Posté: jeudi 26 février 2015 - 10:56Bonjour à tous.
L'an dernier, le cinéma NOVA à Bruxelles a décidé d'exhumer un ancien film et de le mettre à l'écran.
Ce cinéma ne programme aucune des productions tonitruantes à effets spéciaux et gros budgets. C'est plutôt un ciné d'auteurs, intimiste.
Ce film, c'est "Le Chantier des Gosses" de Jean Harlez dont la nouvelle mise à l'écran connut un succès absolument incroyable. Succès qui dura des semaines.
A son sujet, on peut lire sur le site internet du cinéma :
«Considéré comme "un sauvage du cinéma belge", un "possédé de cinéma", Jean Harlez est un autodidacte qui évolue en marge des milieux professionnels. Fils de forgeron, mécanicien de formation, il arrive au cinéma dès 1947 comme assistant de Charles Dekeukeleire. Après un passage par le chômage et les petits boulots, Jean Harlez se fabrique une caméra 35mm et réalise un court-métrage sur une coopérative agricole, sans argent, ni soutien d’aucune sorte. Coup de pot, le Ministère de l’Agriculture le lui achète. Il peut dès lors réaliser son rêve : "tourner un vrai grand film".»
Ce qui se fera en 1956 et sera considéré comme le premier film néoréaliste belge.
C'est l'histoire d'une bande de gosses qui vont voir leur terrain de jeux leur être confisqué pour y construire du logement.
C'est leur lutte contre géomètres, architectes et maçons pour garder leur terrain vague.
Parmi les gamins : Freddy Piette qui a environ 10 ans à l'époque du tournage.
Ci-dessous dans le film en 1956 :
Encore lui l'été dernier lors d'une balade organisée par Jean Harlez dans ce qui reste des décors naturels du film.
Freddy se tient à gauche :
1.
Jean Harlez (90 ans) est à droite ainsi que sur cette autre photo qui suit :
2.
Encore Jean Harlez, ci-dessous à gauche, à une époque où il était nettement plus jeune :
A droite, Marcel Broodthaers, artiste plasticien mort en 1976.
(Photo trouvée sur internet, auteur inconnu.)
90 ans donc, mais vif, alerte. Des projets plein la tête.
L'homme nous a plu et nous sommes allés le voir chez lui.
Il m'a tout de même dit : «Vous êtes un bizarre vous, de venir me photographier chez moi !»
3.
4.
Au mur, une photo de Gregor Podgorski qui fait référence à son ancienne passion du cinéma.
Jean et Marcelle Dumont, sa femme qui a fait les textes et commentaires de ses films.
Marcelle était journaliste dans la presse de gauche ; elle est aussi écrivain.
5.
Comme dit dans le petit texte introductif du Ciné Nova, Jean a construit lui-même sa première caméra que voici :
6.
7.
Pour lui, le cinéma est néanmoins terminé. Caméra trop lourde, la météo, le temps d'attente, les budgets...
Depuis plusieurs années, Jean Harlez se consacre exclusivement à des photomontages, ses "Notre-Dame".
C'est étonnant. Marcelle nous a dit lui laisser la bride sur le cou dans ses séances de poses photo. Elle est philosophe, Marcelle.
8.
9.
MP, 
Summilux 50 asph., Elmarit 28, 
Tri-X
Je viens de revoir Freddy incidemment.
Cela me donne bien envie de retourner saluer Marcelle et Jean.
C'est maintenant qu'il faut le faire.
L'an dernier, le cinéma NOVA à Bruxelles a décidé d'exhumer un ancien film et de le mettre à l'écran.
Ce cinéma ne programme aucune des productions tonitruantes à effets spéciaux et gros budgets. C'est plutôt un ciné d'auteurs, intimiste.
Ce film, c'est "Le Chantier des Gosses" de Jean Harlez dont la nouvelle mise à l'écran connut un succès absolument incroyable. Succès qui dura des semaines.
A son sujet, on peut lire sur le site internet du cinéma :
«Considéré comme "un sauvage du cinéma belge", un "possédé de cinéma", Jean Harlez est un autodidacte qui évolue en marge des milieux professionnels. Fils de forgeron, mécanicien de formation, il arrive au cinéma dès 1947 comme assistant de Charles Dekeukeleire. Après un passage par le chômage et les petits boulots, Jean Harlez se fabrique une caméra 35mm et réalise un court-métrage sur une coopérative agricole, sans argent, ni soutien d’aucune sorte. Coup de pot, le Ministère de l’Agriculture le lui achète. Il peut dès lors réaliser son rêve : "tourner un vrai grand film".»
Ce qui se fera en 1956 et sera considéré comme le premier film néoréaliste belge.
C'est l'histoire d'une bande de gosses qui vont voir leur terrain de jeux leur être confisqué pour y construire du logement.
C'est leur lutte contre géomètres, architectes et maçons pour garder leur terrain vague.
Parmi les gamins : Freddy Piette qui a environ 10 ans à l'époque du tournage.
Ci-dessous dans le film en 1956 :
Encore lui l'été dernier lors d'une balade organisée par Jean Harlez dans ce qui reste des décors naturels du film.
Freddy se tient à gauche :
1.
Jean Harlez (90 ans) est à droite ainsi que sur cette autre photo qui suit :
2.
Encore Jean Harlez, ci-dessous à gauche, à une époque où il était nettement plus jeune :
A droite, Marcel Broodthaers, artiste plasticien mort en 1976.
(Photo trouvée sur internet, auteur inconnu.)
90 ans donc, mais vif, alerte. Des projets plein la tête.
L'homme nous a plu et nous sommes allés le voir chez lui.
Il m'a tout de même dit : «Vous êtes un bizarre vous, de venir me photographier chez moi !»
3.
4.
Au mur, une photo de Gregor Podgorski qui fait référence à son ancienne passion du cinéma.
Jean et Marcelle Dumont, sa femme qui a fait les textes et commentaires de ses films.
Marcelle était journaliste dans la presse de gauche ; elle est aussi écrivain.
5.
Comme dit dans le petit texte introductif du Ciné Nova, Jean a construit lui-même sa première caméra que voici :
6.
7.
Pour lui, le cinéma est néanmoins terminé. Caméra trop lourde, la météo, le temps d'attente, les budgets...
Depuis plusieurs années, Jean Harlez se consacre exclusivement à des photomontages, ses "Notre-Dame".
C'est étonnant. Marcelle nous a dit lui laisser la bride sur le cou dans ses séances de poses photo. Elle est philosophe, Marcelle.
8.
9.
MP, Summilux 50 asph., Elmarit 28, Tri-XJe viens de revoir Freddy incidemment.
Cela me donne bien envie de retourner saluer Marcelle et Jean.
C'est maintenant qu'il faut le faire.
BRAVO 
), merci pour vos commentaires qui font plaisir.