Les traces d'une industrie
Posté: jeudi 24 juillet 2008 - 10:17
Au cours des mes ballades dans d'Oyonnax, j'ai eu l'occasion de découvrir les traces d'une industrie très ancienne dans cette zone, celle du peigne.
MP Summicron 50 tri X
A l'origine les peignes était en buis, puis en corne.
Au cours du XIXème siècle une nouvelle matière se développe, c'est le celluloïd, matière très inflammable, ce qui conduit à une transformation des méthodes de travail.
Au début du XXème siècle un bâtiment est construit pour les ouvriers indépendants du peigne et de la lunette.
Il s'agit de la Grande Vapeur à Oyonnax .
Dans ce bâtiment, les ouvriers louaient chacun une cabine pour travailler.
Dans cette cabine ils trouvaient l'énergie nécessaire à leur machine (tours, polisseuses etc.)
La bâtiment se présente sous la forme d'V et comporte un étage.
Les ailes du V sont composées des cabines des ouvriers. A la jonction des deux ailes une rotonde.
M4 Summaron 3,5/3,5cm Tri X
Ici nous sommes dans la rotonde au rez-de-chaussée.
La fontaine servait à nettoyer les pièces en celluloïd après leur façonnage.
On trouve la même fontaine au premier étage, ici nous découvrons le plafond nervuré.
Ce bâtiment est le premier bâtiment en béton armé de la ville
M4 Summaron 3,5/3,5cm Tri X
M4 Summaron 3,5/3,5cm Tri X
C'est à ce guichet que les ouvriers louaient leur cabine à la journée.
Les cabines sont placées de part et d'autre des couloirs le long des ailes du bâtiment.
Les portes de chaque cabine, sont décalées pour éviter que les ouvriers puissent s'espionner les uns les autres.
MP Summicron 50 Tri X
L'énergie pour les machines était transmise par un arbre de couche à travers toutes les cabines.
Les ouvriers branchaient leur machine à l'aide de courroies.
Sur les murs des cabines, les ouvriers ont laissé les traces de leur activité :
MP Summicron 50 Tri X
Que ce soient les dessins des types de peignes fabriqués avec les références et le décompte des pièces…
MP Summicron 50 Tri X
Ou bien les restes d'une rêverie d'après une voix entendue à la TSF.
Comme le celluloïd est une matière extrêmement inflammable, des mesures de sécurité ont été prises.
Le toit du bâtiment est en terrasse avec des bassins pour récupérer l'eau de pluie.
MP Summicron 50 Tri X
En cas d'incendie dans une cabine, l'eau est apportée par une bouche d'incendie et permet d'éteindre l'incendie rapidement
MP Summicron 50 Tri X
Le passage d'un étage à l'autre se fait par des escaliers.
M4 Summaron 3,5/3,5cm Tri X
Décorés dans la rotonde
MP Summicron 50 Tri X
Ou très simples au bout des ailes
Sur les murs les traces des anciennes revendications restent, comme cette affiche du PC.
M4 Summaron 3,5/3,5cm Tri X
Enfin dans les sous-sols, les dernières machines qui ont échappé aux ferrailleurs.
MP Summicron 50 Tri X
Les tonneaux pour le polissage final des pièces.
Aujourd'hui le bâtiment est classé et doit devenir un musée.
MP Summicron 50 tri X
A l'origine les peignes était en buis, puis en corne.
Au cours du XIXème siècle une nouvelle matière se développe, c'est le celluloïd, matière très inflammable, ce qui conduit à une transformation des méthodes de travail.
Au début du XXème siècle un bâtiment est construit pour les ouvriers indépendants du peigne et de la lunette.
Il s'agit de la Grande Vapeur à Oyonnax .
Dans ce bâtiment, les ouvriers louaient chacun une cabine pour travailler.
Dans cette cabine ils trouvaient l'énergie nécessaire à leur machine (tours, polisseuses etc.)
La bâtiment se présente sous la forme d'V et comporte un étage.
Les ailes du V sont composées des cabines des ouvriers. A la jonction des deux ailes une rotonde.
M4 Summaron 3,5/3,5cm Tri X
Ici nous sommes dans la rotonde au rez-de-chaussée.
La fontaine servait à nettoyer les pièces en celluloïd après leur façonnage.
On trouve la même fontaine au premier étage, ici nous découvrons le plafond nervuré.
Ce bâtiment est le premier bâtiment en béton armé de la ville
M4 Summaron 3,5/3,5cm Tri X
M4 Summaron 3,5/3,5cm Tri X
C'est à ce guichet que les ouvriers louaient leur cabine à la journée.
Les cabines sont placées de part et d'autre des couloirs le long des ailes du bâtiment.
Les portes de chaque cabine, sont décalées pour éviter que les ouvriers puissent s'espionner les uns les autres.
MP Summicron 50 Tri X
L'énergie pour les machines était transmise par un arbre de couche à travers toutes les cabines.
Les ouvriers branchaient leur machine à l'aide de courroies.
Sur les murs des cabines, les ouvriers ont laissé les traces de leur activité :
MP Summicron 50 Tri X
Que ce soient les dessins des types de peignes fabriqués avec les références et le décompte des pièces…
MP Summicron 50 Tri X
Ou bien les restes d'une rêverie d'après une voix entendue à la TSF.
Comme le celluloïd est une matière extrêmement inflammable, des mesures de sécurité ont été prises.
Le toit du bâtiment est en terrasse avec des bassins pour récupérer l'eau de pluie.
MP Summicron 50 Tri X
En cas d'incendie dans une cabine, l'eau est apportée par une bouche d'incendie et permet d'éteindre l'incendie rapidement
MP Summicron 50 Tri X
Le passage d'un étage à l'autre se fait par des escaliers.
M4 Summaron 3,5/3,5cm Tri X
Décorés dans la rotonde
MP Summicron 50 Tri X
Ou très simples au bout des ailes
Sur les murs les traces des anciennes revendications restent, comme cette affiche du PC.
M4 Summaron 3,5/3,5cm Tri X
Enfin dans les sous-sols, les dernières machines qui ont échappé aux ferrailleurs.
MP Summicron 50 Tri X
Les tonneaux pour le polissage final des pièces.
Aujourd'hui le bâtiment est classé et doit devenir un musée.