Volez, car conquérir le ciel c'est aussi vivre.

bob_j
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Diverses, Afrique surtout
Richesses du musée Solent de Southampton.

Tu montes, chéri...



Tout gentleman ayant biberonné l'adrénaline distillée en cocktail et qui caressa son manche -non, pas celui-là, l'autre- rêve d'être un jour ou l'autre dans un habitacle de « Spitfire ».

Preuve flagrante qu'un hydravion tangue et roule aussi.



Messieurs, un peu de sérieux, c'est par ici qu'il faut regarder ; certes fut-il un temps ou il était agréable d'admirer les si élégantes passagères... et de plus souvent riches qui montaient à bord.



Car c'est par là qu'est la plage ou nous allions, celle maintenant couverte d'improbables... plagistes trop souvent en short il est vrai -non, pas celui dont il est ici question, le panty d'homme, bon enfin pas toujours-.



« Un jour comme tout s'efface, ils nous oublieront, comme ils oublient déjà ce contre lequel nous avons tant oeuvré et ce pour lequel nous avons tant donné... »



Un message, pourquoi, vous avez envie d'en transmettre ? (Robert Mitchum, the enemy below de Dick Powell, 1957).



« Un jour et même si cela fut illusion ceux-ci s'envolèrent et s'élevèrent ensemble pour que l'espace d'un moment l'on crut en finir avec la barbarie de ceux qui n'existent qu'à cause de la naïveté des autres. » Travaux en service commandé.



Savez-vous que, fait tout à fait exceptionnel dans l'histoire si discrète, ce fut un modeste français qui prit le commandement de l'escadrille (ou escadron si vous voulez) 143 de la Royal Air Force en 1944 ; l'homme qui fut mobilisé comme simple soldat... dans les Zouaves. Salut à toi, Squadron leader « Max » dont la flamme s'éteignit justement en Janvier, avocat d'une cause si simple qu'elle se résume en 3 mots et si difficile a faire admettre de nos jours, semble-t-il.

Du coup m'en vais-je en ton honneur tirer sans protection ni permission... quelques bouffées d'un Roméo et Juliette.

Bonne année à tous.

Cadeau : un superbe 12 cylindres signé avec un sacré muscle.

pat69
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lyon Croix Rousse
Superbe photos,j'suis fan d'aviation depuis l'âge de 11 ans et j'en ai maintenant 51.
Leica M6 +Leica M9+Leica M10 R + summicron 50 mm + summicron 35 mm + elmar 90 mm+hexanon 28 mm + 7 artisans 28 mm.
bob_j
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Diverses, Afrique surtout
Reste donc un sacré bout de temps pour en profiter et assouvir sa passion...

Je recommande autrement l'Avro Lancaster puisque la vision depuis l'habitacle est rien moins que somptueuse sinon dramatique si l'on pense aux images du flamboyant enfer qu'ont connu au jour le jour et nuit après nuit les trop jeunes gens des équipages et ceux d'en dessous, entrainés dans une tourmente dont l'on ignora et excuse même encore les responsables, ces discrets usuriers ivres de richesses portant piteusement les armoiries de leur clan des puissants dans cette vaste comédie qu'est le monde des passions * -autres que nobles s'entend, donc déjà autres qu'amoureuses envers la gent féminine, les aéroplanes... et les Aston-Martin naturellement, ceci bien sur dans un quelconque ordre suivant l'opportunité dont sait profiter tout gentleman-.

* D'après la divine comédie de ce sacré M. Dante, chants 17 et suivants.

Or donc, j'ai eu ainsi l'honneur d'être accueilli car c'est le mot -prestige et partage de l'uniforme sans doute- à bord du « City of Lincoln » du Battle of Britain Memorial Flight en l'an de grâce 19... oui, celui qui perdit le « 4 » l'année précédente suite à incendie donc dépêchez-vous, on ne sait jamais dans ce métier, bref passons.

Luxe d'un temps passé...

S'installer dans l'unique hydravion Dornier 24 modèle ATT donc équipé de turbopropulseurs et pour la croisière de luxe, sièges cuir pleine peau, dôme d'amour -notez que pour cette fois, ce n'est pas une plaisanterie- est plaisir d'un autre temps, mais il faudrait bien qu'un jour il faille même pour une bonne cause, être autre que M. Harrison Ford ou bien un jour ou l'autre quelque pistonné comme votre serviteur pour être embarqué.

Autrement oui, je sais, celui-là même qui est parti en vrille à plat façon Derviche cette année là aussi... mais sur l'élément liquide de base -je savais bien que l'eau était dangereuse-. Il vous restera sinon Friedrichshafen en Avril et Biscarrosse en Mai de cette année.

A voir : the Dambusters de Michael Anderson, 1955.

A consulter et acquérir absolument, même pour trois francs six sous : Pathfinders et Mosquito at war, Chaz Bowyer chez Ian Allan, ne serait-ce pour la qualité des photographies, naturellement.

A écouter : Spitfire prelude and fugue de Sir William Walton, of course.

Mais où ai-je donc mis les négatifs du « Lanc » ?

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