Posté: lundi 1 septembre 2014 - 19:31
raymondo a écrit :
BonjourA cette époque les pellicules étaient moins audacieuses du côté des hautes sensibilités que de nos jours. On trouvait du 50 iso. Donc, ouverture maxi + moyen ou grand format + distance de mise au point pouvaient donner cette impression de profondeur. Mais j'ai déjà vu sur ce site des photographies récentes qui donnaient ce rendu très valorisant. Le numérique propose aujourd'hui des capteurs vraiment puissants. Je pense que la qualité des optiques et notamment leur pouvoir séparateur est également un facteur important. Au tirage le niveau de contraste et le travail de masquage ne sont pas à négliger.
Donc:
- Optique performante
- Capteur et processeur adapté
- Ouverture moyenne ou grande
- Distance avec le sujet qui offre le maximum de contraste entre le premier, le second et éventuellement le troisième plan
- Choix du sujet
- Composition
- Qualité du tirage
La conjonction fine de ces différents paramètres est à mon idée la piste à explorer avec nos boitiers numériques qui offrent aujourd'hui une définition semblable au moyen format. Encore faut-il que la puissance du capteur et du processeur soit en adéquation avec l'optique. Et vice versa. Sinon, cela revient à mettre un moteur de deux chevaux sous le capot d'une Alpine Renault. Et inversement.
Cdt
Raymondo
Raymondo, bravo pour ce remarquable résumé, je trouve que c'est une excellente synthèse de facteurs clés (bien sûr on peut ajouter la mise en lumière qui est la base de tout)