citation :
"adrien de cannes a écrit :"Le bain d'arrêt n'a qu'un intérêt, préserver le fixateur. On peut très bien omettre cette étape et avoir un très beau negatif. Sauf qu'à force d'amener quelques gouttes de révélateur directement dans le fixateur, il perdra son pouvoir. Ou alors on utilise le fixateur à bain perdu...
Est-ce que le phénomène est le même avec un fixateur non acide?
2 réponses : Le bain d'arrêt n'est pas là pour préserver le fixateur mais pour arrêter la réaction chimique de développement (d'ou son nom) en modifiant brutalement le pH de la solution de développement.
Le processus de développement est aussi un processus d'homéostasie : base (révélateur) puis acide (bain d'arrêt) pour préparer l'action acide du fixateur puis neutre (eau de lavage) puis base (accélérateur de lavage) pour se débarrasser des dernières traces d'acidité puis neutre (eau de lavage) et enfin milieu neutre (conservation).
Ce processus a été long à élaborer par les chimistes au XIXe et XXe siècles. L'action de l'accélérateur de lavage étant la dernière à être expérimentée.
Le processus de développement "tout basique" est relativement récent. Il est populaire auprès des utilisateurs de révélateurs colorants mais les avantages de cette méthode sur la méthode "habituelle" sont contestés, entre autres par Jean-Paul Gandolfo, enseignant à l'ENS Louis Lumière et grand spécialiste de la photo argentique.