Souvenirs de Vienne
Posté: vendredi 9 septembre 2005 - 17:59
Je n'ai pas fait de photos à Vienne avec constance ; il pleuvait pas mal, et j'étais en famille.
Mais j'ai tout de même ramené quelques images, en dehors de celles-ci, que j'ai envie de partager.
Une fois n'est pas coutume, ce sont des photos de promenade, sans sujet particulier, en noir et blanc.
A Vienne, quoiqu'on en pense, il est difficile de ne pas faire un petit tour à Schönbrunn. On est loin de Versailles, le petit château peint semble même un brin ridicule, (à mon avis, lui préférer le Belvédère, présenté ici pas Jean D.) au regard de ses ambitions, mais du haut du pré de François-Joseph, on a une belle perspective sur l'ensemble de Vienne, et sur les jardins.
Ces derniers renferment les choses les plus surprenantes : une Palmenhaus (maison pour palmiers) :
et surtout, d'étranges fausses ruines romaines (1778), inspirées de Pyranèse :
Vienne, c'est aussi le mouvement d'art de la Sécession, qui a regroupé au début du XXe siècle des artistes qui ne se reconnaissaient pas dans le néo-classicisme alors en vogue. L'architecte Otto Wagner a été des leurs, et a réalisé ce bureau de caisse d'Épargne (Postsparkasse), célèbre pour sa salle des guichets couverte d'une verrière.
La lumière merveilleusement douce est distribuée par une double verrière, dans la cour centrale du bâtiment :
La charpente métallique est totalement invisible, aussi bien depuis les étages, que depuis la salle, et son ossature se développe entre les deux parois de verre :
Après la première guerre mondiale, l'Autriche et Vienne sont à un tournant de leur histoire. L'heure n'est plus au débat entre anciens et modernes, l'empire s'est effondré, et a laissé place à la république. La ville de Vienne construit pour loger dignement ses habitants modestes, et leur propose, entre autres, le Karl Marx Hof :
Ce dernier, comme les HBM à Paris, est toujours habité.
C'est à Vienne une période architecturale féconde, mais marquée par une production d'une grande austérité…
Vienne, c'est aussi un célèbre monument gothique au centre presque exact de la ville ancienne dans le ring ; Haussman n'a pas travaillé ici : il n'y a quasiment pas de recul devant le Stephansdom (cathédrale Saint-Etienne) :
Enfin, depuis la dernière guerre mondiale, les modernes ont sévi.
Comme ici :
Fin pour aujourd'hui de cette promenade totalement décousue, qui n'a comme fil d'Ariane que le plaisir que j'ai eu à présenter ces photos.
Leica M2, summaron 35, Ilford HP5.
Mais j'ai tout de même ramené quelques images, en dehors de celles-ci, que j'ai envie de partager.
Une fois n'est pas coutume, ce sont des photos de promenade, sans sujet particulier, en noir et blanc.
A Vienne, quoiqu'on en pense, il est difficile de ne pas faire un petit tour à Schönbrunn. On est loin de Versailles, le petit château peint semble même un brin ridicule, (à mon avis, lui préférer le Belvédère, présenté ici pas Jean D.) au regard de ses ambitions, mais du haut du pré de François-Joseph, on a une belle perspective sur l'ensemble de Vienne, et sur les jardins.
Ces derniers renferment les choses les plus surprenantes : une Palmenhaus (maison pour palmiers) :
et surtout, d'étranges fausses ruines romaines (1778), inspirées de Pyranèse :
Vienne, c'est aussi le mouvement d'art de la Sécession, qui a regroupé au début du XXe siècle des artistes qui ne se reconnaissaient pas dans le néo-classicisme alors en vogue. L'architecte Otto Wagner a été des leurs, et a réalisé ce bureau de caisse d'Épargne (Postsparkasse), célèbre pour sa salle des guichets couverte d'une verrière.
La lumière merveilleusement douce est distribuée par une double verrière, dans la cour centrale du bâtiment :
La charpente métallique est totalement invisible, aussi bien depuis les étages, que depuis la salle, et son ossature se développe entre les deux parois de verre :
Après la première guerre mondiale, l'Autriche et Vienne sont à un tournant de leur histoire. L'heure n'est plus au débat entre anciens et modernes, l'empire s'est effondré, et a laissé place à la république. La ville de Vienne construit pour loger dignement ses habitants modestes, et leur propose, entre autres, le Karl Marx Hof :
Ce dernier, comme les HBM à Paris, est toujours habité.
C'est à Vienne une période architecturale féconde, mais marquée par une production d'une grande austérité…
Vienne, c'est aussi un célèbre monument gothique au centre presque exact de la ville ancienne dans le ring ; Haussman n'a pas travaillé ici : il n'y a quasiment pas de recul devant le Stephansdom (cathédrale Saint-Etienne) :
Enfin, depuis la dernière guerre mondiale, les modernes ont sévi.
Comme ici :
Fin pour aujourd'hui de cette promenade totalement décousue, qui n'a comme fil d'Ariane que le plaisir que j'ai eu à présenter ces photos.
Leica M2, summaron 35, Ilford HP5.