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MessagePosté: samedi 6 mai 2006 - 22:31
par Filament
Coignet a écrit :
A Delphine et Marielle : sur un R, il faut d'abord accrocher la languette du film sur le cabestan, puis tirer la cartouche et la mettre dans son logement, fermer le dos, armer.


Moi m'en fou, j'ai un R8. :mrgreen2: :mrgreen2: :langue: :langue: :langue: :langue: :langue: :langue: :content:

MessagePosté: samedi 6 mai 2006 - 23:11
par Coignet
M'enfin, Filament, sur R8 c'est pareil ! Système de chargement mis au point avec le Leicaflex de 1964, et jamais modifié depuis !

Sur un Nikon F, F2, F3… c'est l'inverse : positionner la cartouche, puis tirer la languette, et l'engager dans la fente du cabestan !
Pas simple, hein ?

D'ailleurs, il y en a qui se sont moqué de moi :lol: parce que je ne sais pas charger un MP :roll: C'est vrai, dans le genre, j'ai eu des M2 et M3 : rien à voir : on sort la bobine, et on y fixe la languette : trop simple pour parler d'jeune !

MessagePosté: samedi 6 mai 2006 - 23:15
par marielle
Coignet a écrit :
M'enfin, Filament, sur R8 c'est pareil ! Système de chargement mis au point avec le Leicaflex de 1964, et jamais modifié depuis !

Euh... Coignet, c'est pas pour te contredire :roll: ...
Le chargement du R8 est bien différent des R précédents : il suffit de tirer la languette vers la droite, s'assurer que les trous sont dans les engrenages, et on ferme le dos. Ca roule tout seul :content: !

MessagePosté: samedi 6 mai 2006 - 23:16
par Filament
Coignet a écrit :
M'enfin, Filament, sur R8 c'est pareil !


Nooooooooooooooooonnnnnnnnnnnn :!: :!: :!: :!: :!: :!: :!: :wink:

Sur un R8 il n'y a pas de cabestan (comme on l'entend pour les R d'avant), il faut juste placé l'amorçe du film, à hauteur d'un repère rouge sans rien enclancher. Demain, je fais une photo, car je n'ai rien vue sur le mode d'emploi en ligne. :wink: :D :D :D

MessagePosté: samedi 6 mai 2006 - 23:18
par Coignet
ha vouiii…
nul alors !

MessagePosté: dimanche 7 mai 2006 - 0:04
par chuber
marielle,

pour en revenir au reportage, tu m'apportes la preuve que la photographie est parfois plus intense que le documentaire filmé : la photo c'est l'arrêt sur image, un stop sur un moment précis qui pourtant suggère le mouvement et la vie.

je veux simplement dire que ton reportage m'émeut bien plus qu'un doc !
je pense aussi aux photos de guerres (je suis très fan du travail des photos-reporters) : elles sont plus parlantes que les films
...en somme l'arrêt du mouvement sublime le mouvement même et le temps ! tout le drame se joue justement dans le choix de l'image arrêtée.

si tu shootes la mise à mort;...c'est un peu comme la photo de Capa en Espagne ! bravo pour le doc

ps : petite critique un peu plus négative et personnelle (il en faut tout de même)....à part l'anecdotique, je ne comprends pas bcp l'intérêt de la visite des lieux avant le spectacle. pour moi ton reporatge commence à LA PORTE ROUGE par laquelle passe le taureau !!! ça c'est un début qui crache ! ...pour finir avec les oreilles gagnées par torreador les bras en l'air !

voilà comment j'aurais cadré ce reportage.....tes photos sont impec !!!
bravo

:applaudir: :applaudir: :applaudir:

christophe

MessagePosté: dimanche 7 mai 2006 - 7:00
par gautier
Coignet a écrit :
ha vouiii…
nul alors !

Ouh ouh ! Coignet avec un bonnet d'âne :lol:
Voir la notice du R9, page 20



Avec un moteur, il suffit de placer le film, l'appareil s'occupe du reste.

MessagePosté: dimanche 7 mai 2006 - 10:21
par Chabada
Je propose malgré tout, de conserver Coignet comme Administrator et grand Argentier. Le bannir ne le rendra pas meilleur :lol: :lol: :lol: :lol:

MessagePosté: dimanche 7 mai 2006 - 11:25
par Filament
D'accord, un peu d'indulgence avec Coignet. :lol: :lol: :lol: :lol:

MessagePosté: dimanche 7 mai 2006 - 11:51
par Liv
Bravo Marielle!

Je n'aime pas non plus la corrida; ayant vécu en Espagne, je n'ai jamais trouvé le courage d'aller voir un de ces spectacles, même si j'étais sûr que l'ambiance et les couleurs en étaient splendides.
J'adore le début du reportage, cette arène vide, le calme avant la tempête et le contraste avec les mêmes gradins remplis à craquer: on sent bien la frénésie générale.
Toujours de merveilleuses couleurs et des cadrages impeccables!

MessagePosté: dimanche 7 mai 2006 - 12:03
par 10x15
Très belles photos. Bravo !

