C'est évident vu le temps de pose que nécessitait le fait de prendre une image en 1855 (plusieurs secondes).
Pour revenir à McCurry le "National Geographic" n'était pas une revue journalistique mais une belle publication avec de belles images du monde à destination des Américains jamais sortis de chez eux.
D'où parfois (souvent?) le recours à la mise en scène de certaines photos.
Ce qui comptait c'était le résultat (de belles images bien propres avec de belles lumières). Vu le budget absolument extravagant dont disposait chaque photographe du NG - ils pouvaient shooter des milliers de Kodachrome pour un seul sujet, et le journal avait son propre banc de dev K-14... inouï! - il devait y avoir une part réservée à la rémunération de figurants.
Je me souviens d'avoir fébrilement acheté le n° de 1989 consacré à Paris... c'était très bien fait mais finalement du niveau d'un catalogue pour Air France. "Come to Paris!"
En ayant tout cela en tête je me dis que McCurry a quand même bien du talent et qu'il était largement au-dessus des publicitaires avec appareil photo du NG.