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MessagePosté: dimanche 29 décembre 2013 - 14:04
par Blacker
Sebastiao Salgado est passé au numérique, parce que précisément les contrôleurs aux aéroports exigeaient de passer aux rayons X les 600 films qu'il emportait avec lui sur les prises de vue - en bagage cabine. Les discussions étaient sans fin, et se terminaient parfois avec la direction de l'aéroport. Il raconte avoir raté plus d'un avion !
Foutu 11 septembre !

Alors, si même un photographe de renommée internationale galère, nous pauvres âmes plus modestes n'avons que peu d'espoir.

Personnellement, je me suis fais ficher à l'aéroport de Québec parce que je ne voulais pas que mes films soient scannés, mais contrôlés à la main. Le contrôleur ne l'entendait pas ainsi. Non seulement il a passé mes films aux rayons X, mais en plus lors d'un contrôle approfondi il a décrété que mon sac à dos contenait des traces d'explosif. Véridique !
Bref, si un jour je vais aux USA, je m'attends au fameux "toucher rectal" tant vanté par Patrick Timsit ! :content:

MessagePosté: dimanche 29 décembre 2013 - 17:52
par Didier Quidam
Restera toujours la photo ~locale, que l'on fera à partir de sa base en se déplaçant à pied, en voiture, en train, en dromadaire, etc.., et en évitant les bâtiments touristiques. Ca laisse encore de la marge, mais, comme Salgado, il faut se faire une raison, à moins d'être Papou et casanier, ou aimer les longues croisières, c'est fini la photo argentique en Nouvelle Guinée.

MessagePosté: dimanche 29 décembre 2013 - 19:34
par Blacker
Sinon il faut voyager avec un sachet de D-76 ou de X-Tol à diluer sur place, un thermomètre, une cuve et quelques spires.
C'est peut-être ça la solution ... tant qu'on a pas 600 films à développer :grin:

Rep : Idée

MessagePosté: lundi 13 janvier 2014 - 13:52
par tanokmal
blbfrance92 a écrit :
Idée,

je pense que l'idée de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier est plus sage
donc acheter quelques pellicules en stock et faire un réassort + développement des films dans les grandes villes
évitera de tout perdre si un soucis devait arriver
J'ai une boite 3 pellicules qui est très efficace

Bon voyage
Bertrand


Je pense aussi que c'est la bonne solution.
Je vais donc faire dév mes films de la Nouvelle-Zélande et de l'Australie à Sydney, ceux de la Polynésie à San Francisco, et ceux du Canada à New York. Il ne me restera que les films pour l'Islande que je pourrai dév moi-même à mon retour. J'achèterai des films petit à petit, en espérant trouver mon bonheur. Je ne doute pas que sur San Francisco et New York on trouve de la Tri-X 400.

Pour la boîte hermétique, je pense qu'effectivement il y a plus de risque d'augmenter les doses de Rx que de vraiment protéger les films.

Le tour du monde se fera donc au Leica M6+Tri-X 400, et au Fuji X100s (sauf si quelqu'un me le rachète auquel cas je peux passer sur le X-e2). 6 mois au 35mm focale fixe... C'est sûr, ça limite un peu, mais c'est aussi tellement léger.

Films argentiques, voyage et rayons X

MessagePosté: vendredi 21 février 2014 - 7:02
par zen55
Intervention de modération : fil redondant supprimé, messages transférés sur celui-ci.
Merci d’utiliser la fonction "Rechercher" ! :wink:

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Bonjour,

Je vais partir en voyage aux Etats Unis au mois de Mai. Outre un canon EOSM (dont je suis très satisfait malgré les critiques des journaux photos), j'envisage d'emporter mon M6 pour faire du noir et blanc.
Un vendeur photo m'a dit que ses films avaient été voilés à plusieurs suite aux contrôles à l'embarquement (rayons X)
Avez-vous des conseils à me donner sur ce sujet ?

Cordialement

MessagePosté: vendredi 21 février 2014 - 8:23
par Laurent B
Bonjour,

je n'ai jamais eu de soucis avec les scanners pour les bagages "cabine", par contre un plan film "test" laissé dans le bagage en soute a été irrémédiablement voilé (je ne l'ai fait qu'une fois!)

J'ai eu l'agréable surprise de me voir accorder le contrôle manuel sans aucune discussion à Newark. J'étais très en avance sur mon vol, et tout était prêt de mon côté pour faciliter la vie des contrôleurs (films dans des pochettes transparente, sans boîte additionnelle autour des bobines).

Seul souci que j'aie eu: un début de panique à Helsinki: les contrôleurs n'ont pas aimé la vue du Rolleiflex aux rayons X, sûrement les engrenages et ressorts les ont-ils fait penser à un autre mécanisme. La pauvre fille qui a été désignée pour me faire ouvrir mon sac n'en menait pas large... Par la suite j'ai toujours sorti le matos photo et l'ai posé dans les cuvettes plastiques (au passage, cela ferait de belles cuvettes de labo, cela pourrait valoir le coup de partir avec ;-) )

MessagePosté: vendredi 21 février 2014 - 15:55
par summilord
Pareil, jamais eu de problème avec les bagages à main et une mauvaise surprise avec un film passé en soute. Comme Laurent il est parfois possible de négocier un contrôle manuel des films. Pour cela il faut dire qu'il y a des films haute sensibilité car ils résistent moins bien que les autres aux rayons x. Cela marche assez souvent

MessagePosté: vendredi 21 février 2014 - 21:54
par Laurent B
J'ai été chanceux ce jour là je pense, car on ne m'a absolument rien demandé... Par contre j'ai lu un post sur APUG où, à Charles DE Gaulle, le photographe qui a demandé un contrôle manuel a eu droit à un rapport de police...