MessagePosté: dimanche 7 mai 2006 - 13:04
par Coignet
gautier a écrit :
Ouh ouh ! Coignet avec un bonnet d'âne :lol:
J'avais complètement oublié ! Je n'ai presque pas utilisé de R9…
Chabada a écrit :
Le bannir ne le rendra pas meilleur
Merci de me tolérer encore parmi vous.

MessagePosté: lundi 8 mai 2006 - 20:29
par Delphine
Coignet a écrit :
gautier a écrit :
Ouh ouh ! Coignet avec un bonnet d'âne :lol:
J'avais complètement oublié ! Je n'ai presque pas utilisé de R9...


Bah non, c'est un R8 qui est mis en cause, pas un R9 ! Non, je pinaille, juste pour me joindre aux blâmes ! :lol:

MessagePosté: lundi 8 mai 2006 - 20:52
par Coignet
citation :
Bah non, c'est un R8 qui est mis en cause, pas un R9
Haaa c'est malin :langue:

MessagePosté: mardi 9 mai 2006 - 22:47
par ric
Bravo Marielle, belles séries pour l'architecture comme pour la corrida. D'autant que la tache est difficile, je pense en particulier à la série de Grenade, peu de temps pour prendre les photos et du monde !
Il se trouve que j'ai eu la possibilité d'assister en 2004 et 2005 à une corrida dans le cadre de la Feria de Nîmes dans des conditions tout à fait exceptionnelles, c'est à dire après avoir été brieffé pendant une après-midi par un professeur d'anatomie de Montpellier, un vétérinaire spécialiste des taureaux de combat, un torero "retraité" et enfin par un organisateur de corridas. Chacun d'entre eux ayant exposé pendant le début de l'après-midi ses travaux et/ou son expérience personnelle de la tauromachie et des corridas. Inutile de dire que lors de ma première corrida, ma vision était différente de celle qu'elle aurait été si j'avais été "innocent".

Impossible de résumer ici environ 7 h de conférences et de discussions. Je voudrais simplement transmettre ici ce que j'ai retenu comme le plus éclairant.

D'abord et avant tout le taureau de combat est très différent des autres bovins, il est très proche de ce qu'étaient les bovins primitifs, c'est un animal sauvage dont la physiologie musculaire est différente des autres bovins, il possède des fibres musculaires ayant un métabolisme tout à fait particulier qui en font un sprinter et pas un coureur de fond (sans détailler, ses fibres ne sont pas non plus des fibres à métabolisme strictement aérobie, c'est tout à fait particulier).

La vision de ce taureau est aussi particulière, panoramique bien qu'il ait des yeux latéraux et qu'il devrait avoir une vision indépendante pour chaque oeil, son cerveau occipital recrée une image unique, MAIS il a un gros trou en face et en bas, c'est pour cela qu'il baisse la tête pour charger la cape, et tout l'art du matador est de lui faire baisser la tête suffisamment mais pas trop non plus, en particulier pour la mise à mort sinon le taureau va le voir alors qu'à ce moment là, si la matador est bien placé, le taureau ne le voit pas !

Probablement tu as du remarquer que les taureaux avaient tendance à plier les genoux et tomber sur leurs antérieurs, ceci est la conséquence de l'alimentation, en effet la sécheresse du Sud de l'Espagne fait que ces bêtes sont supplémentées en aliment faute de foin suffisant, et apparemment il y a un pb, ils sont trop lourds sur leur avant-train, leur musculature ne leur permet plus de les porter au bout d'un temps d'effort prolongé.

Enfin, la bosse dans laquelle le Picador plante sa pique, est essentiellement faite de graisse et n'est que très peu innervée, cela ne lui fait pratiquement pas mal, ce qui explique qu'il continue à pousser comme le sauvage qu'il est contre la résistance du cavalier et de sa monture. Pour le saignement provoqué par les banderilles, idem, lorsque c'est bien fait, c'est à dire un saignement qui arrive juste à mouiller le sabot représente environ 5 litres. Ces bêtes en disposent de 50.. soit un prélèvement comparable à celui d'un don du sang pour nous. Sauf que lui n'a pas droit au sandwich, et que, moins émotif, il ne tombe pas dans les pommes.

Pour revenir à la photo, je voulais essayer de traduire le mouvement et jouer aussi sur les couleurs, ci-dessous quelques exemples des clichés de 2005. Mais comme je triche puisqu'il s'agit de numérique, je ne me suis pas étendu.. ( zoom 70/200 calé à 200 avec X 1,4 soit 280 mm, boitier motorisé pour éviter de me mettre le levier d'armement dans l'oeil :lol: )





En tous cas, félicitations pour ta série car tu présentes remarquablement le déroulement de la corrida, les spectateurs, l'ambiance, on entend presque la foule crier et applaudir. Si le toreador a eu droit à 2 oreilles, ce qui est déjà rare, tu mérites la récompense suprême, les 2 oreilles et la queue (honni soit.. :oops: ).
:applaudir: :applaudir: :applaudir:
A +
Ric