L'inversion d'un négatif est toujours toujours une interpretation (chimique, optique, numérique, peu importe).
Si chaque film possède des caractéristiques (bien sur), un même cliché donné à 5 tireurs produira 5 variations de ce cliché. SI l'on ajoute à cela un vrai travail de tirage en fonction de la vision du photographe (ce qui s'est fait de tout temps)... on voit donc qu'il n y a pas de vérité pure. Comme si Ansel Adams avait lui même été dans la pure retranscription scientifique de la réalité des paysage... pas du tout !
Rien que le choix des chimies et du papier...
Donc la retouche numérique des couleurs et contraste, du dodge du burn, du recadrage, ce n'est jamais qu'une retranscription numérique de ce qui a toujours existé.
Si je rejoins le point de vue qui consiste à dire qu'ajouter et retirer des éléments n'a pas sa place, dans le reportage en tout cas, on pourrait aussi se dire qu'il n y a pas de raison que ca n'existe pas non plus... que serait Méliès sans cela... est ce que le trucage en cinéma (c'est de la photo qui bouge, c'est pareil
est moins un art que le documentaire ?
Emmener les bleus de sa kodak vers un bleu de fuji, ca ne trahit rien, c'est purement technique, ca n'a rien à voir avec "l'art" et l'authenticité...
La pellicule est un medium, pas le saint graal.