MessagePosté: samedi 22 février 2014 - 16:42
par LOOHW
A Tokyo, cette fin de janvier, j'avais 5 boites de plan Fuji FP100 Instant C 45 à rapporter pour un ami. Emballage carton, pas de protection métallique comme en 135.
J'ai demandé au préposé du scanner de passer les films à la main, et c'est lui qui, après contrôle visuel, les a portés sur la table en fin du tapis du scanner. 100% sans RX, certifié.
Comme quoi, c'est encore possible.

MessagePosté: vendredi 28 février 2014 - 23:48
par mikebrand
Aucun problème, y compris Kodak 3200iso..

MessagePosté: lundi 3 mars 2014 - 20:39
par kalahari
c'est tout à fait la bonne solution tanokmal, dev des NB au cours de ton séjour, c'est faisable partout et sur, et ensuite peut être mis en soute une fois développé, pour les films vierges pas de soucis en cabine

MessagePosté: mercredi 2 avril 2014 - 15:59
par tb35mm
Pour ma part j'ai fait 3 semaines de Vietnam avec M6 et Rolleicord
J'ai fait en tout 6 passages à des contrôles de sécurité en aéroport et un seul m'a "forcé" à passer le portique.
Pour les autres, ils utilisent un contrôle manuel direct dans le sac à pellicules.
Et ce simple passage ne fait rien , j'étais principalement en 100 et 400 iso sur de la diapo.
Une simple demande et un sourire, ça marche donc les 5/6 ème du temps ;)

Trépied et 3200 ASA en bagage à main

MessagePosté: mercredi 8 octobre 2014 - 6:52
par alanovia
Intervention de modération : merci pour cette contribution, transférée sur ce fil
traitant globalement du même sujet (aéroport / bagage à main / rayons X).

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Bonjour,

Je voyage assez régulièrement avec mon matériel photo, néanmoins je n'ai jamais pris mon trépied en bagage à main, ce que j'envisage de faire désormais.
Cela pose-t-il un problème? J'ai été très sérieusement embêté récemment à Munich avec mon blad qu'il a fallu que je démonte en morceaux, que je fasse fonctionner, chaque optique vérifiée etc...

Et pour les pelloches en 3200ASA, un conseil?
Merci,
LH

MessagePosté: mercredi 8 octobre 2014 - 7:35
par Paul
Bonjour

J'ai pas mal voyagé avec du matériel Hasselblad et les ennuis sont plutôt rares. En revanche vu que c'est assez inhabituel j'ai le droit quasi à chaque fois à détailler le contenu de mon sac après les rayons X. Pour le moment je suis toujours tombé sur des employés d'aeroport compréhensifs, voire intéressés.

Idem pour un petit trépied (Silk de voyage) qui n'a jamais posé de souci ni suscité de question. Pour un trépied plus sérieux je n'ai jamais tenté.

Le seul vrai problème a été pour du produit nettoyant optiques : le flacon était un peu étrange (trouvé sur Amazon pourtant, donc banal de mon point de vue). Il a fallu réunir 5 ou 6 personnes qui se demandaient ce que c'était et si elles prenaient le risque de me laisser embarquer. Ce qui a finalement été le cas, ouf ;)

MessagePosté: mercredi 8 octobre 2014 - 8:15
par Blowupster
Les contrôles aux aéroport sont une loterie et l’invocation du mot sécurité suffit pour justifier l’incompétence relationnelle.
A Heathrow le contrôleur qui devait être un bodybuilder en manque de training passait son temps à sautiller et faire des flexions des bras. Il a exigé que mon précédant qui devait avoisiner le 75ans enlève sa ceinture et ses bretelles ; résultat il s’est retrouvé en slip d’époque devant 30 personnes. Les seuls qui riaient était en uniforme. A Rome j’ai vu des enfants de 8ans soumis à des tests de langue -au début sans les parents- par un douanier obèse et repoussant- qui voulait montrer qu’il avait suivi 4h de japonais avec le problème de questions qui n’existent plus dans la langue parlée mais hantent les manuels officiels surannés. A Frankfurt j’ai aussi dû « démonter » mon Blad devant un triste en uniforme. A New-York j’ai eu droit au débat acharné de deux policiers qui soutenaient que c’était impossible d’être né dans un pays sans en avoir le passeport. A Tel-Aviv j’ai dû justifier moralement le fait que je ne vivais pas dans le pays dont je portais le passeport. Quand je rentre à Genève secteur Suisse, je passe par le guichet non européen par solidarité.
Pour les films, j’ai eu parfois des problèmes (très rares) quand je les prenais avec moi (et qu’il fallait quand même les passer dans la machine) mais jamais en soute.