Diable, que de détails dans lesquels il se cache si bien!
Xenophon a écrit :
citation :
Les anglophones nous foutent un bordel là dedans
... jusqu'à inventer des dénominations qui n'existent pas et sont pourtant reprises sans sourciller par des francophones : M6 "
classic", objectifs "
collapsibles", etc. Au mieux, conservons les appellations allemandes. Et si l'on veut les traduire, que ce soit, pour reprendre les termes de l'ordonnance de Villers-Cotterêts, "en langaige maternel françoys et non autrement".
D'accord avec cette démarche louable, mais à l'usage, il y a plusieurs appellations possibles pour beaucoup d'objets Leica.
Par exemple, sauf erreur et si j'ai bien compris (Arnaud, corrige-moi si je me trompe stp!) il me semble que l'appellation "officielle" du Couplex n'est pas "Leica II Model D", comme dit souvent et suggéré ici (que ce soit Model en anglais, ou Modell en allemand, ou modèle en français ou l'abbréviation Mod.), mais soit "Leica II", sans lettre derrière, soit "Leica Model D" (ou Leica D). C'est pourquoi on met entre parenthèses le second nom. Le terme "Couplex" a été introduit par le marketing pour désigner le Leica II et mettre en avant le couplage de l'objectif et du télémètre. Depuis, on peut utiliser indifféremment ces trois appellations, plus une quatrième très officielle: LYCAN, selon le code 5 lettres utilisé par Leica.
Avoir un code "télégraphique" souvent de 5 lettres (mais pas uniquement) permettrait quelques millions de permutations, mais Leica a choisi ses codes de manière non aléatoire. D'abord, il faut que ce soit un minimum prononçable. Pas de XPLHQ ni de RZOYW. Ensuite, il fallait que cela sonne bien, et pour certains codes, avoir un petit rappel mnémotechnique ou imagé pour que cela évoque quelque chose. Par exemple, le public entendait ce à quoi LYCAN (prononce-t-on "Loukan" ou "Lukan" en allemand?) faisait allusion. Le cinéma expressioniste avait remis au coût du jour les romans fantastiques, Dracula (Nosferatu, 1922), Frankenstein (1931), le Lycanthrope (1913). C'est à ce dernier que LYCAN renvoie: le loup (du grec lýkos). Le premier Couplex était noir, et l'argument de la marque était que les appareils Leica "voient tout" comme un félin nyctalope. Plusieurs codes 5 lettres peuvent correspondre à un même modèle, ou à une combinaison entre plusieurs éléments.
WINTU est aussi poétique, puisqu'il évoque la ruse d'un héros de la littérature allemande très populaire: Winnetou. Dans les évocations littéraires il y a aussi FIGRO (Figaro), etc. Il faudrait faire un florilège de tous ces clins d'oeil.
@Publicité Leica Tiranty
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Les anglo-saxons désignent tous les vissants Leica comme "screwmount Leica" ou "Barnack Leica". Cette dernière appellation est intéressante car elle inclut le Leica I (A) qui est à part puisque son objectif n'est pas destiné à être dévissé et interchangeable.
FRISCO a écrit :
L'ère des vissants à mon sens se situe en deux grande période principale les petit vissant du I A au IIIb et les grand du IIIc au IIIf.
Tu as raison, mais ne l'arrêtons pas au IIIf, elle se poursuit jusqu'aux IIIg et Ig, même si souvent ils sont mis à part, surtout le IIIg, quasiment né obsolète, pourtant si performant. On pourrait aussi faire une période "pré-" et "post-" interchangeabilité des objectifs, avec la première période 1925-1930. La standardisation permettant une grande interchangeabilité des objectifs, cela a permis à Leica de vraiment développer sa gamme d'objectifs. Et une autre coupure majeure en 1932 avec le télémètre intégré, couplé à l'objectif, qui a vraiment fait passer un cap à Leica, devenant la référence en télémétrique.