Femme, femme, femme fait nous voir le monde.

bob_j
    Explorons, racontons donc notre errance...
Avatar de l’utilisateur
Régulier
Messages : 106
Depuis le 13 juin 2007
Diverses, Afrique surtout
Vision de charmes à Amsterdam.


Divines de Naples.


Chaleur à Mykonos, -ne cherchez pas à corriger, nous avons pris le contrôle des verticales et des horizontales-.


Douce de Venise.


Pose sourire à Istamboul -parce que j'ai tout bonnement réservé le modèle-.


Départ de sitcom à Rome.


Belle de Marseille.


Fleur de Bilbao.


Preuve que l'on aime à Angoulême.


Ron-ron à Kotor -Comment ? Prendre la place du minou ? Oui, c'est cela...-


Ouzo et Yalo,Yalo, amis ou simples passants, c'est cela la vie.


Femme toujours remarquable, merci de nous l'avoir donnée.
patalout
Avatar de l’utilisateur
Vieux briscard
Messages : 3171
Depuis le 22 jan 2012
Toulouse
Bonsoir,

Niveau traitement c'est grisouille, niveau compo pas top.

Par contre l'ensemble est très émouvant et original.

Bravo
Bacchus
Avatar de l’utilisateur
Spécialiste
Messages : 1866
Depuis le 24 jan 2012
Paris
patalout a écrit :
Bonsoir,
Niveau traitement c'est grisouille, niveau compo pas top.
Par contre l'ensemble est très émouvant et original.
Bravo


Bonsoir,
Entièrement d'accord avec patalout au dessus, dommage ce traitement grisou, je suis certain que l'on pourrait faire beaucoup mieux.
En revanche, sujet très attachant en effet et certaines compos sont très bien (3 et 6 en particulier).
Traitements à revoir mais j'ai beaucoup aimé cette série, merci pour le partage !
bob_j
Avatar de l’utilisateur
Régulier
Messages : 106
Depuis le 13 juin 2007
Diverses, Afrique surtout
Comment cela, ils ne sont pas bien composés ces modèles ? Bon, je sais, tous les goûts sont dans la nature et chacun son truc pour charmer, mais je connais des Dames qui se sont vexées pour moins donc je ne veux rien savoir des conséquences s'ils ou plutôt elles lisent ces rubriques... -oh ! Je plaisante et mille excuses, l'occasion était trop belle-.

J'oubliais, voici un ange dont Charlie aurait rêvé à Cadix, avec ce S du corps si naturellement parfait, si délicieusement naïf.


Soyons clairs, il est vrai que j'ai toujours eu quelque réticence à aller jusque dans les hautes lumières, suivant au plus que parfait l'adage qui veut que ce n'est pas parce que l'on imprime ses vues en noir et blanc qu'il faille rendre feuille blanche, vous avez donc sur ce point raison, faisons fi de l'histogrammo-dépendence, sinon...

Alleluiah ! Lorsque la quintessence d'une série qui a valu son pesant d'espèces -satisfaction du commanditaire et de ma bourse obligent- n'est pas fort opportunément au top du jugement dernier, c'est que je ne peux que m'améliorer et espérer plus tôt avec votre aide cette nouvelle Vanquish qui me fait de l'oeil.

Allez, trêve d'une plaisanterie dont je suis passé maitre avec le temps, revenons à nos moutons, une petite sans prétention, genre hard par la simplicité.

Marseille de concert...


Le compositeur de talent qui officie dans ces fora aura naturellement remarqué que le poteau de gauche et celui, parallèle, de la grille ont une inclinaison qui renforce le balancement des corps, il a donc fallu déclencher juste au moment ou le mouvement de la jambe droite voit pencher le corps dans le bon sens, celui qui induit le mal de mer, pardon le mouvement même en statique puisque l'on conserve moult points de convergence précis dans ce schéma épuré aux ombres parfaitement alignées pour embarquer... -pardon, c'est le naturel qui revient-.

Ô combien simple serait de n'avoir comme seul impératif son esprit vagabond, pourtant notre ange plus haut présenté sont tout comme le minou précédemment présenté... des distracteurs, du hors thème et cela rien que pour vos quinquets coquins.

En fait et je peux bien vous l'avouer, cette série est un piège, l'exercice n'est pas si simple qu'il n'y paraît, il s'agit en effet d'assurer une mise en situation, équation qui verra s'associer le modèle -charmant au demeurant- et son décor, ce qui exclu de facto tout cadrage serré et implique quelquefois même une grande profondeur de champ, comme dans cette scène d'Istamboul ou malgré la faible luminosité, il soit hors de question d'exclure les éléments architecturaux, de ne pas accepter cette Dame du cru curieuse à souhait qui pose fort obligeamment et situe mieux le tableau.

J'oubliais de dire qu'il ne soit pas question d'éclairage auxiliaire et que vous êtes « en cavale », livré à vous-même, comme à l'habitude.

