicron C 40 HP5


Photo 6. Leica CL summicron C 40 HP5


Photo 7. Leica CL summicron C 40 HP5


Photo 8. Leica CL summicron C 40 HP5


Photo 9. Leica CL summicron C 40 HP5

Bonne fin de semaine

Hello,
J'aime beaucoup la 2.
Un truc m'intrigue : pourquoi une telle différence de "texture" entre les photos : certaines très (trop) "granuleuses", d'autres avec un très belle texture et un beau piqué comme la 9 par exemple, alors que mêmes boitier / obj / film ? Pb de scan ?

Bravo ! La 2 (c'est du Chirico), la 3 et la 8. Très belle série. On y entend Ferré.

J'adore ces ambiances désolées, brumeuses qui expriment parfaitement la solitude.
Cette lumière si mélancolique est typique des ports du nord. Et ici elle est parfaitement rendue (même si les scans ne sont pas parfaits,... maigre défaut).

La 2

Merci beaucoup à tous J'avoue que j'ai moi aussi un faible pour la 2. C'est une des rares photos dont je crois avoir plus ou moins réussi le tirage 30x40 au point de l'accrocher au mur.

C'etait il y a longtemps avec un krokus, revendu depuis belle lurette. Je l'ai remplace tout recemment par un focomat I trouve sur ebay, que je n'ai pas encore eu le temps de mettre en route.

C'est aussi la seule de la série pour laquelle que j'ai fait aucune manip au photoshop. Les autres on été légèrement retouchées (cadre, horizontalité ou contraste), d'où la différence de texture (c'est pourtant le meme film). Je suis parti dans tous les cas d'un scan à 600 dpi. Faut-il obligatoirement avoir une resolution max des lors que l'on veut retoucher l'image? Je ne maitrise pas beaucoup le procédé et je m'en excuse Je pensais au depart utiliser le scan uniquement pour classer mes negatifs, mais si je dois montrer mes photos avec ce système, il va falloir que je m'améliore . J'essaie de le faire, masi je procède un peu par tatonnement.

Merci encore et un petit bonjour de Rome, où je suis en ce moment avec un temps disons un peu different de celui du jour où j'ai pris ces clichés à Ostende

Toute la série sur la plage pour cette improbable lumière du nord où le brouillard se fait paysage.
Et la 2, pour l'élégance de sa composition et un dégradé tonal avec des aplats qui me parle comme un tableau de Magritte.

Merci

Toute une ambiance ostende, très bien restituée.

D'accord avec mes prédécesseurs :
Et en ce qui concerne la 2, depuis longtemps je me dis que ces arcades mériteraient peut-être une prise de vue au 21 mm.
Cordialement,

Hummm... Et si je te disais que j'aime beaucoup la deux, tu serais surpris ?

Je ne le pense pas. Le grand angle ne donnerait pas cette simplicité géométrique pure. Au delà d'un certain angle de vue, la projection sur le plan film donne une sorte d'anamorphose, et l'écart entre les piliers, et l'épaisseur même des piliers, ne sont plus restitués de manière homogène.

Le grand angle au-delà de 28mm est à utiliser avec beaucoup de précaution, et, personnellement, je m'applique à photographier l'architecture au 50mm, focale garantissant une perception des proportions la plus proche de l'œil humain, ou tout au moins, de la manière dont nous l'utilisons pour construire notre image de l'espace.

Utiliser le grand angle suppose au moins l'une de ces trois choses :
1/ ne pas pouvoir faire autrement pour obtenir un document
2/ réfléchir à ce qu'est la perception humaine de l'espace pour caler un point de vue qui ne donne pas le mal de mer
3/ souhaiter une mise en scène particulière.

Ces photos de blanc_et_noir se distinguent pas leur sagesse et leur calme, totalement incompatible avec l'usage du grand angle, d'une part, et par l'appréhension d'espaces largement ouverts, qui, à moins de vouloir donner la sensation de perte dans un désert, et de dévers des sols, est parfaitement adapté à une fourchette de focale située entre 35mm et 50mmm.
AMHA et AMDA bien entendu.

Ah la la la, à trop coller à la théorie on s'englue dans les principes archaïques qui feraient de nos artistes contemporains les éternels copieurs des peintures rupestres d'antan et de Pablo Picasso un illustre inconnu vendeurs de tapas. Tout cela pour dire que s'il est vrai que certaines optiques déforment, cela peut apporter une touche personnelle à l'image. Si l'on s'appelle Klein ou Sieff, ça passe tout de suite mieux. Pour revenir à l'architecture, du côté de chez Hadid ou Foster, il y a belle lurette que les normes ne sont plus.

Moi, je suis un peu borné… Alors, je crois que l'auteur de la photo n° 2 a fait exprès de donner ce rendu.
Et d'une…
L'utilisation d'un grand-angle donnerait une image 100 fois vue.
En effet, Sieff et Klein avaient, je crois un "discours photographique".

Et ce n'est pas parce que je vous montrerais mes photos tordues au 15mm que je deviendrais subitement super-Klein.
Un peu de réflexion sur la perception, la composition mentale de l'image, me semblent nécessaire.

Mais je ne suis qu'un pauvre dessinateur… intello-branlé !

Quant à l'architecture… Le choix de Foster est particulièrement mal venu : c'est notre plus grand pompier actuel. Mais quel talent, et encore, quelle rigueur géométrique et formelle.