Un planche de mélaminé blanc à la taille de ton papier + 2mm, quatre réglettes en alu autour qui dépassent de 2mm en haut pour que le papier soit facile à positionner et du double-face au centre pour qu'il ne gondole pas. Coût : 12 euros. Si tu veux une marge, tu te fais un masque en Canson noir.

Le double face de Scotch (3M) n'est pas autre chose que du scotch collant des 2 côtés. Même épaisseur (1/10e de mm ?)

Pour le développement des très grands formats, j'ai beaucoup travaillé "à l'éponge". Ca coûte infiniment moins cher qu'une cuve dès qu'on dépasse 1m de radiale. Une simple toile cirée et une éponge suffisent. Si tu prends une Spongex, n'utilise pas le côté "hérisson" grattex

Une éponge pour le révélateur et une éponge pour le fixateur. Naturellement, pas d'éponge pour un bain d'arrêt totalement inutile

Le problème, c'est le lavage. Baignoire de la mère supérieure aux heures creuses oblige. De préférence à la main. C'est là que la technique qui consiste à changer plusieurs fois une eau de lavage, par opposition au lavage en eau courante, est payante. Mais c'est un autre sujet.

A l'époque dont je parle aux plus jeunes, le papier en grand format se vendait en rouleau. Avec la fin des émulsionneurs, tués par le numérique, je ne sais plus. Mais je crois que c'est une idée intéressante que de passer un peu de temps sur la photo-chimie si on ne peut pas faire un gros investissement sur un traceur.

C'était on ne peut plus ironique. Le bain d'arrêt ne sert qu'à éviter de contaminer le fixateur avec du révélateur. Comme on ne travaille à l'éponge qu'à "bain perdu", inutile de protéger un fixateur qui va finir dans la baignoire.