Autre difficulté : Amsterdam où l'on ne pourra jouer que sur les formes agréables du modèle, contrastant avec la rectitude de l'ensemble architectural, 180mm pour « aplatir », quelques degrés d'inclinaison, la question est : ne garder pour cibler notre modèle que les 4 petites clés de voûte si typiques.

Mykonos voit l'utilisation à 100 % des caractéristiques de l'objectif : le grand angulaire déforme si bien que même les murs se penchent pour admirer... bon, je ne vous fait pas de dessin. Le problème est d'alors garder intact ce physique, d'imprimer une touche de dynamique, d'où ce léger désaxé dans le sens de la marche. Il est bien certains que ce fut l'allure de la silhouette qui commanda l'instant de caresser... le bouton, ce moment où les jambes se superposent quitte à accepter une rupture d'horizontalité, un « incliné » discret qui s'équilibre avec celui déjà accentué de ce modèle de rêve.

M. Bacchus, en bon Chevalier de l'esthétisme féminin ne s'y est donc pas trompé.

A Rome, seul le moment est important dans ce jeu à 3 : qui, où et pourquoi, soit le modèle, le décor et l'action ; n'oubliez pas que sans la tenue improbable d'un modèle prêt à défiler sans guide à gauche et la petite marque au sol, rien ne serait dit si ce n'est qu'une fort jolie femme déambule, accompagnée même d'un flou de style qui ne serait d'aucune utilité ; c'est donc l'ouverture si romaine et impromptue de la gelateria qui fera s'interroger l'esprit coquin et complètera ainsi le tableau.

Notez que je n'essaie même pas de vous refiler des trucs du genre j'ai raté ma m.a.p., grillé la « péloche », fait un faux-filé en manquant de me ramasser mais ça fait genre. Bon, il faut que j'arrête de demander pardon à tout bout de chant, pardon, champ.

Et voilà, j'écris, j'écris et j'oublie de vous, pardon nous satisfaire.

Paris entre chien, loup... et décolleté, Pigalle, naturellement -mes devoirs à M. Clément, mais Paris sans femme et femmes sans Paris...-.


Ca y est, je vous sens encore distraits.
patalout
Avatar de l’utilisateur
Vieux briscard
Messages : 3171
Depuis le 22 jan 2012
Toulouse
Y'en a qui parlent ... et d'autres qui font des photos !

Je me régale des commentaires ;)
bob_j
Avatar de l’utilisateur
Régulier
Messages : 106
Depuis le 13 juin 2007
Diverses, Afrique surtout
Mieux à mon humble avis, j'en connais qui pensent avant, réfléchissent pendant et causent après, le problème étant de ne pas trop réfléchir si l'occasion se présente.

Même thème, autre optique -non, pas celle-là, l'autre, enfin quoique- ...

Belle et grande Dame du Montmartre sacré... ou de ce sacré Montmartre.


Notre-Dame de beauté pouvait-elle se contenter d'une représentation traditionnellement fade et d'une si navrante platitude ? Et pourquoi ne pas oser la générosité des formes et la douceur d'un éclairage naturel ? Mystère de l'angle et de l'optique, évasant une tenture alors fluide adoucie par la lumière, ce sont les nuances de gris qui modèlent et font autrement l'histoire, pas simplement le noir, le blanc et surtout le flou.

C'est bon, non ? Ca va, ça va, je sais, rien ne remplace l'inimitable texture du film, c'est ainsi pour cela que j'ai en bon barré -j'adore le terme- encore récupéré un IIIf-fox pour me payer l'invendable.

Sacré Montmartre il est vrai tout en couleur, car c'est aussi possible, assurons donc en douceur la transition, s'aidant en cela d'un rendu chromatique façon Leica, vers cette couleur sur fond presque monochrome sans laquelle il serait indécent d'évoquer l'esprit du vin et par conséquent celui de la commune libre.



« Qu'importe la prise de vue et le biniou électromécanique pourvu que l'on ait l'ivresse », sage maxime d'un dénommé Roland, non pas celui-là, un de ces Bretons purs et durs qui font sans histoire écrite la vraie histoire.
SudPigalle
Avatar de l’utilisateur
Messages : 1360
Depuis le 25 oct 2011
Conches en Ouche
La première série m'a fait penser à un poème d'Antoine Pol mis en musique par Brassens

"Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu’on aime
Pendant quelques instants secrets,
A celles qu’on connaît à peine,
Qu’un destin différent entraîne
Et qu’on ne retrouve jamais.

A celle qu’on voit apparaître
Une seconde, à sa fenêtre
Et qui, preste, s’évanouit,
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu’on en demeure épanoui.

A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin ;
Qu’on est seul peut-être à comprendre,
Et qu’on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré la main.

A celles qui sont déjà prises
Et qui vivant des heures grises
Près d’un être trop différent,
Vous ont, inutile folie
Laissé voir la mélancolie
D’un avenir désespérant.

Chères images aperçues
Espérances d’un jour déçues
Vous serez dans l’oubli demain ;
Pour peu que le bonheur survienne,
Il est rare qu’on se souvienne
Des épisodes du chemin

Mais si l’on a manqué sa vie
On songe avec un peu d’envie
A tous ces bonheurs entrevus,
Aux baisers qu’on n’osa pas prendre,
Aux coeurs qui doivent vous attendre,
Aux yeux qu’on n’a jamais revus.

Alors, aux soirs de lassitude,
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir,
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l’on n’a pas su retenir."
bob_j
Avatar de l’utilisateur
Régulier
Messages : 106
Depuis le 13 juin 2007
Diverses, Afrique surtout
Que voici par cette citation homme de culture et de goût...

Frêle silhouette si bien découpée, forme immanquable entre dureté d'un sol si gris et ciel de traîne -comme quoi des fois, la profondeur de champ tant honnie des sélectionneurs est aussi don céleste-.



Femme que l'on expose et qui s'expose, lassive et si légère entre Prada et graffitis, porte ouverte entre deux univers que tout hélas oppose alors que les couleurs et l'Art souvent les réunissent.



Femme si attentive qu'un parfum fait de sons attire, que passionne l'aimable fantaisie sur un Pleyel, du moins il me semble, fixée sur un instantané brut de décoffrage... saisi juste à côté d'un Stradivarius de la Royal Academy of Music, Londres.



Femme fatale, brillante et brillant dans le noir mérites-tu bien une photographie d'un style... différent.



Oui, je sais, on ne mélange pas les formats, mais puisque je suis seul maître après Dieu de la destinée de ces prises et que l'on se doit ici de tout partager.

Et le sacre du printemps du paternel M. Igor, alors, jamais on écoute ? -je plaisante-
Robert
Avatar de l’utilisateur
Membre des Amis
Messages : 17743
Depuis le 21 déc 2006
Ile de France
bob_j
Avatar de l’utilisateur
Régulier
Messages : 106
Depuis le 13 juin 2007
Diverses, Afrique surtout
Si bien saisir l'instant...

Femme aux contours cachés toujours surprenante lorsqu'elle est surprise, même l'éclairage dur et furtif te rendra-t-il à ce point hommage qu'il nous fera deviner ton aisance alors que de tes doigts fins tu caresses l'objet.

Qui c'est les meilleurs... les Robert -oh, pour les autres, je déconne, pas question d'ainsi avancer quelque motif de fâcherie avec la katiba des artistes-.
Robert
Avatar de l’utilisateur
Membre des Amis
Messages : 17743
Depuis le 21 déc 2006
Ile de France
Elle est un peu usée, la plaisanterie :lol:
stefaren
Avatar de l’utilisateur
Membre des Amis
Messages : 2125
Depuis le 1 sep 2008
Paris
Robert a écrit :

Très belle lumière...
“I don’t have messages in my pictures…The true business of photography is to capture a bit of reality (whatever that is) on film.” – Garry Winogrand
Robert
Avatar de l’utilisateur
Membre des Amis
Messages : 17743
Depuis le 21 déc 2006
Ile de France
:wink:
bob_j
Avatar de l’utilisateur
Régulier
Messages : 106
Depuis le 13 juin 2007
Diverses, Afrique surtout
Vous avez remarqué ? Une petite série sur le délaissé des fora -oui, je persiste dans la grammaire traditionnelle sinon je vais en perdre mon Latin- mort depuis des lustres -pas le, pardon mon Latin, le forum-, un soupçon d'innocence, une pointe de provocation et nos artistes s'affairent à combler les vides... excellent.

Femme qui s'affiche fait nous rêver de tes horizons...


Vigo

Femme que l'on affiche même en musée pour que tu montres à tous le reflet de ta passion fait nous en profiter...


Cadix

Femme si femme que l'on épouse fait nous prendre le large...


Kotor

Femme si voluptueuse sirène habillée d'écarlate fait nous voir la mer...



Fin d'escale en formation serrée à Ijmuiden, bon, moi j'aurais bien de suite serré le cadrage suivant l'élément d'amour qui transcende la pensée humaine, mais que voulez-vous, le travail c'est le travail et tout doit être là, lignes de fuites, ligne... tout court ; ça y est, je vous sens encore distraits par les effets induits, non, pas seulement par les formes généreuses mais en tout bien tout honneur par la couleur -menteurs-. Comme vous le voyez, nul besoin de profondeur de champ réduite, pardon, de flou à bokeh -il faut bien que tous comprennent-, lorsqu'il faut magnifier ce qui flamboie... tout en ne délaissant point le reste, point c'est marre.

Certes y eut-il le style flou thambar du pauvre justement émulé à façon par M. David, abondamment et sans cesse ressassé mais il faut bien l'avouer, être caméléon du plaisir qui vous l'avouerez est autre chose que copieur à défaut d'être faussaire est art qui se perd.

Retourner vers Promenades photographiques

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant cette section : Aucun utilisateur enregistré et 4 invités